dimanche 12 août 2012

TAROT ET MYTHOLOGIE GRECQUE


La Mythologie Grecque est étonnamment moderne. Avez-vous déjà recensé le nombre d’expressions françaises inspirées de cette mythologie et qui fait partie intégrante de nos vies ? 

Le supplice de Tantale, le tonneau des Danaïdes, avoir une voix de Stentor, être médusé, la boite de Pandore.... La liste est longue. Et toutes ces expressions si riches en symboles, racontent des histoires parfois oubliées mais toujours passionnantes car elles sont les miroirs de nos propres vécus. 

Nos enfants ne s’y trompent pas, eux qui dévorent les jeux vidéo, films, créatures qui les racontent. La mythologie grecque est le fondement de notre culture. Alors, que me raconte-t-elle de mon histoire ? Quelles solutions m’offre-t-elle ? 

La magie de cette mythologie est ni plus ni moins, une magie thérapeutique... 

La mythologie grecque, n’est pas seulement une cosmogonie destinée à constitué le panthéon des dieux... Il s’agissait surtout de faire les portraits « psychologiques » des dieux... 

Les déités grecques sont présentées comme des personnages, plus ou moins bons ou méchants, cléments ou colériques, car l’essentiel est de raconter leur histoire mythiques, ahurissantes, mais surtout symboliques, afin de définir leurs caractères, leurs caractéristiques propres, leurs attributs...

En ce sens, les déités du panthéon grec sont nées à partir d’antiques religions, venu de Sumer et d’Égypte... Ils ont savamment transposé les rôles des divinités... Ils ont conservé leurs rôles leurs fonctions, par rapport aux forces célestes et terrestre, ils sont chacun associé à un astre, une constellation ou encore à une force de la nature, comme le vent, la pluie, la foudre ; ils sont encore associés à des idées, à des domaines de la psyché comme l’amour, l’envie, la jalousie, le courage, l’inspiration... En ce sens, l’éventail de toutes ces divinités se préoccupe surtout de donner un sens ou de cerner des aspects de l’univers, des domaines de la psyché, des mystères de l’existence... L’histoire des divinités grecques relate le récit mythique des dieux créateurs, mais aussi, l’histoire des grands questionnements humains. D’où venons-nous? Où allons-nous? 

Pourquoi la vie est-elle parfois si pénible, si cruelle? Quel est le but de l’existence? 

La mythologie grecque est un macrocosme, miroir de l’humanité.

Comment ne pas s’émerveillée d’y retrouver tant de notions sacrées, fondatrices des structures de notre psyché, de nos habitudes, de nos croyances, et de nos sociétés. De par le fait que le mythe soit susceptible de plusieurs interprétations, nous y trouvons à la fois certaines raisons de notre malaise et à la fois des clés vers notre guérison.

Comme le Tarot de Marseille, qui participe à cette même dynamique, les déités grecques sont en quelque sorte des archétypes qui rappelle que le microcosme est à l’image du macrocosme, que ce qui est humain est né du divin, et que le secret des destinées est dans les astres!

Plusieurs mythes peuvent trouver un écho dans notre histoire personnelle, comme plusieurs lames du Tarot de Marseille peuvent faire sens dans la compréhension de notre cheminement.

Le But : Permettre de lire et de comprendre, pour nous même ou pour les autres, les messages et les enseignements des mythes et allégories élaborés jadis par ces érudits qui cherchaient à donner des outils de guérison...

À cet effet, la mythologie et le Tarot sont des confrères, car ils ont tous les deux des fonctions de guide, de conseillé et de guérisseur. Le Tarot comme la mythologie nous invite à comprendre les pourquoi de nos blocages et de nos maladies pour pouvoir ainsi trouver un chemin pour les résoudre.

En fait, la pensée mythique est un récit destiné à comprendre notre condition dans le monde, une réponse aux questions majeures de notre existence. Construite autour de symboles, elle parle de ce fait le langage de notre inconscient.

