mercredi 6 février 2013

GÉOMÉTRIE SACRÉE DU SYMBOLE (suite 6-7-8-9-10....)

Chapitre 2 
GÉOMÉTRIE SACRÉE DU SYMBOLE
(partie 2)


ÉTOILES ET SYMBOLES DES INITIÉS
Suite...

ÉTOILE À 6 RAMURES

Jusqu’au xve siècle, l’étoile de David ou Sceau de Salomon était un symbole magique protecteur, représenté sur les amulettes. Elle n’est devenue la représentation du judaïsme, comme l’est la croix latine pour le christianisme, qu’après l’expulsion des Juifs d’Espagne au XVème siècle, et grâce au développement de l’imprimerie.

L’étoile à six branches, dans la tradition hindoue, symbolise, soit Brahma, le dieu créateur, soit la trinité hindoue, la trimurti, ou encore est un symbole shivaïte. C'est donc un symbole assez commun en Inde, à forte consonance religieuse et sacrée, à l’instar de la svastika.

Elle représente, selon la tradition juive, l’emblème du roi David et serait aussi bien symbole du Messie (de lignée davidique).

On pourrait dire que l'expression « étoile de David » est historique, tandis que l'expression « sceau de Salomon » a une connotation, une valeur, une ambiance magique. Même dénotation, mais connotations distinctes.

LE SCEAU DE SALOMON

"Le Sceau de Salomon est une figure formée de deux triangles équilatéraux entrecroisés.

Le triangle avec la pointe en haut représente l'être humain qui, par son travail spirituel, s'efforce de tendre vers le monde divin ; et le triangle avec la pointe en bas représente la descente du monde divin qui cherche à le pénétrer de sa lumière. La circulation des énergies d'un monde à l'autre est indiquée par le fait que non seulement les deux triangles s'entrecroisent mais qu'ils communiquent.

« L'unité est la vérité de la création : grâce aux relations qu'ils entretiennent l'un avec l'autre, le haut et le bas, le supérieur et l'inférieur, la matière et l'Esprit doivent devenir un, car dans cette fusion, l'un ne cesse de s'enrichir de l'autre. Ce qui est inférieur est absorbé par ce qui est supérieur, en même temps qu'il en devient aussi le réceptacle matériel."

(Omraam Mikhaël Aïvanhov)

L'Hexagramme étoilé appelé "Sceau de Salomon", "Étoile de David" ou "Bouclier de David" est un tracé très ancien. Il se compose de deux triangles équilatéraux : l’un dirigé vers le haut, l’autre vers le bas.

Le triangle supérieur symbolise Kether (le Père qui est en secret), Chokmah (le Fils) et Binah (l’Esprit Saint de chaque homme).

Le triangle inférieur représente les trois parties sombres qui sont au-dedans de nous-mêmes.

1. Le Désir. Se situe à l’intérieur du corps astral
2. Le Mental qui vit à l’intérieur du Corps Mental
3. La Mauvaise Volonté à l’intérieur du corps de la Volonté consciente ou le Corps Causal

Les six pointes de l’étoile sont masculines et les six angles, les six profondes entrées qui s’enfoncent entre les pointes, sont féminines.

Le Sceau de Salomon est le symbole parfait du Soleil Central. Y sont résumées toutes les mesures zodiacales.

L’intime relation qui existe entre le zodiaque et l’invisible Soleil central, se rencontre dans le Sceau de Salomon. Les douze rayons de la brillante étoile de Salomon cristalliseront, par le moyen de l’Alchimie, les douze constellations zodiacales.


Traditionnellement, le Pentagramme représente symboliquement le microcosme, l'Homme et ses cinq extrémités : quatre membres plus une tête, tandis que l'Hexagramme ou Sceau de Salomon représente symboliquement le macrocosme, le Monde.

En effet, les deux triangles sont supposés désigner l'un la Matière qui monte vers l'Esprit, l'autre l'Esprit qui descend vers la Matière, donc les deux substances de l'Univers (Esprit et Matière) se complétant grâce à deux forces (l'une qui fait descendre, l'autre qui fait monter).

La plus ancienne représentation de l'Octogramme date de 4300 - 3600 av. JC, à Teleilat el Ghassul en Jordanie.

Peu après, chez les Sumériens et Babyloniens, il deviendra l'"Étoile d'Inana" ou "Étoile d'Ishtar", emblème de la déesse de l'amour. Chez les Sumériens il sera aussi le signe "Dingir" qui signifie Dieu. Et dans le Vaudou, une figure semblable est appelée "Étoile d'Ifé".

Les plus anciennes représentations connues du Pentagramme étoilé datent des Sumériens, vers 3000 - 2000 av. JC. Chez eux il était le signe "UB" et il représentait les 5 directions (est, nord, sud, ouest et zénith). Au 4ème siècle av. JC, il sera utilisé pour orner les sceaux de la ville de Jérusalem.

En ce qui concerne l'Hexagramme Étoilé, sa plus ancienne représentation a été retrouvée sur un Sceau de Sidon (en Phénicie / Liban) datant du VIIème siècle av. JC et appartenant à un certain Josuhua ben Assayahu (joshua ben Asaïah).

Dés le III ème siècle av. JC au moins, l'Hexagramme étoilé est déjà connu en Inde où il est appelé "Sat-Kona".

Il sera ensuite employé pour composer de nombreux mandalas / yantras par les Indouhistes et les Bouddhistes.

Les seuls symboles qui apparaissent à l'époque hellénistique sont la Ménorah (le chandelier à sept branches) et les deux lions de Juda entourant L'Arche de la Torah ou L'Arbre de vie.

En Judée, c'est seulement à l'époque de la domination romaine que l'Hexagramme devient un motif ornemental assez fréquent. On le trouve ainsi à Betel sous Hérode.


Par la suite l'Hexagramme étoilé se répandra dans tout l'Empire Romain comme élément décoratif, probablement porté par les "missionnaires" Juifs et Chrétiens.

Pour les Juifs, les six branches du Sceau de Salomon représentent les six jours de la création du monde, et le point central représente le 7ème jour où Dieu s'est reposé. Ou alors les 6 sommets des triangles plus leurs 6 intersections représentent les 12 tribus d'Israël.

Pour les kabbalistes, le triangle pointe en haut symbolise L'Esprit"rua'h", le souffle divin qui, après la mort, monte au ciel. Et le triangle pointe en bas symbolise l'âme "nèphèsh", le souffle vital qui, après la mort, descend dans le monde souterrain du Schéol.

Pour les Chrétiens, les 6 branches du Sceau de Salomon peuvent symboliser deux fois la Trinité. L'un des deux triangles représente le bien et pointe en haut, vers le paradis et l'autre représente le mal et pointe vers le bas, vers l'Enfer.

En Inde les deux triangles représentent le positif et le négatif, le masculin et le féminin, le dieu Shiva et Shakti. 

Le tracé des deux triangles peut d'ailleurs être décomposé pour former les symboles des quatre éléments: la Terre, l'Eau, l'Air et le Feu.

Les alchimistes disent que l'union des deux triangles représente l'union des éléments pour former l'"Eau incandescente"

LA ROUE DE L’ÉTERNITÉ



Le symbolisme de la Roue arménienne de l'Éternité située souvent à l'intérieur de l'étoile de David

Quel magnifique symbole traditionnel que la Roue arménienne de l'Immortalité !

Tombe en marbre du Grand Prince Hasan Jalal Vahtangian (1214-1261).

« Les Arméniens ont représenté la roue de l’éternité à l’intérieur d’une étoile à six branches depuis des temps immémoriaux… C’est certainement le plus emblématique parmi les nombreux anciens symboles arméniens.

Dans certains cas, les Arméniens ont représenté la roue de l’éternité à l’intérieur d’une étoile à six branches.

La plupart des gens aujourd’hui associent l’étoile à six branches (hexagramme) avec l’étoile juive de David (Magen David), comme le symbole moderne de l’identité juive et du judaïsme.

En 1948, elle a même été adoptée comme symbole sur le drapeau officiel de l’État d’Israël.

Selon Wikipédia : « Son utilisation en tant que symbole de la communauté juive remonte au XVIIème siècle. » Cependant, comme beaucoup d’autres aspects de la culture arménienne, peu de choses ont été écrites au sujet de l’utilisation arménienne de l’hexagramme. Même si son utilisation est fréquente dans la science, dans l’art, l’architecture, la décoration, et a même été étendue à travers l’histoire à des fins religieuses...

Historiquement les Arméniens sont des mathématiciens, des architectes qualifiés et des artisans. La géométrie a toujours été une spécialité pour les Arméniens.

Les Arméniens avaient une connaissance ancienne et raffinée de l’astronomie et ont pu prédire les événements astraux. Les plus anciens observatoires connus sont situés en Arménie (tel Karahunj 4200 ans avant l’ère commune). 2800 ans avant l’ère commune, l’observatoire de Metsamor a permis aux Arméniens ancestraux de développer la géométrie à un niveau tel qu’ils ont pu mesurer les distances, latitudes et longitudes, envisager la terre comme ronde, et ils prédisaient les éclipses solaires et lunaires environ 1000 ans avant que les Égyptiens aient commencé à faire la même chose.

L’architecture arménienne est souvent géométrique avec une précision mathématique – lignes droites reliant des colonnes.

La géométrie de l’architecture arménienne a résisté à l’épreuve du temps en conservant de nombreux bâtiments anciens dans une région dominée par la guerre, la pauvreté et les catastrophes naturelles.

Des villes fortifiées et des temples ont été excavés en Arménie (dont certaines remontent à – 7000 ans) ce qui montre une prise de conscience remarquable de l’utilisation de la géométrie dans la construction des édifices sacrés, en utilisant un système complexe de carrés, de rectangles, de cercles, de polygones avec des motifs qui se croisent.

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La géométrie est la conséquence de l’étude des lois naturelles.

Doté d’une telle connaissance, on peut construire des structures, créer des dispositifs et prédire des événements astraux.

Ces formes géométriques étaient considérées comme magiques par les Anciens, car sans la géométrie, vous ne pouvez pas construire quelque chose, et sa connaissance était la clé de la survie, et était considérée comme une clé pour débloquer les secrets de l’univers.

Cet amour pour la création / construction a permis aux Arméniens au début de valoriser des formes géométriques et des symboles en leur donnant une place prépondérante dans la culture arménienne.

Parmi les nombreux symboles les Arméniens ont utilisé l’étoile à six branches à des fins architecturales.

Les Arméniens au début pensaient que ce symbole détenait des pouvoirs magiques et l’ont incorporé dans l’architecture, l’astronomie et l’art sacré.

Ce qui atteste que de nombreuses églises arméniennes sont construites sous forme d’une étoile à six branches, l’utilisation d’hexagrammes pour soutenir un dôme ou simplement comme décoration sacrée pour protéger l'église.



Cathédrale à Etchmiadzin 303 ap. J.-C.

La première cathédrale arménienne et la plus importante, celle d’Etchmiadzine (303 après J.-C., construite par le fondateur du christianisme en Arménie) est en fait décorée avec de nombreux types d’hexagrammes ornés.

Certainement l’exemple le plus célèbre de l’utilisation dans l’architecture d’un hexagramme, est celui que l’on peut admirer dans l’église arménienne du XIIème siècle – la cathédrale de Saint-James à Jérusalem.



Eglise arménienne de la citadelle du Palade d' Ani - 622 ap. J.-C.



Couverture en cuir - 1577 ap. J.-C. (Collec Grigor Khach'ets) Venise, San Lazzaro.
Bibliothèque des Mekhitaristes



Décoration extérieure - XIIIème siècle ap. J.-C. - Monastère de Noravank – Arménie. 

Les Arméniens ont été familiarisés avec ce symbole depuis une époque immémoriale et cela est devenu plus clair lorsque la plus ancienne représentation connue d’une étoile à six branches (datant du 3ème millénaire avant l’ère commune.) a été découverte dans le tumulus d’Ashtarak à « Nerkin Naver » (en Arménie). Cela a été confirmé par une série d’analyses des artefacts au radiocarbone, menées par des laboratoires en Allemagne et aux Etats-Unis. Un manche de poignard orné d’une étoile à six branches a été retrouvé enterré dans un tertre funéraire contenant plus de 500 tombes.

Comme les gens qui aiment construire et créer, les Arméniens ont toujours valorisé la science.

La Géométrie en particulier a une longue histoire dans les arts arméniens, la religion ainsi que dans les sciences.
Tandis que l’utilisation des hexagrammes (comme je l’ai démontré) a été importante tout au long de l’histoire arménienne, il existe de nombreuses autres formes géométriques et de symboles de premier plan dans la culture arménienne.

La géométrie est après tout liée à la culture arménienne.

L’Étoile Arménienne" (à huit branches), quant à elle, est le symbole le plus important de l’ésotérisme arménien. Et comme l’étoile à 6 branches, elle est aussi ouvent associé à la "roue de l’éternité".

