vendredi 21 juin 2013

L’INVENTION DES TAROTS ET LES "INITIÉS"


Il est évident que les premiers tarots sont nés durant la Renaissance. Certainement s’inspiraient-ils d’idées encore plus anciennes mais, il est indéniable que l’imagerie des tarots est apparue en premier en Italie du Nord, et s’inspirait de l’iconographie gréco-romaine...

Mais encore... La Renaissance est marquée par d’innombrables innovations et découvertes, c’est l’ère des sciences, des arts, et du néo-platonicisme. L’Europe sort enfin du Moyen-âge! Leonard de Vinci, Michael-Ange, Dante, Pétrarque, Josquin des Prés, Orlando de Lassus, Monteverdi, Gutemberg !

Au XIVe siècle, les prémices de la Renaissance se produisirent surtout en Italie :

À Avignon, le pape Clément VI fait appel, pour décorer le "Palais des Papes", à une équipe de peintres dirigée par Matteo Giovanetti.


 "Palais des Papes", Avignon, France

Dans la cathédrale de Pise, une chaire est sculptée par Pisano dans un style qui n'est plus celui du Moyen Âge, mais qui reprend l'esthétique grecque de l'Antiquité.

Venise est depuis longtemps en contact avec l'Orient, par voie maritime ; c'est la première puissance maritime d'Europe,

Des foyers de Renaissance importants sont les zones en contact avec les autres civilisations, notamment la civilisation islamique/musulmane : Sicile, Espagne.

Ces zones de contact existent en réalité depuis plusieurs siècles : l'Andalousie (royaume de Séville) depuis l'an mille, la Sicile depuis le XIIe siècle (Palerme).

L'Italie commence ainsi à importer les sciences et techniques islamiques dans les domaines de l'algèbre, de l'astronomie, de la médecine, de l'alchimie, de la géographie, bien que l'essentiel de l'influence culturelle et philosophique ait été récupérée depuis la chute de l'Empire byzantin qui provoque l'afflux de savants byzantins dans la péninsule italienne.

Un grand nombre de "découvertes" faites pendant la Renaissance et jusqu'aux Lumières, proviennent en réalité du savoir transmis par les musulmans depuis la Grèce, l'Inde et Babylone.

Beaucoup de mots de la langue française attestent de cette influence : algèbre, algorithme ("Al-Khuwarizmi"), alchimie...

Les pays arabes possèdent en effet une avance très importante sur l'Europe dans ces domaines. Les échanges avec l'Extrême-Orient, déjà commencés avec la route de la soie, s'intensifient par voie de terre à la suite du voyage de Marco Polo. Les premiers jeux de cartes ramenés en Italie semblent avoir beaucoup d’apparentées avec les jeux de "taraqua" des Sarrasins et jeux Perses.


Un jeux fait d’une série de lames allongées, somptueusement enjolivées comportant d’illustrations "symboliques". Ces jeux arrivent en Europe dans l’effervescence de la Renaissance...

Il faut maintenant comprendre que les lettrés du Moyen Âge avaient conscience qu'ils vivaient sur un continent appelé Europe par les géographes, pour le distinguer de l'Asie et de l'Afrique. En revanche, la grande masse des habitants de l'Europe n'avaient jamais entendu ce terme : ils lisaient difficilement et "le clergé leur parlait comme à des chrétiens appartenant au continent choisi par la Divine providence pour être le foyer de la vraie foi". En somme, les Européens n'avaient pas pleinement conscience de leur identité culturelle.

La conscience de cette identité n'apparut qu'à la Renaissance. Selon l'historien anglais John Hale, ce fut à cette époque que le terme "Europe" (Europa : une divinité grecque), entra dans le langage courant et fut doté d'un cadre de référence solidement appuyé sur des cartes et d'un ensemble d'images affirmant son identité visuelle et culturelle.