De tous temps, l’homme s’interroge sur sa place dans l’univers. D’où vient-il? Quel sens a son existence? Vers où se dirige-t-il?

Pour percevoir les réponses à ces questions qui le dépassent, les métaphores, paraboles, symboles et mythes sont des arcanes référant un cheminement vers un début de sens.

Et le sens nous permet de nous retrouver, puisque lorsque cela n’a aucun sens, nous sommes perdus.

C’est autour de ces histoires symboliques universelles que se sont probablement constituées toutes nos croyances. Et, sans doute, le tarot lui-même est né d’une très antique mythologie.

Au départ, tous les dieux de ce grand Arbre Mythologique sur lequel vient se greffer celui de la mythologie grecque, se présentent comme des dieux... Certains sans défauts, d’autres capricieux, certains bienfaisants, d’autres malfaisants...

Les éléments comme l’eau, le feu, l’air, sont des forces de la nature, entités tant incommensurables qu’indomptables, et pourtant, source de toute vie sur terre.

Les émotions, les désirs, l’inspiration, l’intelligence, l’instinct, le rêve... Tant d’innommables manifestations de la psyché humaine, et pourtant essentielle source de la sensation d’exister!

Alors, ces éléments sont cernés par les images, qui se racontent en mots, qui fondent des histoires qui bâtissent nos croyances et enfin nos civilisations.

Il s’agit encore d’une invitation à s’apprivoiser soi-même... Une invitation à écouter les sages voix des dieux, en quelque sorte, chercher nous-mêmes à se rapprocher de la divinité (ou de la divination).

C’est, en quelque sorte, la première généalogie. Ces forces deviennent anthropomorphiques. L’homme après avoir cherché à comprendre ces forces étranges, rêve de les soumettre.

Et se croyant l’égal des dieux, de ces forces brutes qui l’émerveillaient tout en le terrifiant au début des temps, voilà qu’il cherche à se les approprier au lieu d’apprendre à cohabiter avec elles.

Ovide nous en parle dans ses métamorphoses : les dieux sont décrits avec leurs nombreuses faiblesses, se métamorphosant sans arrêt, invitant le lecteur à aller au-delà de leur forme première. L’homme, en se posant ces questions sur les dieux, tend à refaire la création de laquelle naîtront les héros et les demi-dieux.

Car avec les faiblesses des dieux et déesses, arrivent les histoires des demi-dieux et des héros. Dans toutes les mythologies, il y a un déluge suivi d’une renaissance de la race humaine. La mythologie grecque n’échappe pas à la règle : Deucalion et Pyrrha sont les seuls survivants du déluge et la race actuelle des hommes nait de cailloux qu’ils ont plantés!!!

Les dieux se mêlent aux hommes, les héros naissent et dépassent apparemment le destin qui leur est initialement attribué en réussissant une série d’épreuves, leur permettant de rejoindre l’Olympe, en devenant immortels.

En nous dévoilant des histoires d’hommes qui forcent leur destin en échappant à la mort, la mythologie grecque nous interpelle.

Bien sûr, ce sont des histoires, des récits imaginaires, mais… Et si ces anciennes légendes comprenaient un début de réponse, un chemin à suivre dans le dédale de nos propres histoires ?

L’idée de la mythologie ne serait donc pas à la base une affaire de religion, mais plutôt, un mode d’emploi de compréhension de notre environnement et de nos états d’être.

À l’heure où énormément d’entre nous cherche un sens dans un monde qui en semble dépourvu, Hermès-Mercure, dieu des carrefours, nous invite à nous intéressé de plus près à nos origines comme à nos racines mythologiques.

Dans notre société où la mort est tellement mal approchée, et où nous avons perdu l’art du récit puisque tout est focalisé sur l’image, nos enfants cherchent à retrouver ce chemin, à recréer ce fil d’Ariane qui permet de sortir vainqueur d’un labyrinthe au cœur duquel se trouve un monstre qui nous terrifie tous : la personnification par le Minotaure de notre mort prochaine.