En conclusion, les éléments suivants sont quelques exemples d’utilisation de l’hexagramme dans l’ancienne Arménie.

C'est un chiffre oblong: 2 rangées de 3 pions, produit de deux nombres successifs:
2 x 3 = 6.

C'est un chiffre triangulaire:
1 + 2 + 3 = 6

Mais aussi, produit des nombres successifs:
1 x 2 x 3 = 6

C'est donc le premier nombre parfait: nombre égal à la somme de ces diviseurs. Les suivants sont 28 et 496. 

" Six " représente les différents paliers occupés par les êtres vivants:

1 - spermes ou graines
2 - plantes
3 - animaux
4 - êtres humains
5 - daimones: médiateurs entre humaines et les dieux
6 - dieux

LA "BELLE ÉTOILE" :

L’Hexagramme (formé de deux triangles en sens opposés) représente le Dogme absolu d’Hermès, « Ce qui est en haut et comme ce qui est en bas », – la Loi éternelle (macrocosme = microcosme), solide, inamovible, et, par conséquent, l’univers matériel, – au lieu que le Pentagramme représente la victoire de l’Esprit sur ce même univers matériel (le cinquième élément [Esprit] dominant les quatre autres [Feu, Eau, Air, Terre, qui, lorsqu’ils sont équilibrés, représentent le monde phénoménal, la matière].)

Il existe toutefois un point curieux de Magie, qui veut que le plus sacré de tous les signes se trouve être également une étoile à six branches : l’Hexagramme unicursal (tracé d’un seul trait) qui représente l’identité absolue du divin, de l’humain et du matériel, – un peu à la manière des trois triangles enchevêtrés par lesquels nous autres wotanistes représentons l’analogie entre les trois mondes, mais en plus saisissant.

Les Adeptes appellent ce symbole sacro-saint la "Belle Etoile", et le grand arcane qu’il exprime fit déclarer un jour à un homme de science : "Ainsi donc, selon que vous tracez un hexagramme en un trait ou en deux traits, vous vous retrouvez tout en haut (la Magie) ou tout en bas (le judaïsme) de la spiritualité."

L’Hexagramme bicursal (symbole babylonien, auquel les juifs ont accolé le nom de Salomon, puis celui de David, et qu’ils ont choisi comme emblème à cause précisément de sa solidité matérielle, séduisante pour une peuplade hors-caste ; car les juifs aspirent à la solidité matérielle comme un étron, flottant dans la cuvette, a pour idéal suprême le rectum au-dessus de lui), cet Hexagramme, dis-je, signifie : « Le Macrocosme est comme le Microcosme, et le Microcosme est comme le Macrocosme », alors que l’Hexagramme unicursal signifie : « Macrocosme et Microcosme sont une seule et même manifestation de l’énergie primordiale ».

Ou bien : « Les lois de la nature sont les lois divines ». 

Ou encore, même si je ne fais que ressasser l’évidence : 
Wotan est à l’univers ce que l’énergie est au monde et la force vitale au corps humain,
Frigg est à l’univers ce que la voûte céleste est au monde et le cerveau au corps humain,
Baldr est à l’univers ce que le soleil est au monde et le cœur au corps humain,
Thor est à l’univers ce que l’air est au monde et les poumons au corps humain,
Freyja est à l’univers ce que la lune est au monde et le ventre au corps humain,
Freyr est à l’univers ce que la terre est au monde et les fonctions reproductrices au corps humain,
Loki est à l’univers ce que les microbes, virus, parasites, etc, sont au monde et les excréments au corps humain.

Aussi la Belle Etoile est-elle le symbole suprême ; le Pentagramme est-il le symbole tout-puissant ; l’Hexagramme bicursal est-il la base solide. N’est-ce pas, du reste, la meilleure illustration du principe résumé par l’étoile à six branches que le signe suprême et le signe de base soient les mêmes :) ?

Nos Mages savaient (longtemps avant les juifs et les publicitaires) que celui qui ne se soucie pas du sens d’un symbole en subit la puissance, et que celui qui connait ce sens domine le monde grâce à lui… 

Hommage au Père des Runes de qui provient toute sagesse !

ÉTOILE À 7 RAMURE
(article encore incomplet... plus d'infos, très bientôt...)


L'étoile à sept branches (en occitan, estela de las sèt brancas ou astrada) est un symbole ayant la forme d'une étoile dont les branches sont au nombre de sept.

Le Félibrige a été fondé le 21 mai 1854 sous la tutelle de l'étoile car il s'agissait du jour de la fête d'Estelle.

Frédéric Mistral a voulu que l'étoile à sept branches guide les poètes.


Selon le Parti de la Nation Occitane, l'étoile à sept branches représente les sept régions : le Limousin, l’Auvergne, le Dauphiné, la Gascogne, le Languedoc, la Provence et la Guyenne.



Guyenne



drapeau national de la Jordanie

L'étoile à sept branches est également l'une des composantes, notamment, du drapeau national de la Jordanie.

Elle se retrouve aussi sur les drapeaux de l’Australie (où il représente sept territoires), de la nation Cherokee, et l’Irak (de 1921-1959, où deux étoiles représentaient les quatorze provinces), de la Jordanie (sept premiers versets du Coran).

Une telle étoile à sept branches figure sur le linteau de la porte latérale de l'église de Salon, village aubois.

SYMBOLE RELIGIEUX ET OCCULTE DE l’ÉTOILE À SEPT BRANCHES


L'heptagramme est utilisé comme symbole dans plusieurs traditions religieuses et occultes

Le premier heptagramme (7/2) est un symbole utilisé dans la tradition kabbaliste, puis par Aleister Crowley et l'Ordo Templi Orientis qui le désignent sous le nom d'« étoile (ou sceau) de Babalon », déesse de Thelema.

Le second heptagramme (7/3) est connu chez les Wiccans sous le nom d'« étoile elfique » ou « étoile féerique », et constitue un symbole sacré pour les adeptes de la tradition Wicca féerique.


Parallèlement, il a été adopté comme un signe distinctif par les membres de la sous-culture Otherkin.

La Blue Star Wicca utilise également ce symbole sous le nom de « septagramme ». Cet heptagramme est également utilisé comme un symbole de puissance magique par d'autres cultes « païens ».

La Wicca de la Nouvelle Lune, instituée par Léa Kim Stewart et qui pratique la Magie Indigo, a aussi adopté le symbole de l’Étoile Elfique bleue (indigo).

Dans la tradition chrétienne, l'heptagramme représente les sept jours de la création, et est devenu un symbole permettant de repousser le Mal.

Dans nombre d'autres religions, tout comme le chiffre 7 en général, l'heptagramme est le symbole de la perfection divine.

Enfin, dans la culture alchimique, une étoile à sept branches représente généralement les sept planètes du système solaires qui étaient les seules connues des anciens alchimistes.

En vérité, il ne faut pas se le cacher, de nos jours, l’Étoile à 7 branches est surtout un symbole utilisé par les pratiquants de magie ou les adeptes du paganisme...

Elle est une figure magique puissante, connecter directement aux domaines régit par le Soleil...

L’Étoile à 7 branches exprime la magie du « septenaire ». C’est un système ésotérique qui permet magie, et divination...

Les Véritables Enseignements de la Tradition de Tarot nous apprennent qu’il y a « La Cause Première », les « Causes Secondes », et enfin les « Causes Résultantes »...

Ainsi, la Cause Première (« 1 »), la plus puissante, est la plus proche de l'Absolu dans le manifesté (1 + 7 = 8). Le « 8 » étant symbole d’équilibre et d’harmonie. Le « 7 » est symbole d’évolution, de travail d’accomplissement.

Les Véritables Enseignements de la Tradition de Tarot dit : « 1 » comme Dieu, « 7 » comme la prière et l’œuvre dévoué à Dieu, en accord avec Dieu. 8 comme représentant l’ordre Céleste et Les Lois Ultimes qui unissent Les Lois des Hommes, aux Lois Célestes.

Les Causes Secondes, également indiquées par rithème, sont au nombre de sept... Elles constituent le second niveau de puissance et sont évoquées par Heptagramme et par les 7 génies planétaires qui lui sont associés.

Ces sept Causes Secondes se retrouvent dans la Kabbale : elle évoque les 7 lettres doubles de l'alphabet hébraïque par le truchement desquelles Dieu créa "les astres dans le monde, les jours dans la semaine, les ouvertures dans l'homme".

Le troisième niveau de puissance est celui de notre monde. Il résulte de l'action des précédents niveaux à l'exception de la zone concernée par le libre-arbitre de l'homme. Ce sont les « Causes Résultantes » des destinées, de nos choix et de nos actes...

La Franc-Maçonnerie fait, pour sa part, grand usage du nombre 7, notamment à plusieurs degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté... Encore plus spécifiquement le nombre « 17 », car il s’agit en effet du 17ème niveau d’accomplissement de l’initié (dit la 17ème Marche)... Et symboliquement cette initiation est figurée par un motif réalisé en marquant les coins d'un heptagone.

À noter que le 17ème Degré est le « Degré de Chevalier d'Orient et d'Occident » : il évoque l'union des croisés d'Occident avec les initiés d'Orient qui, sous la conduite de Garimont, patriarche de Jérusalem, formèrent un corps armé pour la défense et la protection des pèlerins visitant la Terre Sainte.

Parmi ces Ordres Secrets ont retrouve d’ailleurs les maîtres qui enseignent les Véritables Enseignements de la Tradition de Tarot, desquels j’ai reçu moi-même mes enseignements.

Cette école a pour emblème (entre autre) une étoile à 7 branches... Elle symbolise évidemment la magie du septénaire.

Dans "le mystère des cathédrales" de Fulcanelli, sur l'une des illustrations on voit une image montrant trois hommes pointant leur doigt en direction d'une étoile à sept branches. Cette étoile est apparemment un des signes qui indique que le processus alchimique est sur la bonne voie.

L'étoile a 7 branches est en rapport avec la déesse SECHATT (SEFEKH = 7). C'est le nombre de la conception dans son aspect le plus secret. Elle exprime la capacité d'engendrer par et dans le secret.

Si l'on en croit Cornélius Agrippa, une triple hiérarchie de Puissances régit l'Univers.

LA SIGNIFICATION DU SEPTAGRAMME, L'ÉTOILE À 7 BRANCHES



Heptagramme, l'étoile à 7 branches

L'heptagramme est utilisé comme symbole dans plusieurs traditions religieuses et occultes, par les kabbalistes, les templiers, les wiccans, ou de nombreux cultes païens par exemple.

Dans la tradition chrétienne, l'heptagramme représente les sept jours de la création, et est devenu un symbole permettant de repousser le Mal. Cette explication est généralement avancée pour expliquer la forme primitive des étoiles de shérif aux États-Unis, qui comptaient originellement sept branches.

Dans nombre d'autres religions, tout comme le chiffre 7 en général, l'heptagramme est le symbole de la perfection divine. Enfin, dans la culture alchimique, une étoile à sept branches représente généralement les sept planètes du système solaires qui étaient les seules connues des anciens alchimistes.

Ces 7 branches peuvent représenter, selon la tradition :

1. Pouvoir , vonlonté et détermination
2. Amour inconditionel , sagesse et évolution
3. Savoir et l'intelligence
4. Harmonie et tranquilité
5. Pouvoir du mental et des sciences
6. Dévotion et honnêteté
7. Pouvoir de la Magie

Ou :

1. L'élément Feu
2. L'élément Air
3. L'élément Eau
4. L'élément Terre
5. La Vie
6. La Lumière
7. La Magie

Ou bien encore les 7 vertus, la vie morale :

1. La foi
2. L'éspérance
3. La charité
4. La justice
5. La prudence
6. La force
7. La tempérance

Ou les 7 étapes de la voie mystique menant à l'illumination, symbolisées par Attar ("La Conférence des oiseaux") par sept vallées :

1. talab, la recherche, la demande
2. Ishq, l'amour
3. Ma'refat, la connaissance
4. Isteghnâ, le détachement, l'indépendance
5. Tawhid, l'unité, l'unicité de Dieu
6. Hayrat, la stupéfaction, l'émerveillement
7. Faqr et Fana, la pauvreté/le dénuement et l'anéantissement/la mort mystique

Ou les 7 états de la matière, les 7 degrés de la conscience, les 7 étapes de l'évolution:

1. conscience du corps physique : désirs apaisés de façon élémentaire et brutale
2. conscience de l’émotion : les pulsions se compliquent de sentiment et d'imagination
3. conscience de l'intelligence : le sujet classe, ordonne, raisonne
4. conscience de l'intuition : les relations avec l'inconscient se perçoivent
5. conscience de la spiritualité : détachement de la vie matérielle
6. conscience de la volonté : qui fait passer le savoir dans l'action
7. conscience de la vie : qui dirige toute activité vers la vie éternelle et le salut

Ou les 7 jours de la semaine, les 7 planètes, les 7 degrés de la perfection, les 7 chakras, les 7 lettres de V.I.T.R.I.O.L., la rose aux 7 pétales, les 7 têtes de l'hydre, les 7 couleurs de l'arc-en-ciel...


