lundi 25 février 2013

PAPUS (1865-1916)




Né le 13 juillet 1865, en Espagne, à La Corogne, d’un père français et d’une mère espagnole, Gérard Encausse passa toute sa jeunesse à Paris, où il fut reçu docteur en médecine (juillet 1894).

Avant même de terminer ses études, dès 1886 environ, il se donna pour tâche de lutter contre le scientisme de l’époque en répandant une doctrine nourrie aux sources de l’ésotérisme occidental d'alors : le chimiste Louis Lucas, le mathématicien Wronski, l'alchimiste Cyliani, le pythagoricien Lacuria, le magnétiseur Hector Durville, Antoine Fabre d'Olivet, Alexandre Saint-Yves d'Alveydre.

Encausse, qui se fit appeler Papus d’après le nom d’un esprit du Nuctaméron, attribué à Apollonius de Tyane, fut un chef de file incontesté. Il se défendait d’être un thaumaturge ou un inspiré et se présentait comme un savant, un expérimentateur. Par ailleurs, la pensée de Louis-Claude de Saint-Martin a laissé sur lui une trace profonde à partir de 1889 environ, peu après sa rupture (1890) avec la Société Théosophique de Mme Blavatsky.

Il s’affilia à de nombreuses organisations initiatiques, dont : le martinisme de Henri Delaage (1882), l'Hermetic Brotherhood of Luxor de Max Théon (en 1885 ?), la Société Théosophique de Helena Blavatsky (en 1887), l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix de Péladan et Guaita (en 1888), l'Église gnostique universelle de Jules Doinel (en 1892), l'Hermetic Order of the Golden Dawn (en 1895), la franc-maçonnerie (vers 1900), le Rite Swedenborgien (1901), le Rite de Memphis-Misraïm (1908), etc...


L’Ordre Martiniste, créé par Papus et par Augustin Chaboseau en 1891, doit son nom au souvenir de Louis-Claude de Saint-Martin et peut-être à celui de J. Martinès de Pasqually.

Dans sa revue officielle, L’Initiation, fondée par Papus en 1888, on relevait les noms de Stanislas de Guaita, Péladan, Charles Barlet, Matgioi, Marc Haven, Paul Sédir, Albert de Rochas d'Aiglun, Lucien Chamuel, Fernand Rozier. Mais, du moins pendant longtemps, les noms de Martines de Pasqually, Saint-Martin, ou Willermoz y sont beaucoup moins cités que ceux de Fabre d’Olivet et d’Éliphas Lévi. Les premiers martinistes de renom furent Paul Adam, Maurice Barrès, Stanislas de Guaita, Victor-Émile Michelet et Péladan.

D'autre part il se constitua un groupe organisant des cours et des conférences visant à faire découvrir aux chercheurs les valeurs de l'ésotérisme occidental. Il devint bientôt le cercle extérieur de l'Ordre Martiniste, sous le nom de Faculté Libre des Sciences Hermétiques (mars 1897). Les cours étaient nombreux (une douzaine par mois environ), et les sujets étudiés allaient de la Kabbale à l'Alchimie et au Tarot, en passant par l'histoire de la philosophie hermétique.

Papus, Sédir, Victor-Émile Michelet, Fernand Rozier et A. Chaboseau, entre autres, jouaient les professeurs. La section Alchimie, dirigée par François Jollivet-Castelot, est à l'origine de la Société Alchimique de France.

Ce vaste mouvement hermétique, dont Papus était l’une des âmes agissantes, est sans nul doute inséparable de la littérature symboliste de cette époque, bien qu’il fût lui-même naturellement beaucoup plus orienté vers les mystères de l’occultisme que vers les recherches esthétiques de Mallarmé ou de Villiers de l’Isle-Adam. De leur côté, les symbolistes ne trouvaient guère dans le renouveau ésotérique que des thèmes d’inspiration. Le martinisme, d’ailleurs, n’apparaît à cette époque que comme l’une des nombreuses manifestations de ce renouveau.