Pour mieux l’appréhender, il nous faut l’aide des héros et des dieux.

LES SECRETS DE LA MYTHOLOGIE...

Que raconte la mythologie? Que me raconte-t-elle de mon histoire ? Quelles solutions m’offre-t-elle ?

De par le fait que le mythe soit susceptible de plusieurs interprétations, nous y trouvons à la fois certaines raisons de notre malaise et à la fois des clés vers un mieux-être. Le mythe est si riche de symboles. Or, le symbole est ce qui rassemble et dans notre société qui sépare le corps de l’esprit, le matériel du spirituel, cette réunion des différentes facettes de notre être est très apaisante.

Avec le recul nécessaire que permet l’emploi des archétypes, nous pouvons écouter et comprendre ce que ces mythes mettent en lumière dans notre propre histoire... Ainsi Pénélope peut nous parler à tous : cette femme qui attend vingt ans le retour d’un mari idéalisé et qui dans cette attente, est incapable de la moindre création. Celle de Cassandre, qui en ne respectant pas sa parole, ne sera jamais entendue par son entourage. Ou enfin, celle d’Achille avec la trahison de son meilleur ami qui lui permettra de réaliser le destin qu’il s’était choisi.

Enfin, avec cette part de destin que l’homme choisit de dépasser, dans cette révolte face à son destin, apparaît l’autre face de la même médaille : la notion d’Hybris, si chère aux Grecs.

Celle ou celui qui commet l’Hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée et prétendre par là-même s’accaparer celle d’autrui. Il commet ainsi la faute honnie par la mentalité grecque, celle de la démesure par orgueil, par déraison ou par passion.

Cette transgression, dans la mentalité grecque est impardonnable et elle est alors sanctionnée par Némésis, qui a pour fonction de faire retourner le fautif à l’intérieur des frontières qu’il a franchies. C’est ce que nous montre Ovide dans les Métamorphoses avec Narcisse.

Cette notion d’Hybris prend tout son sens aussi aujourd’hui.

Préserver l’équilibre pour permettre d’être dans la justesse des choses, que ce soit dans notre vie personnelle ou dans notre place dans la société, voilà une notion plus que jamais d’actualité.

Aujourd’hui, que ce soit la santé, la technologie, les matières premières, nous sommes passés maîtres dans leur contrôle, avec le sentiment enivrant que face à la nature, nous sommes des dieux. Pourtant, notre société n’a jamais été aussi vide de sens. L’homme moderne court derrière toute philosophie, religion, thérapie qui pourrait lui donner une direction, qui pourrait lui apporter une réponse à son mal-être spirituel profond.

Et si toutes ces histoires pleines de bruits et de fureurs de la mythologie grecque représentaient des jalons, les marches d’un Escalier Universel qu’il nous faut tous emprunter pour parvenir à cet équilibre ? La Justesse, l’Équilibre sont ces notions que l’on oppose au Chaos.

Personnifiées par Thémis, la titane, celle-ci a comme tâche essentielle de garder les vingt-deux lois qui régissent l’univers. Elle veille sans relâche à ce qu’aucune ne soit transgressée, car la vie se maintient dans le monde par leur respect absolu.

De là viennent ses deux attributs : le glaive et la balance. Le premier tranche quand l’équilibre cosmique est menacé. Le second, la balance, par l’inégalité de ses plateaux, soupèse la vie, car l’équilibre de la nature est toujours instable.

Ce sont donc des règles de bon sens évident que nous retrouvons dans la mythologie grecque. Nous les redécouvrons parlant de nos peurs primordiales. Nous apprenons quelles sont leurs armes face à ces monstres et nous apprenons tant de leur défaite que de leur victoire dans cette représentation du destin que nous sommes en train d’interpréter. Dominer sa peur par le jeu, c’est ce que font nos enfants. Cela explique sans doute en partie l’engouement actuel pour la mythologie grecque : être maître de son « Je ».