Le nombre 7, associant le nombre quatre (qui symbolise la terre et ses quatre points cardinaux, la matière) et le nombre trois (symbolisant le ciel, la trinité) ou le nombre 1 (le principe créateur, l'unité) et le nombre 6 (symbole de la perfection, nombre de la Genèse, le « Sceau de Salomon ») ou encore le nombre 5 (le pivot, l'équilibre, l’axe reliant le macroscome/univers/ciel au microscosme/être humain/terre) et le nombre 2 (la fusion, les 2 parties d'un tout, opposées mais indissociables), représente la totalité de l'univers en mouvement ou d'un dynamisme total.

On prête d'ailleurs à Hippocrate cette maxime :

"le nombre sept par ses vertus cachées maintient dans l’être toutes choses;
il dispense vie et mouvement, il influence jusqu’aux êtres célestes."

LE SEPT




Les sept péchés capitaux gloutonnerie, paresse, luxure, vanité, colère, envie, avarice -sont la contrepartie des trois vertus théologales et des quatre vertus cardinales.

La Gnose Chrétienne du Paraclet, enseignée par Aristide de l’Espinay parle de : 7 démons intérieurs à combattre et de 7 Vertus qui servent à combattre ses démons... C’est exactement ce que nous rapportent les enseignements traditionnel du Tarot, duquel les préceptes procèdent de la science des 3 septénaires... Précisément, les 7 royaumes (7 personnalités), les 7 oppositions (démons intérieurs) et les 7 vertus (aptitudes et mérites).

La Figure de L’Étoile à 7 branches est aussi identifiée à une multitude de principes religieux ou ésotériques...

Les 7 dons du Saint-Esprit , le chandelier à 7 branches, les 7 sacrements, Les 7 âges de la vie, les 7 vertus du bushido, les 7 péchés capitaux, les 7 jours de la Création, les 7 sceaux de l'Apocalypse, les 7 trompettes de l'Apocalypse, les 7 fléaux de l'Apocalypse, la bête à 7 têtes de l'Apocalypse, les 7 douleurs de la Vierge, Miroir brisé = 7 ans de malheur, les 7 œuvres de miséricorde, les 7 vertus, les 7 démons, les 7 étoiles de la Grande Ourse, les 7 étoiles de la Petite Ourse, 777, les 7 piliers de la Sagesse, les 7 planètes des Anciens, les 7 portes de l'Enfer, la classification de l'Homme en 7 niveaux, le jour et l'année sabbatique, les 7 phases de l'expansion de l'Univers, les 7 sages de la Grèce, 7 chakras, les 7 tours autour de la pierre sacrée, les 7 Archanges, les 7 paroles du Christ en croix , les 7 filles d'Ève...

Sept est un chiffre sacré représentant l'union de la divinité (3) et de la terre (4). Chacune des quatre phases de la lune dure sept jours et il y a sept jours dans la semaine.

Les sept notes de musique

Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si

C'est à Newton qu'on attribue le découpage des intervalles sonores de la gamme musical. Vous savez, c'est celui qui fait tomber les pommes des arbres ! Il a en tout cas établi une correspondance entre les sept couleurs obtenues à travers un prisme (l'arc en ciel) et la tonalité des sons. On doit par ailleurs leurs noms au bénédictin Gui d'Arezzo, qui se servit des premières syllabes des sept vers de la première strophe d'un hymne à saint

Jean-Baptiste pour créer la gamme diatonique :

Ut queant laxis
Re sonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum
Solve polluti
Labii reatum
Sancte Iohannes

(Ut deviendra plus tard Do)

Pour les musiciens : Do Mi Si La Do Ré, Sol Fa Si La Si Ré !

Mais encore... il n'y a pas que les 7 notes de musique qui nous rappellent que le chiffre 7 est intimement lié à ce qui régit l’univers des ondes et gammes... même dans les concepts qui se forgent dans notre esprit...

On retrouve encore les 7 cordes de la lyre , les 7 voyelles de l'alphabet grec , les 7 couleurs de l'arc-en-ciel , les 7 jours de la semaine , Blanche-Neige et les 7 nains , les 7 merveilles du monde , les 7 arts libéraux , les 7 vies d'un chat, les 7 Pléiades, Les 7 contre Thèbes, la rose aux 7 pétales, les 7 mercenaires, les 7 samouraïs, le jeu des 7 familles, les 7 Antonins, les 7 arts, les 7 boules de cristal de Tintin, les 7 chevaux de Surya, le pH neutre : 7, les 7 collines de Rome, les 7 océans, les 7 continents, les 7 montagnes, les 7 unités de base du système international, les 7 femmes de Barbe-Bleue, les 7 femmes de Barberousse, les 7 systèmes cristallins, les bottes de 7 lieues, le petit Poucet, Être au septième ciel, les 7 diacres, la flûte de pan, le jeu des 7 erreurs, Groupe des Sept, Sinbad, la légende des 7 mers, James Bond 007, les 7 couleurs simples, les 7 odeurs primaires, Tourner 7 fois sa langue avant de parler , le socle de la statue de la Liberté..etc...

Selon la philosophie hindoue, le corps renferme sept roues, ou chakras, qui sont des centres d'énergie et représentent les différents niveaux de conscience, depuis la survie corporelle jusqu'à l'illumination spirituelle.

Le "sept" est appelé la Vierge, car il ne peut être engendré par aucun couple de la décade et sa multiplication par tout autre chiffre que le " un " produit un résultat hors de la décade sacrée? c'est-à-dire supérieur à dix.

Pourtant, multiplié par le " quatre " sacré, il donne 28, le second nombre parfait.

LA "MENORA"
Les branches du chandelier juif représentent les sept jours de la semaine mais aussi le soleil, la lune et les cinq planètes principales. Les trois bras en U représentent la sagesse, la force et la beauté...

au sujet de la Menora consultez le document, ici (en cliquant sur l'image)


ÉTOILE À 8 RAMURES
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Avant d'aborder les domaines concernant l'étoile à 8 pointes, je tiens à préciser que toutes tentatives de rendre son sens précis, ou d'en trouver les origines, ne peuvent être qu’hypothétiques et provisoires. En effet, ce symbole très ancien de la croix à huit branches, ont été utilisés au cours de l’histoire et des civilisations avec des sens entièrement différents.

C’est pourquoi je propose un plan en trois parties : la signification géométrique, l’étoile à huit branches dans les traditions religieuses, dans l’art, puis dans le christianisme.

L’Étoile d'Ishtar, Astarté

1. La signification géométrique.

L’étoile à huit branches est formée de deux étoiles à quatre branches entrelacées. Ce motif géométrique, très facile à réaliser, revêt un rôle décoratif évident.

Du fait de cette construction, la symbolique de l’étoile à huit branches doit aussi être comprise à partir de celle de l’étoile à quatre branches, qu’elle redouble. L’étoile à quatre branches peut représenter les quatre éléments (eau, feu, terre, air) ; l’étoile à huit branches signifie alors en plus les quatre mélanges qui peuvent se faire entre ces éléments premiers. L’étoile à quatre branche représente les quatre point cardinaux, et l’étoile à huit branches les directions intermédiaires : nord-ouest, nord-est, sud-ouest, sud-est.

Pour dessiner une étoile à quatre ou huit branches, on part de carrés auxquels on ajoute des pointes ou triangles. L’étoile à huit branches symbolise donc à la fois l’origine (le carré) et ce qui sort ou émane de cette origine ou source (les pointes). C’est pourquoi elle a pu être interprétée comme un symbole de Dieu qui est la source de toute chose, ou bien plus généralement comme un « symbole de la source » (de la vie, etc…)

Une autre figure d'étoile à huit branches est formée de deux carrés entrelacées. Ce motif géométrique, aussi très facile à réaliser, revêt un rôle le plus souvent "architectural".

En vérité, il s'agit d'une des formes géométriques les plus utilisés en architecture en ce qui concerne les figures basées sur le chiffre "8"... L'étoile à pointe élongée est le plus souvent associée à Ishtar, tandis que l'étoile dite "architecturale", plutôt utilisé à prime abord par des mathématiciens et des scientifiques,  fut associé à la foi au Christ. Cette figure est aussi une forme géométrique sacrée ayant un grand pouvoir d'émission d'ondes.

2. L’étoile à huit branche dans les traditions religieuses : un symbole astral.



Dans la plupart des civilisations, l’étoile à huit branches représente un astre (lune, soleil, planète, étoile, comète, etc...)


Étoile de la déesse Ishtar

Les plus anciennes étoiles à huit branches sont attestées en Mésopotamie, dans la civilisation babylonienne, où elles sont le symbole de la déesse Ishtar, déesse de l’amour, de la procréation et de la guerre, qui régit la vie et la mort. Ishtar représente la planète Vénus, l’étoile du Berger. Pour certains, le nombre 8 associé à Ishtar évoquerait le fait que la planète Vénus a un cycle de huit ans en astronomie.

Dans des civilisations du monde entier, comme chez les Indiens du Canada, l’étoile à huit branches représente le soleil rayonnant dans toutes les directions. À noter que beaucoup d’ex-républiques de l’Union soviétique, aujourd’hui indépendantes, utilisent dans leurs drapeaux une étoile à huit branches symbolisant le soleil (par exemple le drapeau de la république d’Udmurtia). Les nationalistes et nazis, imprégnés de paganisme et de mythe solaire, mettent aussi en avant cet aspect du symbole (croix dite celtique, etc…)

Enfin, il faut noter la présence de l’étoile à huit branches sur le 17e arcane du tarot, l’étoile, symbole de l’aide (connaissance, rédemption) venue du ciel.

3. Dans l’art religieux. La signification architecturale.

Dans l’Islam, il est dit que huit anges supportent le trône de Dieu. Plusieurs mosquées ont un plan fondé sur le chiffre 8, et notamment la mosquée Al-Aqsa ou du rocher, qui se trouve à Jérusalem sur l’emplacement supposé du temple de Salomon.

Par exemple, l’Eglise de l’Hôpital St-Blaise, au pays basque, a une coupole faite de huit parties, de même que l’Eglise Ste-Croix d’Oloron Ste-Marie. On dit parfois que ces édifices sont sous influence architecturale islamique.

Les Templiers ont également construit des églises octogonales. Selon certaines sources, ils s’inspiraient peut-être de la mosquée du dôme du Rocher dont ils croyaient le plan conforme à celui du temple de Salomon.

A partir de la Renaissance, la forme de la croix à huit pointes est donnée à des plans de cité idéale, notamment par l’architecte Filarète.

Il faut aussi noter que pour Vauban l’étoile à huit branches était une des formes les plus abouties de la fortification, celle qui permettait d’offrir le moins de prise possible aux projectiles ennemis.

L’étoile à huit branches dans la symbolique chrétienne.
L’étoile de Bethléem qui guida les rois mages, est généralement représentée comme une étoile à huit branches dans l’art sacré. De ce fait, elle devient le symbole de la nativité du Christ et de la rédemption qu’il apporte aux hommes.

Il est à noter que sur les premiers tarots, l’arcane 17 ne montre pas l’étoile en compagnie d’une jeune fille mais des astrologues, et parfois les trois mages.
Parfois, l’étoile à huit branches représente aussi le christ glorieux et ressuscité.

L’étoile à huit branches est aussi en lien avec la symbolique chrétienne du nombre 8 : ainsi, pour les Pères, après les sept jours de la création, il existait un huitième jour qui symbolisait le jugement et le retour du Christ à la fin des temps. Dans ce cadre le 8 symbolise la destinée future de l’humanité. Il est aussi à noter, dans cet ordre d’idée, que les font baptismaux ont souvent une forme octogonale, symbolisant la naissance du « nouvel Adam ».

Durant le Moyen-âge jusqu’à l’époque contemporaine, on a représenté l’Étoile du Soir au Proche-Orient par une étoile à huit pointes ou par une fleur à huit pétales. Pourquoi huit ?

Tout d’abord, souvenons-nous que Vénus-Ishtar est visible sous ses deux cycles de 245 ou 247 jours ce qui équivaut à 8 cycles lunaires... On pouvait apercevoir l’étoile du matin avec la nouvelle lune huit fois avant qu’elle ne soit « avalée » par le soleil, c’est-à-dire rendue invisible par la lumière du soleil.

Ensuite, il faut 8 années pour que Vénus accomplisse son cycle complet autour du zodiaque. C’est ainsi que cette étoile à huit pointes a été associée à Inanna-Ishtar, la planète Vénus autrement dit, en Mésopotamie.