Liberale da Verona, "L’Enlèvement d’Europe" (détail), 1445-1523, huile sur bois, Paris, Musée du Louvre

Retour donc à une "symbolique" basée sur d’antiques "cosmogonies!

On remarque que de grands penseurs à la base de l’ésotérisme occidental précédèrent l’invention des tarots et leur apparition en Italie... Mais la plupart de ces penseurs faisaient renaître les savoir de l’antiquité !

Il est fréquent de dire que durant la Renaissance, on s'intéressa de nouveau à l'Antiquité, ce qui accompagna le mouvement intellectuel de l'"humanisme".

En fait, l'Antiquité était loin d'être inconnue au Moyen Âge :

- Une partie de la culture antique était conservée dès le haut Moyen Âge grâce à Boèce, Isidore de Séville, Bède le Vénérable… ; 

- Platon était déjà connu à la cour de Charlemagne (même si celui-ci avait des difficultés à écrire), sous l'influence de plusieurs lettrés (Alcuin…) ;

- Des auteurs tels qu'Ovide, Virgile, Cicéron, (liste très incomplète)…étaient connus ;

L’essentiel des œuvres d'Aristote qui nous sont parvenues étaient déjà traduites au XIIe siècle.

Les textes qui ont été sauvés de l'Antiquité l'ont été par les copistes médiévaux dans les "scriptoria".

Selon Régine Pernoud, ce qui caractérise la Renaissance est plutôt l'imitation de l'Antiquité considérée comme ayant déjà atteint la perfection que sa redécouverte.

Ce qui est juste, c'est que cette culture était réservée à une élite composée essentiellement de clercs, dans les monastères, puis, à partir du XIIIe siècle, dans les écoles urbaines, c'est-à-dire les premières universités européennes (école scolastique).

On sortit progressivement de cette situation de monopole... Pétrarque et ses amis du grand nord, dès le XVIè siècle (Trecento) élargirent la gamme des auteurs antiques connus avec d'autres gammes :

- l'"humaniste" Flavio Biondo découvrit de nouvelles œuvres d'auteurs romains et entreprit des fouilles archéologiques dans le Forum romain (vers 1430) ;

- en 1453, Constantinople fut prise par les Turcs ottomans, qui brûlèrent la bibliothèque ;

La même année l'invention de l'imprimerie allait permettre d'amplifier le phénomène.

Par conséquent :

L'archéologie permit de redécouvrir l'art antique : sculpture, arts décoratifs...

La connaissance de la culture antique s'élargit à davantage d'auteurs antiques (latins et grecs) et se répandit d'abord en Italie, puis en Europe.

Cette culture imprégna un nouveau réseau d'"humanistes" (Érasme, Thomas More, Guillaume Budé…), qui constituèrent une nouvelle élite.

En fait, si le terme "humanités" existait déjà, le terme "humanisme" ne fut employé qu'à partir du XVIIIe siècle (selon Jean Delumeau).

Il semble que les initiateurs d’une nouvelle approche "ésotérique", basée sur les modèles des précédés alchimiques firent leur apparition au cours des Croisades, et parmi eux on comptait d’éminents érudits comme, entre autre :

- Roger Bacon (1214-1294)
- St-Thomas d’Aquin (1224)
- Raymond Lulle (1232-1315)
- Arnaud de Villeneuve (1238-1313)
- Maître Eckart (1260)

Après eux on remarque aussitôt l’apparition d’"Écoles de Mystères", d’"Écoles d’Initiés", la plupart dispensant des enseignements "hermétiques".

Diffusion de l'information par l'imprimerie



L'une des inventions qui eurent le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance était le perfectionnement de l'imprimerie par les caractères mobiles en plomb et la presse à vis, par Gutenberg vers 1450.

La première édition imprimée de la Bible apparut en 1455. Les premiers textes imprimés concernaient assez souvent la religion et ceci pendant une cinquantaine d'années.