Il est donc indiqué de s’intéressé un tant soi peu à cet héritage du passé, à ces histoires mythiques qui ont tant occupées les grands esprits de l’antiquité... Car, il s’y cache un enseignement absolument inusité. L’art d’utiliser les grands archétypes et symboles, comme ceux qu’on retrouve dans le Tarot. Il faut se laisser raconter les mythes et les légendes, afin de comprendre l’origine et les causes de nos limitations. Vous allez peut être aussi découvrir que le Tarot et la mythologie grecque traduisent les maux de notre inconscient dont le langage appartient au monde des signes et des symboles.

Le monde de la mythologie grecque est tout aussi complexe que fascinant. Les récits des Anciens évoquent un grand nombre de dieux et de divinités intouchables, mais également Titans, héros et demi-dieux, union entre dieux et mortels. 

LES ORIGINES DE LA MYTHOLOGIE GRECQUE

La mythologie grecque serait apparue vers 3000 avant J.-C sur l'île de la mer Egée, où le peuple de Crète s'est installé. Cette civilisation croyait que tous les objets de la nature possédaient des esprits, voir même des pouvoirs magiques. Avec le temps, ces croyances ont constitué les légendes alimentant la mythologie grecque, dans laquelle les objets ont laissé la place à des dieux à apparence humaine. 


La mythologie grecque dans la littérature

Les auteurs de la Grèce Antique mêlent histoires et mythologie. Certains textes comme l'Iliade et l'Odyssée sont considérés comme historique, mais d'autres récits ont été déformés apportant une part d'invention, d'intrigue et de mystère. Ces déformations nous fond perdre tout repère et complexifie la généalogie. Dans les différentes formes de la mythologie grecque, nous observons même textes contradictoires.

Cette complexité est très certainement due à la multiplicité des influences, que ce soit babyloniennes, achéennes, minoennes ou autochtones.

Nous allons nous intéresser aux dieux de la Grèce antique en vivant leur épopée et en essayant de percer le mystère de la mythologie dont ils appartiennent.

Les principaux Dieux Grecs du canon Olympien

La tradition compte douze divinités Olympiennes, sept dieux et cinq déesses :
Zeus, Aphrodite, Apollon, Poséidon, Hestia, Arès, Artémis, Héra, Athéna, Héphaïstos, Hermès, Hadès

Cette liste initiale à varié suivant les époques. Cela explique pourquoi nous pouvons trouver des versions différentes dans la littérature et dans les livres d'histoires. 



LES DIEUX DU MONT OLYMPE DANS LA MYTHOLOGIE GRECQUE


Après avoir triomphé sur son père (Cronos), Zeus et ses frères se partage le monde. Zeus s'approprie du ciel, Poséidon de la mer et Hadès du monde souterrain. Zeus vécut avec ses frères et sœurs, et ses enfants au sommet du Mont Olympe qui était la résidence des Dieux Grecs.

Située entre la Macédoine et la Thessalie le Mont Olympe est le plus haut sommet d’une rangé de montagnes. Les principaux dieux de l'Olympe sont au nombre de douze. Cependant plusieurs autres divinités et dieux y vivent.

ZEUS : "Père des Dieux et des Hommes" Zeus est le dieu le plus célèbre de la mythologie grecque. Souverain du ciel, il est le puissant auteur de tous les phénomènes qui avaient pour théâtre les hauteurs de l'espace et l'étendue des airs.

Zeus, en effet, pouvait à son gré obscurcir le ciel, rassembler les nuées, déchainer les orages, darder en tout lieu sa foudre étincelante et faire trembler ses ennemies. Dernier fils de Cronos et de Rhéa, Zeus roi des Olympiens, est sage et rusé. Epoux de Justice, père de Droit et des Destinées, il est le créateur et l'organisateur du monde universel, l'inflexible vengeur, par le feu de sa foudre, de l'ordre intransgressible qu'il a su établir selon de justes droits. Zeus est la personnification du droit et de la justice.

Marié à Héra qui veillait aux lois du mariage, Zeus est au contraire connu pour son infidélité. Il est sans aucun doute, le mari le plus infidèle de l'histoire. 