Inanna et l’Étoile à Huit Pointes (en haut au milieu)

Nous voilà arrivés au bout de notre voyage. Ou plutôt, nous voilà revenus à la source, car si l’on comprend à présent le lien étroit qui existe entre le pentagramme et Vénus, nous comprenons encore mieux le lien avec le symbolisme du huit ainsi qu’avec l’étoile aux huit branches dont dérive l’actuelle Chaosphère de la Chaos Magick.

L’occultisme et la magie se meuvent par cycle depuis le fond des âges de l’humanité, ce que l’on pense découvrir n’est en fin de compte qu’écmnésie ou plutôt qu’anamnèse. Depuis toujours nous avons sous les yeux les symboles de notre pratique magique. Malheureusement, des siècles de dogmes et de voilements initiatiques nous masquent la simplicité de la magie de l’univers… Malheureusement, l’amnésie de la psychédélicurgie chaotique risque bien de nous couper l’accès à ce savoir…

LE HUIT

Premier nombre cubique (2 x 2 x 2), le 8 est considéré comme un nombre parfait.

Premier nombre cube, bien que pair
2 x 2 x 2 = 8

Mais aussi:
2 + 2 + 2 + 2 = 8

Formule si plaisante que les pythagoriciens lui donnèrent le nom de "Harmonie".
La roue de la Vie bouddhiste a huit rayons représentant les huit chemins de l'illumination.

AUTRES ÉTOILES ET FIGURES À 8 POINTES
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L'ÉTOILE À 8 POINTES ET L'ÉTOILE DU TAROT
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L'ÉTOILE "CHAOSPHÈRE" SYMBOLE OCCULTE DU "CHAOS"



L'Étoile du chaos (Chaosphère)

Chaos : En religion, le chaos est l'état de vide et de confusion qui existait avant la création et auquel l'Homme aboutira s'il ne fait pas le bien sur Terre et s'il n'obéit pas aux commandements de Dieu. Le chaos est ce qui précède l'ordre, c'est le désordre complet, l'anarchie, la déchéance. Ce détail de la toile de Jérôme Bosch illustre le chaos qui règne en Enfer.

Magie du Chaos

La Magie du Chaos (ou Chaos Magick) est une nouvelle forme de rituel et de magie, utilisant le saut de paradigmes des états d'inhibition ou d'excitation des états de la conscience, appelés « gnose », et comprenant de manière non limitative, la méditation, le chant, la danse, l'utilisation de la drogue, la douleur ou l'orgasme. Les pratiquants soutiennent qu'ils peuvent modeler la réalité en utilisant cette forme de magie.

Austin Osman Spare était au départ issu de la tradition de la Golden Dawn, et de certains de ses surgeons tel l'O.T.O et l'Astrum Argentum d'Aleister Crowley, mais il brisa ses liens avec eux afin de travailler de manière indépendante. Il développa une théorie et des pratiques qui influenceront, après sa mort, les Illuminates of Thanateros. Spécifiquement, Spare développa l'utilisation des sigils (sceaux), et des techniques impliquant des états d'extase.

Spare fut aussi un pionnier dans le développement des alphabets sacrés personnels, et il fut également un artiste talentueux qui utilisait l'image dans sa technique magique. La majorité des récents travaux sur les sigils sont basés sur les travaux de Spare ; la construction d'une phrase détaillant l'intention magique, l'élimination des lettres doublons, et la recombinaison artistique des lettres restantes afin de constituer le sigil (sceaux). Bien qu'il ne soit pas à l'origine de ce terme, on peut considérer Spare comme le premier Magicien du Chaos.

Après la mort d'Aleister Crowley, la magie telle que pratiquée par la culture occulte en Angleterre tendait à devenir de plus en plus expérimentale, personnelle et de moins en moins liée à des Ordres Magiques.

Les raisons de ceci peuvent se trouver dans la diffusion des anciens secrets concernant la Magie (tout particulièrement avec les œuvres de Crowley et d'Israel Regardie), dans la magie non conventionnelle d'Austin Osman Spare, dans l'influence du Discordianisme, et de la popularité croissante de la Magie causée par le succès de la tradition de la Wicca et de l'utilisation des drogues psychédéliques.

Le terme de Chaos Magick est apparu pour la première fois dans le Liber Null de Peter Carroll, publié en 1978.

Dans ce livre, Carroll formula plusieurs concepts sur la Magie qui différaient radicalement des « mystères magiques » de l'époque de Crowley. Les Magiciens qui s'alignent avec ses idées s'appellent eux-mêmes Chaotes ou Chaoïstes.

Carroll fut également le co-fondateur avec Ray Sherwin du Pacte Magique des Illuminates of Thanateros (IOT), une organisation qui continue encore aujourd'hui ses recherches et le développement de la Chaos Magic(k).

Le Saut de Paradigmes Magiques...

Le concept du saut de paradigmes est sans doute la particularité principale de la Chaos Magick. Elle emprunta ce terme au philosophe Thomas Samuel Kuhn, et Carroll fit de la technique du changement de modèle de magie (ou paradigme) le concept majeur de la Magie du Chaos. Un exemple du saut de paradigme est de pratiquer un rite lovecraftien et dans le rituel suivant d'utiliser des techniques de magie runique. Ces deux paradigmes sont très différents l'un de l'autre, mais tant que le chaote en utilise un, il croit en lui sans réserve jusqu'à ignorer l'existence des autres paradigmes. Le saut de paradigme magique a depuis trouvé sa voie dans les œuvres magiques des pratiquants d'autres traditions, mais la Magie du Chaos reste le terrain où il est le plus utilisé et développé.

Le slogan principal de la Magie du Chaos est « Rien n'est vrai, tout est permis » attribué à Hassan-i-Sabbah et utilisé par Friedrich Nietzsche dans son Ainsi Parlait Zarathoustra. Tout comme le « Fais ce que tu veux sera le tout de la Loi » d'Aleister Crowley cette phrase est souvent mal interprétée dans son sens littéral. Cependant, « Rien n'est vrai, tout est permis » est interprété par les Magiciens du Chaos comme signifiant « il n'existe aucune vérité objective en dehors de nos perceptions; par conséquent toutes choses sont vraies et possibles ».

L'idée est que la croyance est un outil qui peut être utilisé à volonté plutôt que de manière inconsciente. Certains chaotes pensent qu'adopter des croyances étranges est en soi une expérience qui vaut la peine d'être vécue et considèrent que la flexibilité de la croyance est une forme de liberté.

L'état de Gnose

Un autre concept introduit par Carroll est l'état de gnose. Cet état est défini comme étant un état modifié de la conscience qui est nécessaire afin d'œuvrer dans la magie.

L'état de gnose est atteint lorsque l'esprit d'une personne est concentré sur un objet, une pensée, un but et que toutes les autres pensées sont rejetées. Les chaotes développent leur propres méthodes afin d'atteindre cet état.

Les Magiciens du Chaos

Les pratiquants de la Magie du Chaos essayent de rester hors toutes catégories, car pour eux, les points de vue, les théories, les croyances, les habitudes et même les personnalités sont des outils qui peuvent être choisis arbitrairement afin de comprendre ou de manipuler le monde qu'ils voient et créent autour d'eux. Les Magiciens du Chaos sont souvent décrits comme amusants, individualistes, peu sérieux. Ils se décrivent eux-mêmes comme tolérants.

Symboles et dieux...

La Magie du Chaos est unique au sein des traditions magiques dans le sens où elle ne pose aucun symbole ou dieu particulier. Ils préfèrent choisir les dieux et les symboles des diverses traditions existantes afin de les abandonner ensuite pour passer à d'autres systèmes. Il n'existe donc aucun dieu chaote particulier qui puisse être invoqué de manière uniforme par tous les chaotes du monde entier...

Selon le principe que tout peut avoir une signification et que tout peut avoir un pouvoir magique, les rituels de la Chaos Magick sont centrés autour de symboles aussi divers que la couleur octarine, ou Harpo Marx.

Parfois, ils développent temporairement des cultes qui peuvent être compris comme des parodies des traditions magiques établies.

Les déités habituellement associées à la Chaos sont : TiamatErisLoki et Hun Tun.

L'étoile chaote à huit pointes ou (chaosphère) dérive des nouvelles de fantasy de Michael Moorcock.

Un symbole Satanique ?



Étoile du Chaos Satanique "The Beast"



Étoile du Chaos Luciférienne "The Light"

ÉTOILE À 9 RAMURES



L’étoile à 9 branches est très rarement utilisée d’un point de vue architectural, ou ésotérique.

L’étoile à 9 branches n’est pas en corroboration avec les domaines de l’ésotérisme, de l’alchimie ou de l’architecture... Elle ne soutient pas généralement ces principes. Par contre, c’est l’étoile qui préconise, la rigueur et la sagesse... C’est un des symboles de la méditation.

L’étoile à neuf branches est devenue un des symboles du bahaïsme et fut inventée par l'architecte de la Maison d'Adoration baha'ie de Wilmette (près de Chicago, aux États-Unis), Jean-Baptiste Louis Bourgeois (1856-1930).

Le chiffre 9 revient souvent dans cette religion car, selon l’isopséphie utilisée, le mot « Bahá' » a une équivalence numérique de 9 selon la numération Abjad.

Elle est aussi utilisée dans la théorie de l’ennéagramme qui repose sur la distinction de neuf types de personnalités. C'est aussi une référence aux neuf grandes éducateurs de l'humanité reconnus par les baha'is : Krishna, Abraham, Moïse, Bouddha, Zoroastre, Jésus, Mahomet, le Báb et Bahá'u'lláh.

C'est encore une référence au passage au stade de maturité pour l'humanité, car le chiffre 9 contient tous les autres et symbolise la perfection et l'accomplissement.


LES SECRETS INITIATIQUES DU « NEUF »



Le chiffre « 9 » représente le plus souvent la fin d’un cycle, le début de grands changements...

Le chiffre « 9 » est donc parfois associé à l’Apocalypse... Ou signifie encore, le début d’une nouvelle ère...

Ne dit-on pas : « Il faut faire du neuf », en voulant dire qu’il faut passer à quelque chose de nouveau... Le terme « neuf » vient du chiffre « 9 ».

C’est sans doute pourquoi le « 9 » est devenu un des chiffres symbolisant le « New Age ». Il est aussi à la base des principes développés avec l’ennéagramme de Gurdjieff...

Les véritable enseignements traditionnel du tarot nous enseignent que le « 9 » (3 multiplié par lui-même) est le chiffre de la méditation, du recueillement, de la circonspection, de l’examen de soi et de la récapitulation des événements, ce afin de trouver la source de ce qui se déroule au présent et de ce qui risque de se produire dans le futur...

Le 3 a insufflé passion et inspiration à l’initié, le 6 a réunis en lui les opposés complémentaires, et le 9 prescrit la méditation, la circonspection et la sagesse... Le 3 est une comme le feu de vie, le 9 est comme l’eau dormante et le 6 est au milieu cherchant les parfaits équilibre des éléments.

L’HERMITE du tarot précède aussi la fameuse ROUE DE FORTUNE, ce qui indique encore sans nul doute que cet arcane marque l’étape de la fin d’un cycle, de la fin d’une épopée, et suppose une préparation en vue d’éventuels bouleversements, du moins des revirements de situation qui seront dus au destin...

Le chiffre "9" préconise donc, de ce fait, un temps de réflexion, une retraite, un épisode précédant de grands changements sur tous les plans... ou un rite de passages...

C’est pourquoi aussi, le "9" est associé à la sagesse... Il est encore plus précisément associé à la vertu appelé : "Prudence"


Les véritables enseignements traditionnels du tarot enseignent aussi que L’HERMITE est un des arcanes qui fait partie de la suite processionnelle des multiples de « 3 ». Il s’agit de la suite d’arcane 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21. Cette suite dont le système procède du septénaire, est la clé ultime de toutes formes de magies et de donne accès à la divination.

Ainsi, L’HERMITE (9) est intimement lié au PENDU (12).
L’HERMITE est devenu ce vieux sage parce qu’il a procédé à une suite d’épreuves, de rites de passages et d’initiations... Et surtout, avant de devenir cet HERMITE, il lui a fallu nécessairement être LE PENDU.

« Le dieu nordique Odin se pendit neuf jours et neuf nuits à l'arbre Yggdrasil pour découvrir, après dures épreuves, le secret de la sagesse universelle. »

Dans ce simple et bref énoncé, on retrouve effectivement les 7 étapes de l’initiation, avec leurs 7 principes :

Odin = 3, Dieu = 6, Yggdrasil = 9, se pendit = 12, après dures épreuves = 15, neuf jours et neuf nuits = 18, sagesse universelle = 21

Yggdrasil ou Yggdrasill est l'Arbre-Monde dans la mythologie nordique. Son nom signifie littéralement « destrier du Redoutable », le Redoutable (Ygg) désignant le dieu Odin.