Papus eut une production littéraire impressionnante, qui lui valut le surnom de « Balzac » de l’occultisme. D'aucuns lui reprochent cependant d'avoir manqué de rigueur dans ses travaux sur la Qabbale.

Par ses talents de vulgarisateur, il contribua à ouvrir les esprits de son temps aux sources vives de la pensée analogique et de l’imagination créatrice, poursuivant en cela le travail qu'Éliphas Lévi avait entrepris (Les Disciples de la science occulte : Fabre d'Olivet et Saint-Yves d'Alveydre, Paris, 1888 ; Traité élémentaire d'occultisme, Paris, 1888 ; Traité méthodique de sciences occultes, Paris, 1891, etc.)

En automne de 1905, Nicolas II, aux prises avec les troubles sociaux, l’appela à Tsarskoïe Selo pour lui demander conseil. Papus évoqua alors, au cours d’une opération magique, l’esprit d’Alexandre III, qui préconisa la répression et annonça une révolution de grande envergure. Papus affirma au tsar que cette révolution n’éclaterait pas tant que lui-même serait vivant. Le Maître Philippe de Lyon, véritable guide de Papus, jouit, lui aussi d’une grande autorité morale auprès du tsar, à qui il avait prédit la naissance du successeur au trône, mais la venue de Raspoutine l’évinça. Les visites de Papus à Nicolas II, séjours auréolés de mystère, ne sont qu’épisodes parmi d’autres dans cette vie étrange mais féconde.

L’Ordre Martiniste, qui recruta vite des membres dans de nombreux pays, connaîtra des périodes de sommeil causées par les guerres, mais il est de nouveau en activité depuis 1952, grâce à l'action de Philippe Encausse, le fils de Papus.

Pierre-Augustin Chaboseau, avec l'aide de Victor-Emile Michelet, crée l'Ordre Martiniste Traditionnel en 1931. Ses membres sont répartis en trois degrés et travaillent dans des heptades (en maçonnerie, on dirait des grades et des loges). Le degré le plus élevé est celui de S.I. (Supérieur ou Serviteur Inconnu). Les femmes y sont admises aussi bien que les hommes.

Papus est mort le 25 octobre 1916, à Paris. Pierre Piobb fut accusé à tort d'en être responsable. Papus a laissé 160 ouvrages, almanachs, revues et articles. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (93e division).

Papus a résidé un certain temps au niveau de l'actuel 67 rue de Rochechouart à Paris dans le 9eme arrondissement ou il créa un institut de santé, spécialisé dans les bains de fumigation.La cour intérieure de cet immeuble et certaines parties communes ainsi que le palier du troisième étage du bâtiment en fond de cour comportent encore de très nombreux et surprenants symboles ésotériques.

Thèses

Dans sa brochure Ce que doit savoir un maître maçon, il dénonce l'influence d'agents étrangers sur la franc-maçonnerie française et lui reproche de s'être laisser aller à un engagement politique, d'être tombée dans le matérialisme et de s'être coupée de la franc-maçonnerie universelle à cause de la querelle du Grand Architecte de l'Univers.

Papus a particulièrement insisté sur les analogies et correspondances, entre autres dans son ABC illustré d'occultisme (posthume, 1922).

Tout objet terrestre fait partie d'une chaîne analogique qui part de cet objet pour aboutir à un astre, un règne, un Élément, un ange... Tout se correspond dans l'univers, par grandes chaînes, astrologiques, élémentaires, "la Terre, correspondant au règne minéral ; l'Eau, correspondant au règne végétal ; l'Air, correspondant au règne animal ; enfin, le Feu, correspondant au monde des forces et des intelligences" (p. 239).

"La science antique est donc surtout constituée par des tableaux, qui établissent les relations entre tous les êtres et tous les objets de l'Univers" (p. 167).


Papus vu par ses contemporains

"Chez les anciens mystagogues, Papus est le nom du Génie de la Science et de la Guérison. Le bon Gérard Encausse, officier de santé, s'était affublé de ce nom sans le trouver ridicule. Carré d'épaules, trapu, presque bedonnant avant la trentaine, avec des traits à la fois poupins et sévères, les cheveux noirs, la barbe taillée en carré, il faisait craquer aux entournures sa redingote, qu'il portait toujours, et qu'on sentait trop étroite pour ses membres épais."