POSÉIDON : Dieu de la mer, sa force était si grande qu'il soulevait les flots d'un coup de son trident. Seul Zeus possédait une telle puissance. Poséidon en colère, était capable de disloquer les montagnes, de causer des tremblements de terre, des noyades et des naufrages.

Divinité capricieuse et querelleuse, Poséidon se montrait souvent très violent. Il savait également se montrer généreux et venir en aide à ceux qui avait besoin de lui. Tout comme son frère Zeus, Poséidon eut un grand nombre d'enfants.

Il épousa la Néraïade Amphitrine qui donna naissance à Triton (divinité moitié homme et moitié poisson). Amphitrine était l'une des cinquante filles de la nymphe Doris (fille de Océan et de Thétys) et de Nérée le grand devin des mers (fils de Pontos et de Gaïa). Poséidon eut également des enfants avec Méduse (une des trois Gorgones) qui était la mère de Pégase (Cheval ailé).

Pégase surgit du sang de la Gorgone au moment où Persée lui coupa la tête. Il est l'un des thèmes favoris de l'art et de la littérature grecs. De son union avec Aethra, naquit Thésée (roi d'Athènes qui tua le Minotaure en Crète).

Les historiens grecs attribuaient à Thésée la première organisation de l'Attique et la législation d'Athènes. Les autres enfants de Poséidon étaient Polyphème, Orion (Chasseur gigantesque et d'une grande beauté qu'Artémis tua. Il fut changé en Constellation), Ancée (fondateur de Samos) et bien d'autres, dont la plupart d'entre eux étaient des monstres qui n'apportaient aux hommes que calamité sur calamité.

HADÈS : Hadès, frère de Zeus, est le "Seigneur des morts", le gouverneur du Tartare. Il prit part à la guerre contre les Titans, et les Cyclopes l'armèrent d'un casque qui rendait invincible quiconque le portait. Marié à Perséphone, dont le caractère n'est pas moins cruel que le sien, et assisté de démons et de génies multiples (Charon le passeur, Cerbère, le chien à trois têtes), Hadès ne permet à aucune âme de revenir parmi les vivants. Il est également assisté de Thanatos (personnification de la mort) et de Hypnos (frère jumeau de Thanatos, et personnification du sommeil).

Minos, Eaque et Rhadamanthe aident également Hadès à juger les morts et à proportionner les châtiments aux fautes. Les âmes qui avaient vécu saintement, étaient envoyées dans les Champs Elysées où elles vivaient exemptes d'inquiétudes et de peine, partageant à jamais la béatitude et la joie. Celles qui durant leur vie terrestre s'étaient souillées de crimes, étaient précipitées dans le fond du Tartare.

Hadès est de tous les dieux celui que les mortels haïssent le plus. 

HESTIA : Soeur de Zeus, Hestia était une divinité qui veillait sur la vie des foyers et des Etats. Gardienne et reine de chaque demeure elle lui assurait concorde, bien-être et quiétude. Tout comme dans les demeures, les cités grecques possédaient également leur autel où brûlait le feu sacré d'Hestia. A chaque fois qu'une ville partait fonder une colonie, le feu sacré accompagnait les courageux partants.

De tous les dieux, Hestia était la déesse la plus aimée et la plus respectée des hommes. C'était une divinité modeste que n'entoure aucun mythe impressionnant.

HERA : Épouse légitime de Zeus, le maître du ciel et de l'univers, dont elle est aussi la soeur, Héra est la puissance du mariage. Fidèle et dévouée, elle voulait que toutes les femmes soient ainsi, attentives à leur mari afin d'avoir une famille heureuse. C'est pourquoi elle ne pardonnait jamais celles qui ne se montraient pas à la hauteur de leur rôle et les punissait sévèrement.