Pour les Vikings, les Celtes et les Goths, l'univers est né du vide, du profond abîme (Ginnungagap), avec l'apparition de la polarité primordiale de deux principes complémentaires : feu/glace, chaud/froid, lumière/obscurité.

Leur interaction engendra neuf mondes répartis également en trois sphères : céleste, intermédiaire et terrestre.

Ces mondes étaient soutenus par les branches de l'Arbre du Monde nordique dénommé Yggdrasil.

L'arbre tirait ses éléments nutritifs de trois racines reliées à trois mondes couvrant les trois sphères précédentes et proches des trois sources de la Vie, du Destin et de la Sagesse

AUTRES ÉTOILES ET FIGURES À 9 POINTES




Étoile à 9 pointe du Temple du Rail, à Marrakech

Le pavement avec une rose des vents à neuf pétales et une étoile à 9 branches, comme les 9 lettres de Mar-rak-ech. L'architecte serait-il un disciple de Jean-Baptiste Louis Bourgeois et de la religion Baha'ie ? cela ne serait pas étonnant car cette croyance prévoit une "maison d'accueil pour les voyageurs" au sein de l'Orient de la louange à Dieu.

L'Ennéagramme
J’ai déjà abordé le sujet de l’ennéagramme dans un autre exposé... Ce symbole inventé par Gurdjieff qui se cherche toujours d’antiques origines...

La figure de l’ennéagramme a gagné beaucoup en popularité depuis les ouvrages d’Ouspenski... L’ennéagramme est largement utilisé aujourd’hui par les adeptes du  "Nouvel Âge".. Une masse considérable de livres sont publiés à son sujet, et font éloge de son emploi..

Le chiffre 9, encore une fois, semble vouloir symboliser l’avènement d’un "Nouvel Âge"...

Pour de plus amples détail sur l’ennéagramme...
C’est par ici (cliquez sur l’image) :

ÉTOILE À 10 RAMURES
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Le motif de l'étoile à 10 branches a été occasionnellement utilisé dans l'art, l'étoile à 10 branches des bijoux de l’impératrice Elisabeth (Ce joyau original est maintenant exposé en permanence au Musée Sisi.)

En vérité, la figure de l’étoile à dix rayons est rare, mais c’est qu’elle est plutôt représentée le plus souvent comme une « roue »...

C’est, bien évidemment la fameuse ROUE-DE-FORTUNE, arcane 10 du Tarot...
À ce sujet vous pouvez consulter l’exposé sur « LA ROUE » (ici)

LE NOMBRE « DIX »


Le nombre 10 occupe une place considérable dans les mathématiques actuelles et la vie quotidienne en raison de l'utilisation du système décimal. Ce nombre correspond généralement au nombre de doigts des mains d'une personne. Donc. comme le nombre des doigts, 10 est la base de la plupart des systèmes numériques.

Le chiffre romain pour dix est X (qui ressemble à deux V [le chiffre romain pour 5] mis ensemble) ; on suppose que le V pour cinq est dérivé d'une main ouverte.

Dix est un nombre composé, ses diviseurs propres sont 1, 2 et 5, c'est un nombre semi-premier.

Un polygone de dix côtés est un décagone, et 10 est un nombre décagonal. Mais c'est aussi un nombre triangulaire et un nombre triangulaire centré

Dans la Bible, il y a les dix commandements et les dix plaies d'Égypte. Selon certaines théories, le 10 est, dans le système décimal, le symbole du retour à l'unité.

Il est aussi très présent comme symbole chez de nombreux auteurs, à commencer par ceux de la Bible (citons les Dix Commandements et les dix plaies d'Égypte).

Voir aussi le symbolisme de Pythagore qui pensait que le 10 = 1 + 2 + 3 + 4.

Le dix symbolise la valeur ultime et nécessaire de la limite et de la forme, opposée à la non-limite et au chaos.

Les chiffres précédents de la décade étaient identifiés aux dieux, le « dix » signifiait la somme des pouvoirs divins maintenant la cohésion du cosmos.

Issu du latin « DECEM », il donne suite à de nombreux autres mots :

Décembre pour le dixième mois de l'année (avant l'introduction de juillet et août).

Décade qui peut représenter 10 jours. Attention aux faux-amis, en anglais, decade signifie décennie (voir ligne suivante).

Décennie pour une durée de 10 ans (adjectif : décennal, par exemple : une garantie décennale).

Décimation du latin DECIMUS (la dixième partie de quelque chose).

Décapode pour les animaux ayant 10 pieds ou pattes.

Aux échecs, chaque côté peut avancer les huit pions pour avoir un total de dix fous, ou de dix cavaliers, ou de dix tours. (Notons toutefois que la chose est hautement improbable).

« 10 » est le nombre de dimensions de l'espace-temps dans la théorie des supercordes.

« 10 » est un Nombre triangulaire : 1 + 2 + 3 + 4 = 10.

Le « 10 » symbolise la valeur ultime et nécessaire de la limite et de la forme, opposées à la non-limite et au chaos.

Les chiffres de la « décade » étaient identifiés aux dieux, le « 10 » signifiait « DIeX », la somme des pouvoirs divins maintenant la cohésion du cosmos.

Tétraktys de Pythagore (figure ci-contre)

Un : le sommet: divin, principe de toute chose.
Deux : masculin, féminin, le couple, la dualité.
Trois : trois niveaux du monde: Enfer, Terre, Cieux.
Quatre : les quatre éléments de la Terre.

Ensemble: totalité de l'Univers y compris le divin.

Symbole de la matière en harmonie - 4 + 6.

Représente le Créateur et la création, 3 + 7, la Trinité se reposant dans l'univers manifesté.


Pour Pythagore, 10 était le symbole de l'univers et il exprimait également l'ensemble des connaissances humaines.

Somme de 5 + 5, le nombre 10 représente les deux sens de courant contraire de la conscience: celle en involution et celle en évolution.

Selon H.-P. Blavatsky, le 1 suivit du 0 indique la colonne et le cercle, c'est-à-dire le principe mâle et femelle, et ce symbole se rapporterait à la nature Androgyne et aussi à celle de Jéhovah, qui est à la fois mâle et femelle.

Le zéro en forme de cercle est un symbole d'unité, complétant ainsi la signification du chiffre 1 pour montrer que le nombre 10 renferme tous les nombres précédents comme un tout contient ses parties.

Représente le premier couple, le mariage: 1 = l'homme, 0 l'oeuf fécondé par le 1. Le dix donne l'image d'une régression spirituelle puisque le mariage est une conséquence de la chute de l'homme.

Le nombre dix est considéré comme le plus parfait des nombres, parce qu'il contient l'Unité qui a tout fait, et le zéro, symbole de la matière et du Chaos, duquel tout est sorti; il comprend donc dans sa figure le créé et l'incréé, le commencement et la fin, la puissance et la force, la vie et le néant.

Il représente la rectitude dans la foi parce que c'est le premier nombre "en extension" - de deux chiffres -, de même que cent et mille, explique Hugues de Saint-Victor.

Pour Agrippa, "dix est appelé le nombre de tout ou universel, et le nombre complet marquant le plein cours de la vie, car l'on ne compte plus depuis ce nombre que par réplique, et il implique en soi tous les nombres, ou il les explique par les siens en les multipliant. (...)

Ce nombre est circulaire, de même que l'unité, parce qu'étant accumulé il revient à l'unité d'où il sort; et il est la fin et le complément de tous les nombres et le principe des dizaines."

Il lui attribue aussi un sens de la totalité, de l'achèvement, celui du retour à l'unité après le développement du cycle des neuf premiers nombres: "De même que le dixième nombre reflue sur l'unité d'où il a tiré son origine ainsi tout flux retourne à ce qui lui a donné le principe de son affluence: ainsi l'eau court à la mer, d'où elle sort, le corps à la terre d'où il est tiré, le temps à l'éternité d'où il découle, l'esprit à Dieu qui l'a fait, et toute créature s'en va au néant dont elle a été créée."

ÉTOILE À 12 RAMURES


Le nombre 12 évoque la ceinture des signes du zodiaque qui enserre le Cosmos. Il représente, en conséquence, le monde Cosmique qui enveloppe aussi bien la sphère lunaire que le monde au-delà. Il englobe les possibilités tant humaines que supra-humaines.

Représente la manifestation de la Trinité aux quatre coins de l'horizon - 3 x 4.

Symbolise l'ordre et le bien, et régit l'espace et le temps, c'est-à-dire le fonctionnement du Cosmos, d'où son appellation nombre cosmique.

Fabre d'Olivet reconnaît dans l'homme douze facultés, réparties en six dualités: attention et perception, réflexion et répétition, comparaison et jugement, rétention et mémoire, discernement et compréhension, imagination et création.

Il existe douze divinités principales dans la mythologie grecque.

Les douze noms du Soleil en sanscrit, qui sont prononcés tels que des mantras.

Dans la cosmologie japonaise, le Créateur est assis sur douze coussins sacrés.


Le "12" représente la révélation et la Loi Divine.

Douze est le nombre de ce qui est achevé, qui forme un tout, un ensemble harmonieux et parfait. Dans les civilisations judaïques et orientales antiques, il correspond à la plénitude, à l'achèvement et à l'intégralité d'une chose. R. Allendy va dans le même sens en disant qu'il exprime l'idée que l'Univers forme un tout, associé à l'idée de différenciation - 10 + 2.

Représente la manifestation de la Trinité aux quatre coins de l'horizon - 3 x 4.

Symbolise l'ordre et le bien, et régit l'espace et le temps, c'est-à-dire le fonctionnement du Cosmos, d'où son appellation nombre cosmique.

Symbole de nourriture matérielle et spirituelle, de par les 12 pains que le Christ-Jésus rompit à la dernière cène, Lui-même étant le pain de vie.

Les bouddhistes reconnaissent douze causes d'existence ou Nidanas.

Les douze travaux d'Hercule:

la destruction du lion de Némée;
la destruction de l'hydre de Lerne;
la destruction du sanglier d'Erymanthe;
la destruction des oiseaux du lac Strymphale;
la conquête de la biche du Mont-Cergnée;
le nettoyage des écuries d'Augias;
la lutte contre le taureau de l'île de Crête;
la conquête des cavales de Diomède;
la conquête de la ceinture d'Hippolyte;
la destruction de Gérion;
la conquête des pommes d'or du jardin des Hespérides;
la descente aux enfers et la lutte contre Cerbère.

LE "ZODIAQUE"
(article encore incomplet... plus d'infos, très bientôt...)

Le "12" est le nombre des divisions spatio-temporelles. Il divise le ciel, considéré comme une coupole, en douze secteurs, les douze signes du Zodiaque, qui sont mentionnés dès la plus haute Antiquité.


Multiple d'un chiffre masculin, le 3, et d'un chiffre féminin, le 4, le 12 représente la réunion des ordres spirituel et matériel. Le zodiaque comprend douze signes, il y a douze mois dans l'année, douze heures de jour et douze heures de nuit. La Table ronde réunissait douze chevaliers ; il y a douze disciples du Christ et douze tribus d'Israël.


Les douze mois de l'année sont déterminés en Chine par les stations de l'empereur aux douze portes du Ming-t'ang. Douze divise l'année en douze mois et, chez les Chinois et les peuples d'Asie centrale, les périodes principales du temps en groupes de douze années. Le douze symbolise l'univers dans son déroulement cyclique spatio-temporel ainsi que dans sa complexité interne.


Ce nombre est d'une très grande richesse dans la symbolique chrétienne. La combinaison du quatre du monde spatial et du trois du temps sacré mesurant la création-recréation donne le chiffre douze (4x3) qui est celui du monde achevé. Dans un sens plus mystique le symbolisme du douze reste le même : un accomplissement du créé terrestre par assomption dans l'incréé divin.

Pour les écrivains bibliques : Jacob avait douze fils,l'arbre de vie portait 12 fruits, les prêtres 12 joyaux.Jésus choisit douze disciples.

Paul Claudel a magnifié ce chiffre : "Cent quarante-quatre, c'est douze fois douze : douze qui est trois multiplié par quatre, le carré multiplié par le triangle. C'est la racine de la sphère, c'est le chiffre de la perfection. Douze fois douze, c'est la perfection multipliée par elle-même, la perfection au cube, la plénitude qui exclut toute autre chose qu'elle même, le paradis géométrique".


Le nombre 12, nombre SUBLIME


En mathématiques, 12 est dit un nombre « sublime » car le nombre de ses diviseurs et la somme de ses diviseurs, sont tous deux des nombres parfaits.

En effet,

-Les diviseurs de 12 sont au nombre de 6 (1, 2, 3, 4, 6,12), qui est lui-même un nombre parfait puisque la somme des diviseurs de 6 est égal à 6 (1+2+3)

Et...