Avant l'invention de ces procédés, l'imprimerie ne permettait pas une productivité beaucoup plus élevée que la copie manuelle, par des clercs, qui étaient les seuls capables de maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les "scriptoria".



C'était l'une des deux principales tâches des moines à l'époque ; ils les embellissaient par des enluminures. D'autre part, la langue employée dans les manuscrits était souvent le latin (la littérature en roman existait néanmoins et a donné son nom au genre littéraire).

Curieusement, plusieurs éléments qu’on retrouve dans les premiers tarots ne peuvent avoir pour origines que le savoir-faire de ces moines-transcripteurs... Seuls à connaitre les lettres, les chiffres et pouvoir concevoir une "parodie" des connaissances se référant aux religions et à des symboliques ésotériques tout à la fois...

Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la "scolastique".

Le droit et la théologie étaient les principales disciplines enseignées dans ces universités.

Le savoir était ainsi réservé aux clercs, qui disposaient de l'éducation nécessaire à la compréhension des textes.

L'imprimerie permit brusquement d'ouvrir l'accès à la connaissance à d'autres cercles. Il devint possible, par l'édition de livres à partir du milieu du XVe siècle, de mieux comprendre les faits.

Par exemple, l'"Imago Mundi", de Pierre d'Ailly, qui fut écrit en 1410 et imprimé en 1478. Il fut l'un des fondements de la connaissance géographique utilisée par Christophe Colomb et les navigateurs pendant les grandes découvertes. Les textes imprimés bouleversèrent la hiérarchie des valeurs. À l'université de Paris, par exemple, la faculté des arts devint au XVIe siècle la faculté la plus prestigieuse, devant celle de théologie. Les bibliothèques se développèrent. En France, les rois installèrent des bibliothèques dans leurs résidences.


"Imago Mundi", du Cardinal Pierre d'Ailly

Réforme protestante

Le mouvement de renouveau en Europe s'accompagne d'un enrichissement jugé excessif de l'Église, ce qui provoque l'indignation de certains chrétiens, qui veulent revenir aux sources de la Bible.

D'autre part, à cette époque, certains chefs de l'Église étaient jugés trop proches des autorités politiques.

Au XVe siècle, plusieurs réformateurs dont John Wyclif en Angleterre et Jan Hus en Bohême, tentent de réformer l'Église, mais se heurtent à l'intransigeance des clercs.

Jean Hus est condamné par l'Église, ce qui laissera une blessure durable en Europe centrale.

Le moine dominicain Savonarole défia l'Église à Florence. Il mourut sur le bûcher.

APPARITION DU TAROT...

La rumeur veut que le tarot apparaisse "ex nihilo" du côté de Rome et Florence en Italie du Nord, en 1375, sous le nom de Naïbi. Un document rapporte qu’il est ramené en 1377 dans la ville de Viterbe par un "sarrasin" du nom de Hayl.

Le tarot de Charles VI  (1392)
Le plus ancien tarot du monde...



La plus ancienne trace d'un jeu de tarot date de 1367, année où son usage fut prohibé dans le canton de Berne. Également mentionné à Florence en 1376 puis à Lille en 1382, l'usage du tarot n'était alors autorisé que les jours de fête. À cette époque, les cartes étaient appelées "Naibes " et le jeu "Triomphe".

Le plus ancien jeu à nous être parvenu à ce jour, donc, est celui dit de Charles VI.

Ce tarot princier aurait été commandé à un certain Jacquemin Gringonneur en 1392 pour distraire le roi de France Charles VI.

Provenant vraisemblablement d'Italie du Nord, 18 cartes sont encore conservées à la Bibliothèque Nationale. Elles sont de grande dimension (180 - 185 mm sur 90 - 95 mm). Chaque carte est dessinée à la main et enrichie d'une fine feuille d'or décorée au poinçon avec un motif de sarments fleuris à l'intérieur et un motif en ruban sur le bord.