Elle donna naissance à Héphaïstos (dieu du feu et des volcans), Hébé (déesse de la jeunesse) et à Arès (dieu de la guerre). Héra est également cette figure tragique, qui ne cesse d'être trompée par Zeus. Jalouse, elle infligeait un châtiment cruel à toute femme qui s'immisçait entre elle et Zeus.

ARÈS : Dieu de la guerre, Arès, vit pour elle, se bat pour elle et pour le plaisir de détruire. Fils de Zeus et d'Héra, il fait partie de la deuxième génération des Olympiens. Redouté par ses propres parents, Arès au combat est accompagnée de sa soeur Eris (la lutte) et de ses fils Deimos et Phobos. Arès n'est cependant pas toujours satisfait de la bataille car il en revenait très souvent vaincu et, pire encore, ridiculisé !

Arès, oubliant que la belle Aphrodite était l'épouse de son frère Héphaïstos et sachant, par ailleurs, que la déesse n'aimait pas beaucoup son mari boiteux, il la persuada de passer une nuit avec lui. Hélios, le dieu Soleil, les vit chuchoter et prévint Héphaïstos. Ce dernier décida de les piéger

À peine les deux amants eurent le temps de s'asseoir sur le lit que des filets invisibles s'étaient étroitement refermés sur eux, leur interdisant tout mouvement. Héphaïstos apparut, et invita même les autres dieux à voir le spectacle. Tous furent saisis d'éclats de rire et les deux coupables ridiculisés. Aphrodite alla jusqu'a Chypre pour cacher sa honte, tandis que Arès quitta l'Olympe pour la Thrace lointaine, le pays des guerriers sauvages.

ATHÉNA : Athéna (souvent surnommée Pallas), est la déesse de la sagesse, de la guerre, de la justice, des arts et de la littérature. Athéna est sans aucun doute l'une des plus célèbres divinités de la Mythologie grecque.

La naissance d' Athéna, est assez original : elle sortit de la tête de Zeus ! C'est de la tête du maitre des dieux et des hommes que nait la sagesse !

Zeus, amoureux de la déesse Métis, maitre en toutes sagesses et en tout savoirs, décide de lui faire un enfant. Gaïa, la Terre, qui avait le pouvoir de lire le destin annonça à Zeus qu'il fait une terrible erreur : Ton fils va te renverser du trône comme c'est arrivé à ton père, Cronos, et à ton grand père Ouranos. Zeus alors, sans perdre un instant décida d'avaler Métis.

Quelque temps plus tard, il commença à souffrir de terribles maux de tête. Afin de s'en délivrer, Zeus ordonna à son fils Héphaïstos de lui ouvrir le crâne à coups de hache. De sa tête, surgit soudainement Athéna, la déesse de la sagesse, qui apparaît en guerrière portant un casque, un bouclier et une longue lance.
Athéna salua tous les dieux dans un cri de victoire. Par sa venue au monde si originale et si triomphale, Athéna est l'enfant favori de Zeus. Il lui permis d'utiliser toutes ses armes et notamment de sa foudre.

Athéna était adorée dans toute la Grèce pour ses grandes vertus et les services qu'elle rendait aux hommes. Sa cité préférée, était celle qui portait son nom : Athènes. Pour les Athéniens, la fille de Zeus était leur grande déesse. Toute l'Acropole et la plupart de ses temples lui étaient consacrés. Athéna, la protectrice d'Athènes, avec ses pouvoirs et ses savoirs, offra aux Athéniens un olivier, l'arbre nourricier qui renait de lui même, et tout comme la cité, vie éternellement.

Athéna, qui est présente dans le domaine de la guerre, de la mer, est aussi le symbole de la Victoire (Nike) et de la paix. Enfin, elle a aussi inventée le tissage et elle protégeait la poterie attique.

APOLLON : Apollon est le dieu de la musique, de l'inspiration poétique, le créateur du rythme des saisons et des jours; sa lyre en or éveillait au lever du soleil le chant de la nature et guidait à toute heure l'éternelle harmonie du monde universelle. Il est également le dieu des prophètes (c'est dans son temple de Delphes qu'officiait la Pythie). Apollon, le dieu solaire, apprend à l'homme à voir claire et loin et à connaitre ses propres limites (c'est la une des significations du "Gnossis Séauton" - "Connais- toi, toi-même" du temple de Delphes).