-La somme des diviseurs de 12 (1+2+3+4+6+12) est égale à 28, qui est lui -même un nombre parfait puisque la somme de ses diviseurs (1+2+4+7+14) est égal à 28.

Ce qui fait de 12, un nombre doublement parfait, que l’on appelle en mathématiques un nombre « SUBLIME« .

(Rappelons qu’un nombre parfait est un nombre dont la somme des diviseurs est égale lui-même :
6 est divisible par 1, 2 et 3, et la somme de ces diviseurs 1+2+3 = 6
28 est divisible par 1, 2, 4, 7, 14, et la somme de ces diviseurs est 1+2+4+7+14=28)

On ne connaît que deux nombres sublimes : 12 et 608655 5670238378 9896703717 3424316962 2657830773 3518859705 2832486051 2791691264.

Bien sûr, tout n'est pas régi par le chiffre douze, mais, il faut bien reconnaître que les humains lui ont gardé une place d'honneur dans leurs comptages !

Alors … 12 chiffre sublime et 12 choisi comme unité pour toutes ces séries … les êtres humains ont ils vraiment choisi ce chiffre par hasard ?

Ou bien la magie intrinsèque des mathématiques s’est elle encore extraite de l’inconscient collectif pour créer cette illusion intellectuelle que l’on appelle, parfois, le mystique?

Petit inventaire du nombre Douze dans les croyances et les religions :

Il est certain que les premiers rituels de l’humanité furent réglés sur l’observation des astres, et en particulier sur celle des cycles lunaires. Or, un cycle lunaire dure en moyenne 29,53 jours, ce qui nous donne environ douze cycles dans une année. Il n'est donc pas étonannt que les premiers hommes, réglant leurs habitudes et leurs rituels sur les saisons et les rythmes lunaires, aient universellement attaché à ce nombre des vertus magiques et protectrices.

Et, s’ils l’associèrent à de nombreux comptages dans leur vie quotidienne et religieuse, est sans doute du au fait que l’un des premiers systèmes de comptage fut celui des phalanges, comptées sur les quatre doigts d’une main à l’aide du pouce.

Voici quelques exemples de l’utilisation du chiffre douze dans le domaine des croyances.

En Chine :

Dans la Chine impériale, le Ming-t'ang est un bâtiment symbolique représentant le Monde. Cet édifice comporte quatre côtés orientés vers les quatre saisons, percés chacun de trois portes (soit au total douze portes correspondant aux douze mois). Selon la tradition, le roi faisait une tournée symbolique à l'intérieur du Ming-t’ang afin d'assurer l'harmonie universelle.

Dans l’Antiquité :

À la fin de son périple, Alexandre le Grand fit ériger douze autels pour chacune des douze principales divinités de l’Olympe.

Religions chrétiennes :

Dans les textes sacrés des chrétiens, les références au chiffre douze ne manquent pas :

(Apocalypse de Jean • Chapitre 7:1-17) « Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués: cent quarante-quatre mille marqués d'entre toutes les tribus des enfants d'Israël ». (nb : 144 000, c’est à dire 12 fois 12 000 )

Apocalypse de Jean • Chapitre 12:1-17
Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles.

Apocalypse de Jean • Chapitre 21:1-27
Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c'étaient les noms des douze tribus des enfants d'Israël.

La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l'Agneau.

La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales. Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre (=12 X 12) coudées, mesure d'homme, qui était celle du messager.

Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle, et la place de la ville était d'un or pur semblable à du verre transparent.

Apocalypse de Jean • Chapitre 22:1-21
Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois: et les feuilles de l'arbre étaient pour la guérison des Gentils.

Etc, etc...

Bien sûr, d’autres chiffres revêtent également une valeur symbolique dans les religions, en particulier le chiffre 3, ou le chiffre 7, mais il faut bien reconnaître que 12 figure en très bonne place .

Le "12" sacré et le "rectangulaire de 3"

Le nombre 12 (et ses dérivés) est un des nombres souvent utilisés dans les écrits bibliques : 12 fils de Jacob, 12 tribus, 12 apôtres, 12 portes de la Jérusalem céleste… Ce nombre joue un rôle central. Entre parenthèses, le drapeau européen compte également 12 étoiles. Peu de personnes se sont avisées de l’origine lointaine de ce qui peut paraître aujourd’hui comme une bizarrerie…

Du point de vue formel, il s’agit d’un nombre rectangulaire (voir sur ce site : l’introduction aux nombres dans la Bible). C’est le rectangulaire de 3 :


Dans les vieilles représentations, 3 réfère à la réalité verticale (ciel, terre, enfer), ou (variante assyro-babylonienne) : ciel, espace intermédiaire, terre. Tandis que 4 réfère au monde horizontal :la totalité du monde humain (les 4 points cardinaux qui sont les 4 vents de l’esprit).

4 réfère ainsi aux "quatre parties du monde" dans la titulature des souverains assyriens ou, dans la Bible, 4 fleuves qui sortent du Paradis et arrosent toute la terre. Ces deux nombres, composés, donnent 12, celui du monde terrestre orienté vers le ciel. Par addition, 3 + 4 = 7, lequel 7 est le nombre de la totalité

Dans l’usuelle numération sexagésimale des anciens sémites (un héritage sumérien que les akkadiens ont transmis à l’ancien monde sémitique dont les hébreux font partie), 12 est le cinquième de l’unité 60. C’est symboliquement le 1/5 de l’humanité - celle qui est distinguée, mise à part, « sauvée »…

• Les 144.000 élus

Les nombres figurés de racine symbolique 12 sont beaucoup moins connus : si le triangulaire joue relativement peu de rôle dans le cas du nombre 12, par contre, le carré (144) est utilisé. Ou plutôt, mille fois le carré; 144.000 désignant le nombre des élus : « Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau : 144.000, de toutes les tribus des israélites.» (Apocalypse 7,4)

Chiffre symbolique qui, pris à la lettre (ce que certains font !), ne signifie rien. Il est clair que la racine symbolique est 12, ainsi que tous alors le comprennent. 12 est la marque de cette partie de l’humanité dont la patrie n’est pas de ce monde (4), mais du ciel (3), tout en ayant "ici-bas" une demeure provisoire (cf Hébreux 11,14-16). 

Le temple de Salomon et le 12...

Mille fois le carré se retrouve ailleurs, dans un contexte très différent puisqu’il s’agit du Temple de Salomon. Le rappel qui suit ne vise qu’à signaler une similitude dans l’emploi de la multiplication par 1.000 (et non sur le nombre 12, évidemment) : « La maison que le roi Salomon bâtit pour le Seigneur avait 60 coudées de longueur, 20 de largeur et 30 coudées de hauteur.» 1 Rois 6,2 
60 x 20 x 30 = 36.000 soit : 62 x 1.000

36.000 coudées cubiques pour le Temple qui - comme tous les temples - doit être un résumé de la création. En 6 « jours » fut créé tout ce qui existe.

Dans cette utilisation qualitative des nombres, le carré exprime l’exaltation, le paroxysme, la culmination de l’idée exprimée par le nombre-racine. La multiplication par le grand nombre 1.000 (ou même 10.000 : voir infra) suggère un achèvement absolu.

Si le nombre-racine symbolique est 12, les « 144.000 élus » (mille fois le carré de 12) sont la multitude affectée du chiffre 12 (joignant ciel et terre): la totalité de l’église…

Les extensions mathématico-mystiques par la multiplication des chiffres 3 et 4 :

Il a souvent été attribué aux chiffre 3 et 4 des vertus magiques, (la trinité, l’homme la femme l’enfant, les 4 saisons, les 4 éléments, etc...) et la multiplication de ces chiffres donnant le chiffre 12 il est facile de trouver des vertus "magiques" à cette combinaison.

Quelques exemples :

Douze est la multiplication du nombre de côtés du carré et du triangle, et symboliserait ainsi la plénitude de l’univers.

Il est la multiplication des quatre éléments terre, eau, air, feu, par les trois principes alchimiques (soufre, sel, mercure)

Il est la multiplication des quatre éléments considérés chacun dans ses diverses manifestations cosmiques et selon un triple point de vue : Activité, Inertie, Harmonie.

Etc... etc ...

Le "12" chez les Dogons du Mali

Pour les Dogons et les Bambaras du Mali, les principes contraires 4 et 3 (femelle et mâle) qui sont à la base de toute chose, peuvent s'associer de deux façons, l'une statique, l'autre dynamique, desquelles dépendent les valeurs du nombre 7 et du nombre 12. Si 7 (4+3) est le principe de l'homme et de l'univers, 12 (4x3) est le symbole du devenir humain et du développement perpétuel de l'univers.

La vibration sonore qui préside à la genèse selon la pensée africaine, en formant l'oeuf cosmique avant la séparation de la terre et du ciel et la naissance des Grands Démiurges organisateurs de la création, commence par définir les quatre points cardinaux : sur chacun elle exécute trois girations en spirale, c'est ainsi que le complexe espace-temps se définit à l'origine, par ce mariage du trois et du quatre qui donne le douze, nombre d'action.

En définitive, douze est toujours le nombre d'un accomplissement, d'un cycle achevé. Ainsi dans le Tarot, la lame du Pendu (XII) marque-t-elle la fin d'un cycle involutif, suivi par celle de la mort (XIII), qu'il faut prendre dans le sens de renaissance.

LE "12" ET L'ARCANE DU PENDU

Le Tarot de Jean Dodal (Payens)

Le Tarot de Jean Dodal (Payens) nous propose un "12" exprimé en chiffres romains "inversés" et exprimé par en chiffres arabes (les jambes du personnage). Le nom de l'arcane est plus précisément "LE PANDV"...   L'initié Aristide de l'Espinay faisait remarquer à propos de cet arcane dessiné par Dodal : "La tête du personnage affichant un un ahuris, se dessine comme le levé d'un soleil entre deux montagne... C'est l'arcane que je surnomme "l'aurore", ou "l'aube". Aussi, les deux pieux qui soutienne l'initié, figurent métaphoriquement l'échelle de Jacob. On remarque 6 branches sectionnées à chacun des pieux ce qui donne le total de 12, qui est le nombres des épreuves que devra traverser l'initié"

Il est le symbole d'une initiation passive, mystique. Le corps est inactif, impuissant, car l'âme libérée fuit dès lors la réalité de la matière. Sa tunique, où le rouge et le blanc alternent avec le rouge et le jaune, rappellent l'innocence et la pureté mais aussi la résistance face aux influences néfastes. Très grande est sa force, non plus exercée par les muscles mais par le pouvoir occulte de son âme qui a dépassé la phase initiatique.

Le pendu symbolise l'abnégation, le désintérêt pour les choses de ce monde, l'altruisme, le sacrifice, le renversement de la situation actuelle grâce à une décision personnelle, des idéaux atteints, la libération par le sacrifice.

Il peut aussi évoquer le mythe d'Odin, dieu initié par excellence dans la mythologie nordique, le flanc transpercé par sa lance, il obtient le pouvoir de la connaissance en restant suspendu par un pied, neuf jours à l'arbre Yggdrasill et en acceptant de sacrifier un œil pour acquérir la science.

Cet homme qui a la tête dirigée vers la terre et les pieds (symbolisant les racines) dirigés vers le ciel, nous indique l’inversion des perceptions et des valeurs de l’âme-de-vie, dans sa marche vers l’évolution, dont Hénoch/Bélier est l’agneau sacrificiel de la Pâques de la renaissance.

L’inversion des valeurs que représente ce Nombre Douze est aussi un changement de la gravitation. Les désirs, les passions, les émotions et les instincts de l’être charnel sont sous l’emprise de la gravitation terrestre ; alors que les aspirations, les facultés et la volonté de l’âme-de-vie spirituelle sont sous l’emprise de la gravitation du ciel. Lorsque cette âme-de-vie, au moment où commence à se produire l’inversion du cycle de notre Zodiaque sacré, lorsqu’il parvient à son Nadir, se retrouve en apesanteur entre ces deux gravitations contraires, elle éprouve une sensation de crucifixion ; crucifixion admirablement symbolisée par le Tau que forme la figure du Pendu avec la barre transversale qui le soutient. Sainte Thérèse d’Avila dans sa Vie écrite par elle-même, chapitre XX, a fort bien résumé cet état d’initiation qu’est le Pendu :

Il semble que l’âme est dans un état tel qu’il ne lui vient aucune consolation du ciel, où elle n’habite pas encore, ni de la terre, où elle n’est plus et d’où elle ne veut point en recevoir ; elle est pour ainsi dire crucifiée entre le ciel et la terre, et dans sa souffrance, elle n’a de secours ni d’un côté ni de l’autre.