(Michel de Lézinier, Avec Huysmans - Promenades et souvenirs, Paris, Delpeuch, 1928, p.167)

"Celui-là était le bœuf parmi ces évangélistes improvisés. Très travailleur, organisateur excellent, il creusa son sillon avec la charrue d'un encyclopédisme malheureusement trop hâtif. Il fabriqua des livres énormes de bric et de broc, avec des citations et des gravures cueillies un peu partout, amalgamant les textes, sans y apporter cette saveur perverse et personnelle qui du moins émane des pages de Guaita."

(Jules Bois, Le Monde Invisible, Paris, Flammarion, s.d., p.30).
Lorsque parut en 1889, la première édition de ce livre, les initiés furent unanimes à en faire l'éloge. Stanislas de Guaita, dans "Au seuil du Mystère" l'analyse ainsi : "Papus (le docteur Gérard Encausse) vient de fonder à jamais sa réputation d'adepte par la mise à jour d'un monumental ouvrage sur le Tarot. Nous ne pensons pas exagérer en estimant que ce livre - où est révéle jusqu'en ses ultimes profondeurs la Loi pivotale du ternaire universel constitue dans toute la valeur du terme, une clef absolue des sciences occultes."

Dans L'Initiation, à la même époque, Barlet s'exprimait ainsi : "c'est là un livre dont l'étudiant en occulte ne pourra se passer. Il ouvre, il explique cette œuvre d'Hermès Trismégiste que les mages de l'Egypte antique mettaient entre les mains de l'adepte. La clef n'en était conservée qu'en secret par des initiés inconnus. La voici reconstruite et divulguée."

Le livre (je l'ai sous les yeux en écrivant ces lignes) comporte de profondes considérations sur la Kabbale et le mot sacré IOD-HE-VAV-HE, sur la démarche analogique et le sens des symboles, sur les opérations théosophiques et la signification ésotérique des nombres, leur rapport avec le mot sacré, puis nous livre la clé des Arcanes majeurs et mineurs, nous explique les correspondances entre les Tarots, les lettres de l'alphabet hébraïque, leur valeur numérique, les planètes et les heures de la journée et propose une biographie des auteurs qui ont écrit sur le sujet, de Raymond Lulle (1235-1315), auteur de l'Ars magna à Eliphas Levi, "celui des maîtres contemporains en occultisme qui a le mieux possédé le Tarot (Dogme et Rituel de Haute Magie, 1861) et Stanislas de Guaita (Au Seuil du mystère, 1886, Le serpent de la Genèse), en passant par Claude de Saint-Martin, "le Philosophe inconnu", né en 1743 à Amboise, mort en 1803, dont le Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'Homme et l'Univers est basé sur le Tarot. Papus a inclus deux études de Charles Barlet : Application du Tarot aux doctrines théoriques et pratiques de l'initiation et Le Nom divin dans le Tarot dont les conclusions rejoignent les siennes.

À la fin de son ouvrage, se référant au fameux Etteilla, "l'oracle des tireurs et des tireuses de cartes" et soucieux d'exhaustivité, Papus évoque rapidement la dimension divinatoire du Tarot et plusieurs méthodes de tirage du sort, ainsi que les clés de l'interprétation des arcanes majeurs et mineurs, des couleurs (rouge et noir) et des emblèmes (bâtons, coupes, épées, deniers) dans le Tarot divinatoire.

Le Tarot a plusieurs visages : un jeu de cartes, un moyen de prédire l'avenir et un trésor de connaissances et de sagesse et c'est évidemment ce dernier aspect qui retient essentiellement l'attention de l'auteur et doit retenir la nôtre.