Apollon, est le fils de Zeus et de Léto (fille des Titans Coïos et Phoebé). Il a une soeur jumelle Artémis qui incarne la Nature qui est tantôt douce, tantôt violente. Furieuse de l'infidélité de Zeus, Héra se vengea sur Léto en l'obligeant à traverser le monde entier avant de trouver refuge pour accoucher. Héra lui avait interdit d'accoucher sur terre, sur une ile ou en mer. Seule une ile flottante, celle de Délos, qui allait à la dérive sur les mers et les océans, n'appartenait pas à Héra. Léto posa le pied sur l'ile et la supplia de bien vouloir l'accueillir. Délos accepta, Apollon naquit et éleva sur son sol un majestueux temple qui fait encore de nos jours briller le nom de Délos.

Enfin, Apollon est celui qui préside à la fondation des cités, qui conseille les sages législateurs (Solon), qui veille au développement harmonieux des jeunes gens, à la santé de leur âme comme à celle de leur corps.

APHRODITE : Aphrodite est la déesse de l'amour, du désir et de la beauté. Elle ne cesse d'inspirer à toute créature la tendresse d'aimer, le besoin de créer et de trouver sa joie la plus parfaite. Selon Homère, Aphrodite est née de Zeus et de Dionè. Selon la tradition hésiodique, elle surgie de la semence écumeuse des parties sexuelles d'Ouranos mutilé, que son fils Cronos avait jetées dans la mer.

Reine de la beauté éternelle et déesse de l'amour, elle régnait dans les coeurs des Dieux et des hommes. Mariée à Héphaïstos, elle est d'un côté, celle qui protège l'union conjugale et veille sur le bonheur des époux et celle qui représente le désordre érotique, en séduisant et en s’opposant aux valeurs civiques et matrimoniales. Beaucoup de déesses sont capables d'aimer sincèrement mais l'amour de la déesse de l'amour ne peut se comparer à aucune autre. Ainsi Aphrodite quitta l'Olympe pour regagner Chypre et rejoindre un mortel, Adonis. Elle donnera naissance à Éros (dieu de l'amour et du désir, fils d'Arès), à Enée (héros Troyen, fondateur de la culture Romaine, fils d'Anchise)...

L'arbre d'Aphrodite est le myrte, et de toute les créatures animales, sa préférence allait aux colombes qui s'unissaient dès la naissance et s'aimaient jusqu'a la mort. Les fleurs qui étaient aussi un don divin, étaient nées sous les pas d'Aphrodite. La déesse de la beauté, était toujours accompagnée des trois Grâces qui personnifiaient ce qu'il y a de plus séduisant dans la beauté. Avec l'aide de son fils, le petit Eros ailé, armé de son arc aux flèches infaillibles, elle distribuait joies et amours aux dieux et aux hommes (Pygmalion et Galatée).

HERMÈS : Dieu des vents, la rapidité de ses talons ailés lui avait valu d'être aussi le messager des Dieux, de présider aux courses des jeux athlétiques, de rassembler les âmes et de les pousser sur les chemins conduisant au monde souterrain d'Hadès. Toujours en route, il dirigeait les vents, protégeait les marchands se rendant d'un comptoir à un autre, assurait la sûreté du trafic, des marchés, des voies de commerce maritime ou terrestre. Dieu du commerce il inspirait tous les négociants à convaincre ou duper acheteur ou vendeur.

Hermès est le fruit des amours de Zeus et de Maia (la plus jeune des Pléiades). La vie d'Hermès est pleine de conquêtes amoureuses. Pan, dieu des bergers et des troupeaux, mi-homme et mi-bouc est né de l'union d'Hermès avec une nymphe arcadienne Dryops. Associé au mariage, Hermès est à ce titre en relation étroite avec Aphrodite qui lui donna un enfant Hermaphrodite (divinité androgyne).