Voilà qui résume admirablement l’état de l’âme-de-vie se consacrant à la réalisation volontaire du Grand Oeuvre dans ce signe de feu (Hénoch/Bélier) en exaltation. Ce "Grand Oeuvre" qui n’est pas autre chose que la conquête des facultés supérieures des sens spirituels de l’âme-de-vie, échelon préalable d’élévation avant d’espérer pouvoir parvenir à la supraconscience, ce qui lui permettra l’émancipation parfaite de sa Volonté en lui assurant à nouveau la souveraineté de ses Pouvoirs Divins.

Ce Nombre Douze est celui de nos Douze signes du Zodiaque sacré, travaux d’Hercule que doit réaliser l’âme-de-vie en assimilant les richesses de Connaissances de chacune de ces Puissances, comme l’indiquent les Douze branches coupées des deux arbres qui soutiennent le Pendu. 

Ces Douze branches coupées sont devenues extérieurement sans objet, notre Pendu (l’oeuvrant), en les assimilant, a rendu leurs influences inactives sur l’âme-de-vie car ces Puissances font maintenant partie intégrante de sa Volonté et de son patrimoine karmique, l’oeuvre et l’oeuvrant ne faisant plus qu’un selon le trope de haute magie :

Je-suis-celui-qui-se-crée-lui-même.

Concernant la réalisation du Grand Oeuvre, parlant du Nombre 12, Eliphas Lévi écrivait dans, Dogme et rituel de haute magie :

"Séparer le subtil de l’épais, dans la première opération, qui est toute intérieure, c’est affranchir son âme de tout préjugé et de tout vice : ce qui se fait par l’usage du Sel philosophique, c’est-à-dire de la sagesse ; du Mercure, c’est-à-dire de l’habilité personnelle et du travail ; puis enfin du Soufre, qui représente l’énergie vitale et la chaleur de la volonté. On arrive par ce moyen à changer en Or spirituel les choses même les moins précieuses, et jusqu’aux immondices de la terre. C’est en ce sens qu’il faut entendre les paraboles de la Tourbe des philosophes, de Bernard le Trévisan, de Basile Valentin, de Marie l’Égyptienne et des autres prophètes de l’alchimie : mais dans leurs oeuvres, comme dans le Gand OEuvre, il faut séparer habilement le subtil de l’épais, le mystique du positif, l’allégorie de la théorie. Si on veut lire avec plaisir et intelligence, il faut d’abord les entendre allégoriquement dans leur entier, puis descendre des allégories aux réalités par la voie des correspondances ou analogies indiquées dans le dogme unique : Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement."

L’addition théosophique du Nombre Douze nous donne : 1 + 2 = 3, ce que nous pouvons traduire par la Providence + la Conscience qui s’expriment dans le Destin, et quel Destin que celui de la traversée de la sphère temporelle organique, pour devenir : tel-que-Lui-les-Dieux connaissant-le-Bien-et-le-Mal. L’addition théosophique des Nombres jusqu’à Douze nous donne comme résultat 78, celui de l’ensemble des Arcanes majeurs et mineurs du Tarot dont les combinaisons possibles, en utilisant qu’une seule fois un arcane par combinaison, sont de l’ordre de 1042 , le Nombre Dix suivi de 42 Zéro. Dans l’hypothèse d’une utilisation plusieurs fois répétée d’un même arcane dans une combinaison, les combinaisons possibles de ces 78 lames deviennent alors infinies.

La traduction des principes de ce Nombre Douze dans le Tao-Tô-King est la suivante :

"Accorder le corps et l’âme afin qu’ils voguent à l’unisson et ne se séparent pas. Concentrer sa force vitale et la rendre docile comme celle du nouveau-né. Au-delà du réel, scruter le miroir poli par le regard de l’âme et se laisser aspirer par la lumineuse obscurité. Ménager le peuple sans intervenir. Rester serein, comme la femme, lorsque s’ouvrent et se referment les portes de l’existence. Garder son ignorance et voir les choses dans leur lumière. Donner la vie et la protéger. Produire sans s’approprier. Agir sans rien attendre. Diriger sans dominer. Tel est le chemin de la mystérieuse perfection."

AUTRES ÉTOILES ET FIGURES À 12 POINTES

Le Soleil Noir

Le Soleil noir est une figure circulaire constituée d'une roue solaire prolongée de douze rayons. Ce symbole serait historiquement païen, on l'a trouvé sous la forme de fibule de bronze de l'époque mérovingienne interprétée comme une représentation visible de la course du soleil ou des saisons. 

Il peut être vu comme composé de trois svastika, un symbole religieux que l'on retrouve de l'Europe à l'Océanie, étroitement enlacées ou aussi de douze fois le caractère Sōwilō de l'alphabet runique désignant Sól, la personnification du Soleil dans la mythologie nordique. Comme ces deux symboles, il peut être rencontré dans les deux sens de rotation.

Tout comme le svastika, le Sōwilō et la roue solaire qu'il regroupe fut employé comme symbole par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. On a recensé seulement deux représentations du Soleil noir par les nazis. Mais une est de taille : il s'agit d'un symbole dessiné par la SS dans le château de Wewelsburg dans le sol en marbre de l'ancienne Obergruppenführersaal (littéralement : salle des Obergruppenführer - salle des généraux) de la tour Nord. C'est un ornement vert foncé, mosaïque circulaire, dont le milieu se trouvait sur un disque d'or.

Le symbole dans le Wewelsburg n'a été identifié avec un Soleil noir que dans le roman Die Schwarze Sonne von Tashi Lhunpo, en 1991. La conception ésotérique-néonazie du Soleil noir a été développé dans le cercle autour de Wilhelm Landig depuis les années 1950. Dans les années 1990, l'identification du Soleil noir avec le symbole dans le Wewelsburg a été popularisée par une jeune génération des auteurs autour de la Tempelhofgesellschaft, une société allemande-autrichienne.

De par cette histoire marquée, l'utilisation liée du terme et du symbole semble surtout utilisée dans les mouvements néonazis ainsi que dans le contexte Néo-païen. Néanmoins le terme Soleil noir et le symbole pris indépendamment n'ont pas cette connotation nazie.

La Mystérieuse Étoile des Dogons



Étoile des Dogons

Pour les Dogons et les Bambaras du Mali,le chiffre 12 est le symbole du devenir humain et du développement perpétuel de l'univers.

Les grands prêtres des Dogons, une tribu africaine du Mali, connaissaient l’existence de certaines étoiles, notamment Sirius, bien avant qu’elles ne soient détectées par nos télescopes modernes.

En 1950, deux anthropologues français, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen, déclarèrent que Sirius B, bien qu’absolument invisible à l’œil nu, était depuis des siècles la clé de voûte céleste de la cosmologie des Dogons.

Les Secrets Géométriques de l'Étoile de David divisée en 12
(article à venir très bientôt...)



ÉTOILE À 13 RAMURES



Au delà de l’imagination... Voila une figure invisible, parce qu’inutile à concevoir... Et pourtant, elle a bel et bien été conçue ! C’est une étoile sans lumière, sans nom, et surtout, qui émet une onde malsaine......

Certains avance qu’elle représente symboliquement : l’anti-matière

ÉTOILE À 14 RAMURES


L'étoile à quatorze branches représente les lois cosmiques, mais d’un point de vu « lunaire »... Les initiés parlent des 14 lois alchimiques...

Le drapeau de Malaisie comporte une éclatante étoile à quatorze branches. Il est communément admis que le nombre 14 de branches de l'étoile et de bandes du drapeau figure le nombre originel d'États de la Fédération Malaisienne. Cependant, Singapour a quitté la fédération en 1965, soit deux après sa fondation, mais le drapeau est resté inchangé. Se pourrait-il que ce nombre ait une signification indépendante du nombre d'États composant la fédération ?

En fait, le nombre 14 représente la durée de la phase ascendante qui précède la pleine lune et de la phase descendante qui la suit....

La pleine lune correspond à un climax dans le cycle lunaire, à un moment crucial où l'être peut soit quitter la sphère lunaire pour des cieux plus cléments soit retourné vers cette même sphère et connaître d'autres états humains. Le nombre 14 symbolise en fait le processus d'évolution de l'individu à partir de la sphère lunaire.

De façon générale, les étoiles associées au croissant sont toujours situées à l'intérieur de la coupe au contenu riche de tous les possibles...

On rencontre rarement l’étoile à 14 branches, mais il faut savoir qu’elle n’en est pas moins un symbole magique ! Aussi les symboles associés aux cycles lunaires sont beaucoup moins connus, moins diffusé... L’étoile à 14 branches est un symbole qui était gardé secret par les alchimistes et les kabbalistes... Surtout à cause de la signification de ce simple calcul : 1 + 4 = 5... L’étoile à 14 branches était associée à l’archange ??? et aux procédés alchimiques... On le voit illustré de manière allégorique sur la lame 14 des Tarot LA TEMPÉRENCE, dont l’illustration montre effectivement un archange opérant un mélange de substances...

Bon, je vous livre un secret...

Le Nombre 14 multiplié par deux donne « 28 »:

Le Nombre « 28 » pour les kabbalistes juifs, et la pluparts des initiés, représente le chiffre de la perfection...

Le terme qui désigne le nombre 28 en hébreux est « le palais des palais »

Le terme qui désigne le nombre 14 est « les colonnes du temple» (deux rangées de 7 colonnes)

Aussi la Mystique Hébraïque parle des 7 palais dans les 4 mondes

7 x 4 = 28

Ou encore :

1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 28

Le Nombre Vingt-Huit est un nombre « composée », ses diviseurs propres sont 1, 2, 4, 7 et 14.

Il est par conséquent le « Deuxième Nombre Parfait ».

Le premier nombre parfait étant « 6 » et le troisième « 496 ».

Un entier naturel est parfait s'il est la somme de ses diviseurs propres.

comme « 6 » est un nombre parfait car : 6 = 1 + 2 + 3.

Ok... J’en ai suffisamment dit pour cette fois... mais je reviendrai sur le sujet souvent, sans doute chaque fois que j’aborderai l’arcane « 14 », car ces jeux mathématiques sont plus que seulement des fantaisies...

Si vous voulez un jour percé les mystères du tarot, mettez dans un cadre ces trois chiffres : 3, 4, 7

Un jour vous comprendrez pourquoi le tarot procède des lois du septénaire, et pourquoi, il y a 21 arcanes majeurs (non pas 22) et pourquoi le tarot se comprend dans son ensemble grâce au nombre « 28 »...

C’est que le secret du tarot (dont la somme des arcanes est de 3 X 7 arcanes) est un outil qui devient opératoire parce qu’il procède de la suite magique de 4 phases distinctes, qui se déroule en septénaires : 1à 7, 8 à 14, 15 à 21, 22 à 28...

Le 28 se divise par 2 = 14 (ou l’inverse)

Il se divise par 4 = 7 (ou l’inverse)

Ouf...

J’avoue... ça demande réflexion...

Je vous laisse méditer là-dessus...

LE "14" SYMBOLIQUEMENT...

Pour R. Allendy, "c'est le rapport de la loi cyclique 4 à l'unité cosmique 10 ayant pour résultat l'entretient de la vie - 1 + 4 = 5 - et servant de noeud au double courant d'évolution et d'involution - 7 x 2 = 14". Il représenterait aussi la nature élaborant la vie.

D'après les Indiens, quatorze Manous gouvernent le monde en des règnes successifs et égaux, pendant le grand cycle du Maha Kalpa ou Jour de Brahma, comportant 4320000000 années solaires.

Selon la légende égyptienne, le corps d'Osiris fut dépecé en 14 morceaux dont 13 retrouvés par Isis, le 14e, le pénis, ayant été dévoré par les lépidotes, les phagres et les oxyrinques. C'est pour cela que ces poissons sont en horreur chez les Égyptiens.

Dans le Tarot, le groupe des 56 arcanes mineurs est composé de 4 sous-groupes de "14" arcanes, formant les 4 groupes associés aux 4 éléments (terre-eau-air-feu)

Représente "le Saint-Esprit se déployant dans la liberté et dans la nature, bien que la nature ne la sache pas", selon Jacob Boehme.

Ce nombre "représente la figure du Christ immolé le quatorzième jour de la lune, et à pareil jour les enfants d'Israël eurent ordre de célébrer la Pâque, c'est-à-dire le passage de la mer Rouge", selon C. Agrippa.

Considéré comme le chiffre de David selon la Bible. L'évangéliste Matthieu aurait organisé la généalogie de Jésus sur cette base.

La Vierge Marie était âgée de 14 ans lors de l'annonciation selon les visions de Marie d'Agréda, soit exactement 14 ans, 6 mois et 17 jours.