Seize correspondent à des arcanes majeurs et une seule à un arcane mineur, ce qui prouve que les arcanes mineurs existaient dès l'origine des tarots.

Tarochi Cary-Yale-Visconti  (1441)


Tarot Pierpont-Morgan-Visconti de Milan (vers 1441-1452 ?)

Tarot des Visconti-Sforza  (1450)


Commandés à l'origine en 1450 par Francesco Sforza, Duc de Milan, à Bonifacio Bembo, les Tarots Visconti représentent un formidable exemple de l'art de la Renaissance. Depuis des temps immémoriaux, la signification et l'histoire de ces superbes figures revêtent un caractère mystérieux, incitant des générations de spécialistes à étudier les Tarots et le symbolisme médiéval. Il est pourtant extrêmement rare de voir s'associer les mondes de l'histoire de l'art et de la divination, si différents l'un de l'autre.

Chez l’artiste Albrecht Dürer peintre, graveur et mathématicien allemand, toute la science initiatique des tarots est assimilée et restituée dans son œuvre. On y remarque déjà de fortes correspondances entre les domaines de la mythologie, de la théosophie, et de l’alchimie mystique. Or, il semble que ce soit là des enseignements qui circulaient déjà chez les initiés. Une rumeur veut que de son temps, Dürer aurait dessiné un tarot (perdu – mais j’insiste, ce n’est là qu’une rumeur).

Il est erroné aussi de croire que les tarots ont à voir avec les ouvrages ésotériques d’Érasme (1466-1536), de Cornelius Agrippa (1486-1535) ou de Paracelse (1493-1541). L’iconographie des tarots, on le voit ici, existait avant que ne soit produits leurs ouvrages...

Par contre, il apparaît qu’à l’heure où les premiers tarots ont circulé, les idées nouvelles qui circulaient excitaient et incitaient les penseurs à revoir les préceptes et pouvoirs de l’église et de l’état...

Au XVIe siècle, de nouveaux réformateurs apparurent :

Luther, théologien et réformateur allemand, s'indigne des indulgences accordées par Rome et publie ses "95 thèses" (1517),

Calvin, réformateur français, installé à Genève, en Suisse

Ignace de Loyola, fondateur de la compagnie de Jésus,

Thomas More, qui ne peut éviter la séparation de l'église anglicane.

L'église catholique tient plusieurs conciles dont le concile de Bâle, le concile de Constance et le concile de Trente.

Il est évident que les nouveaux tarots dit "de Marseille" font leur apparition au milieu de cette effervescence d’idées, cette multiplication de débats, de réformes et de "renouveau".

Dès lors des personnalités remarquables marquent les pensées de leurs sceaux... Ont pense ici aux derniers théoriciens de la fin de la Renaissance, entre autre :

- Michel de Nostradamus (1503-1566)
- John Dee (1527-1608)
- Michael Maier (1569-1622)
- Jacob Böhme (1575)
- Robert Fludd (1574-1637)

On constate qu’ils s’attardent tout à coup surtout sur des questions concernant la "théurgie", et la "thaumaturgie". Nostradamus s’intéresse à la divination, à la numérologie, à l’astrologie, etc... Ensuite, John Dee est encore plus décidément versé dans la théurgie et l’occultisme d’inspiration kabbalistique... Suivront, plusieurs érudits en la matière, mais surtout, ils s’intéresseront plus particulièrement aux domaines "alchimiques" de ces "hautes-sciences".

Le processus d’une véritable "alchimie mystique" se dessine avec les ouvrages de Michael Maier qui renferment une infinité de "clés" ésotériques. À partir des ouvrages de Maier, on reconnait tout de suite une structure alchimique, un système à degrés, qui s’apparente aux enseignements hermétiques des tarots.

LE TAROT DE GEOFFROY CATELIN (Lyon 1557)
(article révélateur à venir... très prochainement...)



