dimanche 27 janvier 2013

GERALD GARDNER (1884-1964)


Gerald Gardner, de son vrai nom Gerald Brosseau (13 juin 1884 - 12 février 1964) est le fondateur de la Wicca.

Gerald Brosseau est né dans une famille assez aisée. Plutôt que de poursuivre des études universitaires, fasciné par l'Orient, il préféra s’exiler et travailler à Ceylan, à Bornéo, à Sumatra, à Singapour, comme employé dans des plantations de thé et de caoutchouc ; puis comme fonctionnaire (inspecteur des plantations de caoutchouc puis officier des douanes). Il se passionna pour les croyances des peuples avec lesquels il était en contact, et effectua quelques recherches archéologiques et ethnologiques.

En 1936, à l’âge de 52 ans, il prit sa retraite du British Civil Service et se retira dans le Sud de l'Angleterre, dans la région de l'Hampshire appelée la New Forest. Il devint membre du Conseil de la Société des Arts Populaires et effectua de nombreux travaux sur le folklore de l'Angleterre et de l’île de Man.

G.B. Gardner était aussi un passionné d'occultisme. Il fréquenta le milieu des spirites dès son adolescence, il fut un ami de J.S.M. Ward, un évêque indépendant qui dirigeait "The Abbey of Christ the King" et il s’intéressa à la Société Théosophique, qui contrôlait, entre autres, la maçonnerie mixte appelée Co-Masonry (une obédience qui avait des liaisons en France avec Le Droit Humain).

Assez naturellement, dans la New Forest, Gardner fut accueilli par la communauté théosophique locale, où la Co-Masonry était bien développée.

De surcroît, il y avait dans la région, à Christchurch, un "Théâtre Rosicrucien", qui était animé par une "Fraternité Rosicrucienne" dont faisait partie notamment Mabel Besant-Scott, la fille de Annie Besant, la troisième présidente de la Société Théosophique. Gardner s’y fit "initier" en 1940.

Selon ses dires, c'est au sein de celle-ci qu'il fut contacté par des membres d'un coven de sorciers qui utilisaient cette société comme base de recrutement et qui l'admirent parmi eux.

Invoquant cette initiation, ainsi qu’une tradition familiale - il aurait été le lointain descendant de Grissell Gardner brûlée comme sorcière en 1610 - Gerald Brousseau Gardner prétendit redonner vie au courant religieux wiccan.

Entre 1939 et 1952, un groupe de personnes qui s'intéressaient à la théosophie et qui étaient presque tous membres de la Co-Masonry organisèrent donc dans la New Forest un premier coven qui disait s'inspirer de la sorcellerie ancienne et commencèrent à élaborer un rituel, ou un ensemble de rituels. Si l'on accepte le témoignage de Doreen Valiente, les premiers membres étaient Gerald Gardner, « la vieille Dorothy », une femme dont le « nom magique » était Dolores North (alias Madeline Montalban dans les milieux de l'occultisme populaire où elle contribuait au journal d’astrologie Predictions), Louis Wilkinson - qui sera l’exécuteur testamentaire d’Aleister Crowley - et l'acteur Alexander Matthew. Le groupe défendait la thèse selon laquelle la sorcellerie du Moyen Âge était une continuation authentique du paganisme, et il appelait donc ce qu'il faisait, soit sorcellerie (wicca), soit paganisme.

Comme la sorcellerie était théoriquement hors la loi en Angleterre jusqu'en 1951 (année où le Witchcraft Act fut finalement abrogé), Gardner publia pour la première fois des références à une organisation néo-sorcière, en 1949, dans un roman intitulé High Magic's Aid.

La même année, il rédigea sous forme manuscrite le premier ouvrage de rituelie wiccane qui circula de main en main. Il s’agit du « Livre des Ombres » (Book of Shadows ou Liber Umbrarum) dont l’existence a été largement popularisée ces dernières années par la série télévisée « Charmed ». Ce n'est qu'après 1951 que furent publiés par Gardner Witchcraft Today et The Meaning of Witchcraft, qu’il se prétendit au grand jour wiccan et que l’existence du coven fut révélée.

L'élaboration de la Wicca


Gardner élabora cette religion néo-païenne à l'aide du mage Aleister Crowley en mélangeant des éléments de l'ésotérisme occidental — dont il avait connaissance grâce à son passé dans plusieurs sociétés secrètes — avec d'autres empruntés à des travaux anthropologiques de Mircea Eliade et Margaret Murray — lesquels vont dans le sens d'une « Ancienne Religion », un culte millénaire qui aurait survécu, malgré des siècles d'hégémonie chrétienne, à travers les pratiques souvent désignées comme étant de la sorcellerie.

La philosophie de la Wicca de Gardner


Elle se résume à ce seul conseil, mention finale du credo wiccan : 

« Fais ce qu'il te plaît tant que cela ne nuit à personne ». (« An'ye Harm None Do what Ye Wilt » en anglais archaïsant : « Si nul n'est lésé, fais ce que veux ») 

Notons que ce principe se retrouve aussi en Inde dans l’Ahiṃsā.
Les wiccans s'appuient sur le principe de tolérance, sur le respect de la nature...

La Wicca se revendique art de vivre en harmonie avec son environnement, prônant le respect de l'autre ainsi qu'une démarche de partage avec celui-ci. Par ailleurs, les wiccans croient en l'existence de la magie, considérée comme « énergie cosmique » présente en chacun de nous et en chaque objet. Un autre des principes phares de la Wicca est la Loi du Triple Retour : tout ce que l'on fait sera rendu trois fois, peu importe que cela soit positif ou négatif.