L'Étoile qui se trouve dans la Grotte de la nativité, "l'Étoile d'Argent" marque l'endroit de naissance de Jésus. sur l'étoile est gravé : "Hic de Virgine Maria, Jesus Christus natus est"


Grotte de la nativité

LE "14" ET L'ANGE ALCHIMISTE DU TAROT


Cet ange qui manifeste ce pouvoir de transmutation, représenté par le transvasement du fluide énergétique originel, est aussi celui qui condense les Forces sidérales sans lesquelles il ne pourrait oeuvrer ; l’accession à ces Forces invisibles, par la Conscience, ne peut se faire sans cette faculté de nos cinq sens spirituels qu’est l’Imagination. Imagination qui permet d’établir des correspondances entre le visible et l’invisible grâce au langage analogique. Cette Imagination spirituelle, lorsqu’elle est la synthèse harmonieuse des treize Vertus et Puissances qui sont contenues dans le Nombre Quatorze, permet la création d’images dans la lumière astrale, qui s’élèvent par leur justesse sur les plans les plus subtils, rencontrent et s’accordent en résonance avec les plus hauts niveaux vibratoires.

La maîtrise de ce Nombre Quatorze, et de cette faculté qu’est l’Imagination spirituelle dans la pratique de la Tempérance, implique un intense travail de Connaissance et de méditation, l’Ora et labora de nos alchimistes, pour que les images spirituelles ainsi confectionnées dans la lumière astrale, soient les justes reflets des fresques grandioses et majestueuses de la Création, et non des esquisses ou de vulgaires croquis caricaturaux d’un pauvre imaginaire indigent. Les premières élèvent l’âme-de-vie alors que les deuxièmes l’abaissent. La Tempérance aura pour principale fonction de permettre de saisir le plus juste rapport entre l’image (imagination) et sa comparaison analogique avec sa personnalité phénoménale. Car n’oublions pas le principe qui veut que si le Destin se subit, la Providence se reçoit par adhésion volontaire ; il découle de ceci, que nous ne recevons de la Providence qu’à proportion de la capacité de notre vase d’Or (l’âme-de-vie), à la contenir. Ici se vérifie une nouvelle fois la pertinence de l’Arcane des tablettes de Thoth qui dit : L’homme ne devient que ce qu’il pense . S’il pense grandeur, harmonie et lumière, son Imagination spirituelle (le vase réceptacle), recevra les énergies lui permettant d’élaborer des images en rapport avec ce qu’il pense. Qu’il vienne à manquer de Tempérance dans la mesure des Puissances, la maîtrise croisée des Nombres et la pratique des Vertus, la justesse de ce qu’il pense étant alors altérée, il y aura forcément distorsion d’inspiration, ce qui se traduira par un manque de précision dans les manifestations imagées de son Imagination spirituelle. Ceci aura pour conséquence de voiler et de déformer la pureté de cette lumière astrale, la belle figure de l’ange prenant par cette déformation l’aspect d’une horrible gargouille. L’Imagination spirituelle qui produit une image en harmonie avec la lumière astrale, inspirée qu’elle est par la Providence, reçoit ce qu’il est coutumier d’appeler une Illumination. Mais avant de parvenir à cette Illumination, il faut d’abord que la Conscience soit en osmose de pensées et d’élévation entre l’image qu’elle imagine et son modèle, ce qui passe nécessairement par la juste Connaissance des hiérarchies et des influences des Nombres pouvoirs. Lorsque les mathématiques spirituelles deviennent rigoureuses et justes, alors le fluide du modèle originel peut s’écouler et vivifier l’image, passant librement d’un vase à l’autre sans altération ni déformation.

Nous pourrions résumer l’action de la Tempérance de la façon suivante :

Celui qui reçoit de la Divine Providence, lors de ses invocations, tout ce qui lui est nécessaire pour la servir, chaque fois que cela s’impose et en rapport avec sa capacité et ses aptitudes à la contenir.

Le Nombre Quatorze, la Tempérance, le signe de Lamech/Verseau est aussi le Huitième signe du Zodiaque et cette huitième position astrale le met en résonance harmonique avec le Nombre Huit, la Justice, la Connaissance qui sera une Puissance animatrice de l’équilibre de ce Nombre. Nous retrouvons l’harmonie qu’engendre la Tempérance dans cette sentence du Tao-Tô-King :

Celui qui sait ne parle pas.Celui qui parle ne sait pas.Garder sa bouche close.Modérer ses sens.Tempérer ses ardeurs.Ramener chaque chose à sa valeur.Voiler l’éclat dont on rayonne.Etre conscient de son union profonde avec la nature, c’est atteindre la parfaite harmonie.Dès lors, le Sage n’est plus affecté par l’amitié ou l’inimitié, par le bien ou par le mal,par les honneurs ou la disgrâce.Il est parvenu au degré suprême.Par la voie.


ÉTOILE À 16 RAMURES

Elle représente souvent l’idée d’une roue. Mais également, l’étoile à 16 branches symbolise aussi le soleil...

Sur la plupart des Tarot traditionnel, le soleil sera muni de 16 rayons.

La Roue de Dharma comporte souvent de 8 ou 16 rayons... (parfois d’avantage mais le plus souvent dans des multiple de 8).

Encore une fois si le 8 est symbole d’équilibre et de rigueur (cf : arcane de LA JUSTICE), le 16 quant à lui exprime la primauté des cieux, qui régissent les lois et les appliquent... 8 symbolisent les Lois des Hommes (Lois Terrestre) et le 16, les Lois Divines (ou Lois Célestes). C’est sans doute pourquoi l’arcane 16, LA MAISON-DIEU du Tarot, illustre la colère des Cieux (ou la colère de Dieu), qui fait s’écrouler les édifices et constructions matérialistes pour rappeler à l’homme son lien primordial avec le spirituel et l’universel... Le 16 indique « la primauté des Lois Céleste, sur les Lois Terrestre.

L’étoile à 16 branche est aussi identifiée au soleil de Vergina qui était présent sur le drapeau de la Macédoine de 1992 à 1995.

Le soleil de Vergina ou étoile de Vergina est un symbole découvert à Aigéai (actuellement Vergina) en 1977 par l'archéologue grec Manólis Andrónikos, dans une tombe royale macédonienne attribuée à Philippe II de Macédoine. Il s'agit d'une étoile ou d'un soleil stylisé, composé d'un rond entouré de seize rayons.


On a trouvé une variante à douze rayons sur une autre urne funéraire, attribuée à la reine Olympias.

Selon M. Andronikos, il s'agirait d'un emblème de la dynastie des Argéades, une famille ayant régné sur le royaume de Macédoine.

Cette interprétation ne fait cependant pas l'unanimité dans la communauté scientifique, d'autres chercheurs mettant en avant l'utilisation fréquente de soleils ou d'étoiles stylisés à seize ou huit branches en Macédoine et dans le reste de la Grèce, sur des boucliers et des monnaies, sans rapport avec cette dynastie ni avec la Macédoine. Or, ce symbole serait une sorte d’armoirie rattaché à un ordre d’initié, et il apparaît que ses membres suivaient les préceptes d’une religion solaire, sans doute « orphiste », ou mithriaque.

À partir des années 1980, son usage comme symbole de la Macédoine grecque s'est progressivement répandu. Il a ainsi figuré sur certaines pièces de monnaie grecques entre 1990 et 2001, et figure depuis dans des logos et des emblèmes militaires (!).

Ce symbole a déclenché une longue polémique lorsque la Macédoine issue de la Yougoslavie le fit figurer sur son drapeau en 1992. La Grèce accusa ce pays de vouloir s’accaparer l'héritage de la Macédoine antique et d'avoir des ambitions territoriales. En 1995, la République de Macédoine a finalement adopté un nouveau drapeau mais cela a peut être ravivé un certain mysticisme en rapport avec ce symbole...

AUTRES ÉTOILES ET FIGURES À 16 POINTES
(article encore incomplet... plus d'infos, très bientôt...)




Le drapeau de l'Uruguay : Adopté par les lois du 16 décembre 1828 et du 12 juillet 1830. Le drapeau est constitué de 9 bandes alternativement blanches et bleues, avec un soleil couleur or qui occupe le cadre en haut à gauche. Le drapeau a les proportions suivantes : la longueur et la largeur ont une proportion de 3:2 et l'espace qui contient le soleil coupe les 5 premières bandes. Le dessin du soleil consiste en un cercle rayonnant, avec une figure et possède 16 rayons alternativement droits et ondulés.

LE MYSTÈRES DE "L'ÉTOILE À 16 POINTES" ET DU "SOLEIL" DU TAROT
(article encore incomplet... plus d'infos, très bientôt...)








Au Coeur des Baux de Provence et du Val d'Enfer





(article encore incomplet... plus d'infos, très bientôt...)


Le Mystérieux Savoir des Dogons



Symboles dogons de Pô tolo (Sirius B, à gauche) et emma ya tolo (Sirius C, à droite). 2 motifs basé sur le nombre "16"
Document M.Griaule.

Toute les principes mystérieux de la cosmogonie des Dogons repose sur les nombre "12" et "16"... Très curieusement, ils représentent les étoile Sirius B et Sirius C par des figures exprimant le nombre "16"... (L'Étoile Sirius elle-même représentée par une étoile en forme d'astérisque à 12 pointes).

En 1931, deux ethno-anthropologues français partent s’installer dans ce qui était alors le Soudan français pour y étudier les Dogons... Pendant 20 ans, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen vont partager la vie des Dogons.

Après plusieurs années, les Dogons ont parfaitement accepté les deux français. En 1946, ils acceptent de leur expliquer leur cosmogonie.

Les sages de la tribu tracent alors sur le sol à l’aide de bâtons la voûte céleste telle qu’ils se la représentent.
Médusé, Griaule voit apparaître la constellation du Grand Chien et, gravitant autour, une étoile plus petite ainsi qu’un autre corps.
Cette étoile, confièrent-il au scientifique, met 50 ans pour faire le tour de Sirius. Pour fêter cet évènement, tous les 50 ans, ils célèbrent la fête de "Sigui", afin de régénérer le monde.

Pour figurer cette petite étoile, les Dogons ont choisi l’objet le plus petit dont ils disposent : la graine de la variété fonio du millet, céréale qui constitue leur principale nourriture. Dans leur langue, « Po Tolo (Sirius B) est de taille minuscule mais très lourde.

On sait depuis 1920 que les naines blanches, des étoiles en train de mourir, bien que petites, ont une incroyable densité.

Quand les deux scientifiques ont demandé aux prêtres d’où ils tenaient ces connaissances, ils ont été formels: « Des créatures amphibies ont atterri sur la Terre il y a fort longtemps. Elles ont transmis ce savoir à quelques initiés. Ces créatures, les nommo, sont les Guides de l’Univers, les pères du genre humain. »

Les Dogons dessinent un peu partout des figures qui évoquent l’arrivée des nommo sur Terre. Ils sont d’ailleurs très précis quant à l’atterrissage de l’arche. Cette dernière s’est posée au nord-est du pays dogon, près de l’endroit d’où les Dogons sont partis pour venir s’installer sur les plateaux.

Il est évident que, comme dans tous les mythes, les symboles sont omniprésents, ce qui ne rend pas facile l’interprétation de chaque élément.

Ce qui est certain, c’est que les connaissances des Dogons en astronomie dépassent largement leurs capacités d’observation ou de calcul.

PRINCIPES DES CHIFFRES ET DE LEURS FORMES CORRESPONDANTES

ACTIF OU PASSIF ?

Les Chiffres qui sont à l’origine des Symboles et de la Géométries sacrée, sont toujours associé à des principes qui sont déterminés par la Forme que ces chiffres adoptent...

Par exemple, un le 4 représenté par un carré pour une croix est la plupart du temps considéré comme étant « immobile », signe de stabilité... Mais le 4 représenté par une figure comme le svastika représentera au contraire « la mobilité », le « mouvement cyclique »...

PRINCIPE DES CHIFFRES AVANT FORMATION DES FIGURES :

2 = immobilité, 3 = mouvement, 4 = immobilité, 5 = mouvement, 6 = immobilité, 7 = mouvement, 8 = immobilité, 9 = mouvement...

2 = passif, 3 = actif, 4 = passif, 5 = actif, 6 = passif, 7 = actif, 8 = passif, 9 = actif...

FIGURES PERMETTANT D’INVERSER LES PRINCIPES :

La figure en S ou en croissant de lune = 2 = mouvement !
La figure du triquetra = 3= immobilité
La figure du swastika = 4 = mouvement
La figure de pentagone = 5 = immobilité
La figure de l’hexagone = 6 = mouvement
La figure de l’heptagone = 7 = immobilité
La Figure de la Roue Sacrée = 8 = mouvement
La figure de Ennéagramme = 9 = immobilité

Suggestion de lecture...
“Symboles de la Science Sacrée”, de René Guénon, aux Éditions Gallimard (1962)

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Pourriez-vous indiquer la source de cette image SVP
    http://esaie.free.fr/images/etoile/sceau%20de%20salomon.jpg
    Son auteur, son titre et sa date.
    Merci

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