Enfin, Hermès est l'inventeur de l'astronomie, des poids et des mesures et des gammes musicales. Parallèlement, il s'avère être l'inventeur du vol et de la fraude. Hermès, malgré sa ruse, était un des dieux les plus affectionnés des mortels et des autres dieux.

ARTÉMIS : Déesse de la chasteté et de la virginité, Artémis est passionnée de chasse et elle est souvent représentée armée d'un arc aux ciselures dorées. La déesse du clair de lune est la soeur jumelle d'Apollon, le dieu du jour. Fille de Zeus et de Léto, elle pria son père de rester vierge et pure, tout comme les Nymphes, durant toute son existence.

Artémis est fière, audacieuse, sévère et malheur à celui qui tiendrait des propos irrespectueux sur ses proches et, plus encore, à son sujet.

Agamemnon, roi de Mycènes et d'Argos, lorsqu'il voulut partir pour faire une guerre de représailles contre les Troyens, responsables de l'enlèvement de la belle Hélène, il ne pu quitter le port. En effet, il ne pu partir, soit qu'il n'y eût pas de vent, soit a cause de vents contraires envoyés par Artémis, qui de cette manière se vengea d’une offense qu'Agamemnon lui avait faite. Pour apaiser sa colère, Agamemnon dû même lui sacrifier sa propre fille, Iphigénie. Selon certaines versions de la légende, Iphigénie, fut finalement épargnée et devint desservante de la déesse en Tauride.

Enfin, Artémis est porteuse de lumière. Souvent identifiée à la lune, elle montre le chemin aux voyageurs et aux fondateurs de cités l'emplacement propice. Sa qualité de guide l'apparente à Hermès.
Son principal sanctuaire est à Éphèse.

HÉPHAÏSTOS :  Héphaïstos est le dieu du Feu et des volcans. Selon plusieurs traditions, il est soit le fils de Zeus et d'Héra, soit il fut engendré par Héra toute seule. (Zeus donna tout seule naissance à Athéna).
La légende veut, qu' Héra en voyant l'enfant qu'elle venait d’enfanter, laid et boiteux (aucun dieu du Mont Olympe n'est ni laid, ni infirme), elle l'empoigna par le pied et le lança par-dessus l'Olympe.
Deux divinités de la mer Thétis et Eurynomé, eurent pitié du petit et prirent soin de lui. Il grandit dans une grotte sous marine, puis sur l'ile de Lesbos.

Maitre du Feu, Héphaïstos est aussi dieu des métaux et de la métallurgie : il fabriqua un trône d'or qui emprisonnait tout ceux qui s'y asseyaient. Pour se venger de sa mère, Héra, il décida de lui envoyer ce trône. À peine, eut elle le temps de s'y installer qu'aussitôt des invisibles chaines se refermèrent sur elle.

Tous les dieux de l'Olympe le prièrent de délivrer sa mère. Héphaïstos refusait catégoriquement. Zeus lui proposa alors, de lui offrir Aphrodite en échange; ravi, il délivra aussitôt sa mère du trône d'or. Aphrodite cependant, devient très rapidement la maitresse d'Arès, et Héphaïstos prévenu par Hélios, le soleil qui voit tout, inventa un stratagème pour emprisonner les amants. Aucun prodige technique n’est impossible à réaliser au dieu forgeron. Il construit aussi, la foudre de Zeus, le bouclier d' Athéna, les flèches d'Eros, le chariot en or d'Hélios et les armes d'Achille. Les volcans sont ses ateliers où travaillent avec lui les Cyclopes.

Héphaïstos contribua même à la fabrication de la première femme, Pandore, avec de la terre. Elle sera douée de la vie par Athéna, et parée par les dieux de l'Olympe de toutes les grâces et tous les attraits. Ses inventions techniques ont également étaient décisives et d'un grand secours lors de la Guerre de Troie et de la Gigantomachie.

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