Le livre de Papus n'a rien à voir, par ailleurs, avec l'utilisation exclusivement commerciale qui est faite aujourd'hui des Tarots par des gens qui, pour la plupart ne connaissent rien aux Tarots. La progression dans la connaissance des Tarots (et de soi-même) exige de longues études, une aptitude à la méditation, beaucoup de patience, d'intégrité et d'humilité et doit être entreprise dans un esprit de désintéressement. Comme toute démarche ésotérique, elle n'est pas sans dangers, dangers dont certaines lames nous avertissent d'ailleurs explicitement (le Diable, la Tour foudroyée, le Pendu, la Mort et le Mat).


LE "TAROT DIVINATOIRE" DE PAPUS (1909)
(Papus-Goulinat)

Le Tarot conçu par Papus a été une véritable événement dans les milieux de l’ésotérisme... D’abord, il fait directement référence au tarot de Marseille, tout en lui apportant des idées nées des énoncés de Court de Gebelin, Etteilla et des ouvrages d’Eliphas Lévi.

À prime abord il s’agit d’un tarot illustré d’une manière très artistique et les dessins se révèlent quand même assez « inspirés ». Les lames suivent la logique du Tarot de Marseille, mais pour la première fois on nous propose un tarot revu, corrigé et entièrement redessiné.


Papus a travaillé avec la jeune artiste Jean-Gabriel Goulinat (1883-1972) afin de créer son jeu inusité. Il se servit entre autre du tarot et des ouvrages de Paul Christian, entre autre : « L'Homme Rouge des Tuilerie », illustré de 22 figures kabbalistiques, par P. Christian. Le livre fut publié une première fois en 1863.

Le Tarot fut donc complètement redessiné par Papus-Goulinat, dans des couleurs plutôt sombres, affichant des archétypes inspirés de l’iconographie Égyptienne avec d’autres références aux mythologies de l’antiquité et bien évidemment les associations kabbalistiques correspondantes aux arcanes, selon la vision bien personnelle de Papus...

Papus a dit : « Les gravures au bas de chacune des cartes sont des reproductions des talismans secrets d'Eliphas Lévi."

En 1909, Papus explique qu'il s’est surtout inspiré des travaux d’Etteilla (« chercheur peu connu", affirme-t-il à l’époque ; ce qui nous indique que les travaux d’Etteilla avaient été presque oubliés), et il donne aussi crédit à la brillante clairvoyante Mme Lenormand.

Les Arcanes mineurs proposé par Papus sont associé aux symboles des cartes à jouer et aux 4 élémentaux... Mais malheureusement, à mon humble avis, et de l’avis de plusieurs tarologues, les associations déterminées par Papus sont erronées... En ce sens, il ne respecte pas le vrai Savoir caché dans les arcanes mineurs... Et non seulement les « correspondances » sont inexactes, mais encore, l’illustration des arcanes ne permettent pas la combinaison des images, et la véritable « taromancie » ne s’applique plus. (Et Papus de surnommé son tarot « Le Tarot Divinatoire » qu’elle aberration!).

LE TAROT DES BOHÉMIENS (1910)


Enfin, à partir des images de ce fameux Tarot de Papus a été conçu le non moins célèbre Tarot des Bohémiens. L’idée de Papus ici était de créé un Tarot absolument complet dans ses références ésotériques ; y indiquant le plus d’éléments correspondants associés à la lame (références kabbalistiques, mythologiques, astrologiques, lettres correspondantes, etc...). Destiné à illustrer l’ouvrage du même nom qui paraît en 1910, ce tarot est plus particulièrement destiné, aussi, à l’apprentissage du tarot et des correspondances ésotériques... Apparemment, utilisé par les écoles de la Golden Dawn, et plusieurs écoles de la théosophie moderne... Et en plus très en vogue chez les occultistes du dimanche.

Cette fois, ce ne sont plus seulement les arcanes mineurs qui induisent en erreur, mais pratiquement toutes les indications fournies, ajoutées aux lames!!!

Pour la conception de ce Tarot dit "des Bohémiens", Papus se servit cette fois des ouvrages de l’imagerie égyptienne de Falconnier-Wegener et évidemment du Grand Etteilla et des écrits magiques d'Eliphas Lévi. On y retrouve aussi des références à un manuscrit autographe (daté 1860) que Eliphas Lévi a donné à la Spedaliéri Baron en 1861.