Tarot de Geoffroy Catelin (Lyon 1557)

ORIGINES ÉNIGMATIQUES DES TAROTS

Sans nul doute, le Tarot a été élaboré durant la renaissance, et fut aussitôt un instrument de propagande pour les artisans-confrères, desquels faisaient partie les imprimeurs-cartiers. À leur manière, ils proposèrent au gens de méditer sur les propositions de l’Église, comme sur les nouvelles idées des intellectuels de la Renaissance. Mais avant tous les tarots une agréable "réminiscence" des idées de l’antiquité mis en défaut par un satyre allégoriquement "chrétienne". Le tarot est indéniablement une invention "artisanale", dont l’enseignement initiatique provient d’écoles d’initiés, perpétuant une idéologie proche de celle des chevaliers des Croisades.

Le Tarot doit être considéré pour être le "guide des chevaliers et des pèlerins".

Le mystère des tarots est ici...

Allusions templières : "Croix de Malte" (endos des lames chez Viéville et Noblet), personnage comme les pages, chevaliers (cavaliers), items comme deniers, coupes, épées, etc...

Allusions aux Cathares : Papesse, tour hermétique

Allusions Mythologiques-Théosophiques : les "4 vertus cardinales" ("Justice", "Force", "Prudence", "Tempérance"), iconographie gréco-romaine, astrologie versus mythologie ("Étoile", "Lune", "Soleil"), etc...

Allusions Kabbalistiques : On remarque plus ou moins des correspondances avec les systèmes des kabbalistes, mais cette apparentée est sans doute due aux enseignements pythagoriciens (et hermétique), sur lequel le tarot a trouvé sa structure "initiatique", basée sur la numérologie.

Allusions à L'Égypte Ancienne : Aucune, sinon la lointaine origine des "divinités" gréco-romaines. Mais il n’y a pas de divinités représentées sur les véritables tarots. Seulement sur des tarots modernes absolument trompeurs. Anges, et sphinx de l’iconographie des tarots sont d’origines sumériennes (Chaldéennes), non pas égyptiennes!

Allusion Numérologique : Plus encore qu’une simple roue munie de lames chiffrées, le tarot illustre le chiffre parfait (le "3") composé des deux premiers chiffres, le "1" et le "2" né de la multiplication du "1". Le nombre "21", donc est encore une fois l’illustration du nombre parfait, se décomposant en 3 septénaires. Numérologiquement parlant, 21 = 2 + 1 = 3. Ce n’est pas par hasard si les chiffres romains figurent sur les tarots. Ils permettent une lecture "divinatoire" des lames, indépendamment des illustrations qui y sont associé. On pourrait se contenter seulement de chiffres romains sur des lames sans aucune illustration, si ce n’était de faire apparaitre une logique imparable absolument initiatique qui semble, cette fois, devenir "opératoire" aussitôt que l’on va dans le sens d’une "opération alchimique".

Allusions Alchimiques : correspondance des lames avec la symbolique "traditionnelles" des alchimistes, mercure, souffre, fer, argent, or, etc... Alchimie mystique, noces alchimiques de la Lune et du Soleil, etc...

3 commentaires:

  1. Merci pour ces superbes informations !

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  2. bonjour
    merci pour ce partage

    avez-vous fait un livre de votre enseignement?

    jacques

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  3. Bonjour,

    Je découvre votre site et ses articles très intéressants. Toutefois, selon mes sources* je dois vous faire remarquer une erreur importante : le "tarot de Charles VI" est ultérieur au règne (1380-1422). Les tarots les plus anciens qu'on ait pu retrouver restent les images dites "Tarot de Mantegna" (qui ne sont pas de Mantegna) et les cartes Visconti, au milieu du XVe siècle.

    Bonne continuation dans vos recherches :-)

    Louis

    *"La grande encyclopédie du Tarot" de Stuart Kaplan (Tchou) et ce lien de la Bibliothèque Nationale de France http://expositions.bnf.fr/renais/arret/3/

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