Par contre, malgré tout ce beau travail de recherche et de mise au point, presque toutes les références données par Papus sont grandement discutables ou s’avèrent carrément inexactes.

Indiscutablement, le "Tarot des Bohémiens" de Papus est un tarot qui peut gravement induire les gens en erreur et mal diriger l’initier dans son apprentissage...


Donc, le Tarot des Bohémiens (et le Tarot de Papus) s’adresse à des personnes qui sont en connaissance de cause... (s.v.p.) et certainement ce tarot est séduisant pour certaines personnes, il a son charme, et fascine, mais il faut savoir l’utiliser et se sentir vraiment en résonance avec lui...

Mon conseil est de ne pas utiliser ce tarot pour l’apprentissage des correspondances ésotériques. Il deviendra plus intéressant en ce qui concerne l’apprentissage des rapports kabbalistiques, mais je lui préfère tout de même, de loin, le « Tarot Kabbalistique » d’Oswald Wirth, qui a été conçu avec beaucoup plus de rigueur et de respect pour la véritable taromancie et la légitimité du Tarot de Marseille.

Mais Papus est un personnage ambitieux et orgueilleux, qui se présente comme celui qui sera la « nouvelle référence », alors, il ne se souci pas d’avoir à respecter les préceptes de la divination ou de la taromancie... Il prétend se baser sur la tradition (bohémienne), mais il cherche surtout à rénover de fond en comble l’art de la taromancie, en prétendant qu’il détient des connaissances magiques remettant en question le tarot!!!

Pire encore, Papus a eu la prétention d’associer son tarot aux « bohémiens », et il n’y a rien de plus factices et mensonger! De toute évidence, Papus cherchait à donner un air d’authenticité et de prestige à son jeu, mais ce tarot n’a rien à voir avec l’art de la taromancie pratiqué chez les bohémiens! De la part de Papus c’est assez décevant encore de constater qu’il se plaît à la fiction, à la mystification, et en vérité cette allusion est pure invention!

Malgré toutes les références sérieuses sur lesquelles Papus affirme s’être basé, il apparaît qu’il manquait d’érudition dans certains domaines et qu’il avait souvent l’habitude de sauter aux conclusions trop vite...

Il est plutôt troublant de constater ces nombreuses tartuferies, erreurs et contrefaçons. C’est plutôt déloyal... À moins que ce ne soit preuve d’un manque de connaissance, doublé d’une soif de renommée... Enfin, il m’est difficile de vous conseiller de faire confiance à un tel jeu. Franchement, on a affaire ici à beaucoup trop d’informations douteuses !

Je crois qu’en ce qui concerne le fascinant personnage de Papus et ses hasardeux « enseignements ésotériques », il est fortement conseillé de faire preuve de discernement.

Évidemment, le Tarot Divinatoire et le Tarot Bohémien de Papus sont passés à l’histoire, ils ont nécessairement marqué l’histoire du tarot, mais aussi ont-ils causés beaucoup de tords, en diffusant des idées et des doctrines fausses. Cela n’empêche, Papus a été un occultiste qui a marqué son époque, on peut reconnaître sans doute son importance en tant que grand promoteur de la magie et de la cabale...


OUVRAGES DE PAPUS

"L'occultisme contemporain : Louis Lucas, Wronski, Éliphas Lévi, Saint-Yves d'Alveydre, Mme Blavatsky" (1887)

"Traité élémentaire de science occulte" (1888), Paris, Carré. Dangles, 1990

"Le Tarot des Bohémiens, clef absolue des sciences occultes" (1889), Paris, Carré. 3° éd. aug. 1926. Dangles, 1990

"Essai de physiologie synthétique" (1891), 2° éd. 1909, Librairie Hermétique, 150 p.

"Traité méthodique de science occulte" (1891), en 2 tomes, Paris, Éditions Dangles, Paris.

"La Cabbale, Tradition secrète de l'Occident" (1892). Dixième éd. augmentée Dangles, 1977. 2° éd. 1903. Dangles, 14° éd., 1999, 365 p.

La science des mages et ses applications théoriques et pratiques (1892), Librairie du merveilleux. Bussière, 5° éd., 2003, 282 p.

"Traité élémentaire de magie pratique" (1893), Paris, Chamuel. Éd. revue et augmentée par Chacornac en 1924 sous le titre Traité méthodique de magie pratique. Dangles, 1999, 640 p.

"Anarchie, indolence et synarchie : les lois physiologiques d'organisation sociale et l'ésotérisme" (1894)

"L'anatomie philosophique et ses divisions" (1894), Paris, Chamuel.

"Les Arts divinatoires. Graphologie, chiromancie, morphologie, physiognomonie, astrosophie, astrologie"(1895), Paris, Chamuel. Éd. augmentée Dangles, 1992, 220 p.

"Lumière invisible, médiumnité et magie" (1896), éd. Suzanne Demoiny, 1992, 59 p.

"Traité synthétique de chiromancie" (1896). Éd. revue : Comment on lit dans la main (1902)

"Traitement externe et psychique des maladies nerveuses. Aimants et couronnes magnétiques, miroirs, traitement diététique, hypnotisme, suggestion, transferts" (1897), Paris, Chamuel

"L'âme humaine avant la naissance et après la mort" (1898), Paris, Chamuel.

"Martinésisme, willermosisme, martinisme et franc-maçonnerie" (1899), Chamuel. BookSurge, 2001, 131 p.

"Comment est constitué l'être humain" (1900), Chamuel

"Qu'est-ce que l'occultisme ?" (1900), Paris, Chamuel. Éd. augmentée Leymarie 1929.

"L'occultisme et le spiritualisme" (1902)

"L'occultisme et le spiritualisme" (1902), Paris, Alcan

"Comment on lit dans la main" (1902)

"Le livre de la chance bonne ou mauvaise" (1908), Bussière, 1996, 120 p.

"Le tarot divinatoire. Clef du tirage des cartes et des sorts" (1909).

"Ce que doit savoir un Maître Maçon" (1910). Dangles, 10° éd., 1999, 188 p.

"La réincarnation. L'évolution physique, astrale et spirituelle. Ce que deviennent nos morts" (1912), 3° éd. aug. 1945. Dangles, 1999, 215 p.

"Rituel de l'Ordre Martiniste" (1913) (avec Teder)

"Ce que deviennent nos morts" (1918), O.C.I.A. 1949

"ABC illustré d'occultisme" (posthume, 1922), Paris, Dorbon.

"La science des nombres" (posthume, ?), Paris 5ème, édition Buissière.

"Revue L'Initiation", 1888-1912 (première série) puis depuis 1953 (nouvelle série). 

"Revue Mysteria", 1913-1914

"Revue Le Voile d'Isis", 1890-1898 et 1905-1909.

TÉLÉCHARGEMENTS...
Vous pouvez télécharger ces quelques ouvrages de Papus ici...  
(en cliquant sur les icône des livres)

« Tarot des Bohémiens »...
 (en cliquant sur l'icône du livre)

Vous pouvez télécharger l’ouvrage « La Cabbale, Tradition secrète de l'Occident » (1892). 
 (en cliquant sur l'icône du livre)

« La Science des Mages »
 (en cliquant sur l'icône du livre)

« Les Arts Divinatoires »
 (en cliquant sur l'icône du livre)

3 commentaires:

  1. les dessins couleur du tarot de Papus visibles sur ce site sont dus à la plume d'O.Stéphane . Le gérant de ce blog est un gros gougniafié de ne pas le citer .

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  2. Si Papus a propagé des idées fausses , où sont tes idées vraies en correction pour positiver ta critique ?

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  3. Quand Boralis exprime (rarement) une idée personnelle , c'est pour négativer . Sûrement que Papus a fait des erreurs mais la puissance spirituelle de ses 22 arcanes majeurs ne fait pas de doute . Corrigez vos fautes d'orthographes , Boralis , cela vous dénonce comme vos multiples plagiats sans citation d'auteur .

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