Les croyances


Les croyances wiccanes sont multiples, polymorphes et peuvent varier considérablement selon les individus. On trouve néanmoins quelques thèmes dominants :

L'existence de polarité. La Wicca postule que notre monde et notre conscience universelle sont bipolaires (féminin / masculin).

Les dieux païens invoqués lors des cérémonies wiccanes sont empruntés des différentes mythologies, il n'y a pas de panthéon propre à la Wicca. Ces différentes divinités seraient des aspects de la Déesse et du Dieu, eux-mêmes partie intégrante d'une réalité plus vaste et intangible qu'ils appellent l'Un, le Divin ou l'Incréé ou l'Univers. L'humain lui même ferait partie de cette globalité.

La règle du triple retour certains wiccans croient au principe que toute cause à un effet que ce soit dans cette vie ou une autre (un peu comme le Karma ou le Wyrd).

La magie naturelle dont la dénomination ne semble pas faire consensus : elle s'effectuerait comme la modification des énergies subtiles. Magie dont la manifestation la plus exemplaire et respectueuse est la magie de la Vie, manifestation du Divin. La magie peut aussi être dispensée par les entités divines.

Les symboles porteraient en eux une énergie proche des archétypes. Les wiccans dédient une énergie spéciale aux couleurs, pierres précieuses, herbes, encens, et par extension : potions, rituels, amulettes, etc. 

Une énergie subtile provenant de mondes subtils : plan éthérique, astral, etc. Selon les théories wiccanes, le corps serait le siège de l'âme, corps subtil. 

La croyance dans les éléments : le feu, l'eau, la terre, l'air, et l'esprit. Ces éléments sont ressentis comme ayant des propriétés mâles ou femelles, passives ou dominantes, positive ou négatives, etc...

La réincarnation : les wiccans croient en la réincarnation. Certains adoptent une mythologie druidique nordique ou autre (The Summerland, Tír na nÓg, Sidh, Walhalla, etc...) pour évoquer l'après mort. Ces lieux seraient des lieux de repos, avant de passer à une autre incarnation. 

Les wiccans font parfois appel à des disciplines magiques et des techniques naturelles diverses comme :

- Les rituels magiques
- L'invocation de divinités païennes
- La voyance
- La lithothérapie
- La phytothérapie
- Le Reiki

Les covens

Un coven peut être défini comme un regroupement de wiccans qui se rassemblent pour célébrer les sabbats. Il peut être mixte ou non, affilié à un rite reconnu ou pas. Les célébrants sont parfois nus (skyclad, littéralement vêtus du ciel), surtout dans les covens gardnériens.

Traditionnellement, il y a treize personnes dans un coven, dont une grande prêtresse et un grand prêtre. Les hommes sont initiés par la prêtresse et les femmes par le prêtre.
Il y a souvent trois degrés d'initiation dans un coven, le dernier donnant la possibilité d'être grand prêtre ou prêtresse et de fonder un nouveau coven.

Les wiccans éclectiques pratiquent seuls, en dehors de toute hiérarchie et sans suivre de rite établi.

Les pratiques de la Wicca



Il n'existe pas vraiment de pratique spécifique à la Wicca, celle-ci varie en fonction de la tradition adoptée. La plupart du temps, les rites se pratiquent en plein air, dans la nature, loin des regards. Actuellement se développe une nouvelle forme de pratique, dite la pratique solitaire de la Wicca ou « Wicca de salon » (terme emprunté à Scott Cunningham) pour désigner les wiccans pratiquant chez eux, n'ayant pas la possibilité, ou le souhait, de le faire dehors (cf : Lowölwicca de Léa Kim Stewart).

En harmonie avec le rede wiccan mentionné ci-dessus (première règle), le wiccan pratique de la façon qui lui convient le mieux. Certains font leurs rites avec nombre d'accessoires (pentacle, athamé, baguette, vêtements appropriés, etc.), d'autres pratiquent de façon épurée, l’essentiel étant de se sentir le plus à l'aise possible pour être en harmonie avec son environnement et pouvoir correctement canaliser « l’énergie » lors du rite. Bougies et symboles des quatre éléments sont cependant très souvent présents. Il n'y a pas de sacrifice, animal ou humain ou quel qu'il soit, le wiccan respectant avant tout l'autre et la nature, certains pratiquant même le végétarisme. Tout au plus quelques offrandes sont faites aux divinités, mais celles-ci sont souvent des éléments de la nature tels que fleurs, herbes fraîches, eau, etc. Lors du rite, le wiccan trace un cercle pour s'isoler et garder prisonnière l'énergie qu'il va appeler, du doigt ou avec un outil, par la pensée ou physiquement. Comme la nature est son propre temple, il se crée un espace de prières, qu’il « effacera » ensuite. Il pratique ensuite son rite, puis referme le cercle, c'est-à-dire l'efface.

Les fêtes de la Wicca



Sous le nom de « roue de l'année » la Wicca regroupe vingt-et-une réunions de coven pour célébrer la fluctuation des saisons. Il s’agit d’un calendrier qui prend en compte les cycles solaires et lunaires, ainsi que ceux propres à l’agriculture traditionnelle.


Gardner, Wicca et Tarots...



Bien évidemment, ce mouvement qui prônent le retour à la nature, le contact avec les éléments et qui se rattache aux anciennes religions païennes, voire même au druidisme, inspirera beaucoup les nouveaux adeptes du tarot... Les idées et ouvrages de Gardner seront à la base de la conception de plusieurs tarots modernes...

De la même manière que certains créateurs de tarots modernes se sont inspiré de l’égyptologie et de ses mythes, de la kabbale, de l’alchimie, de l’astrologie ou du symbolisme rosicrucien, voilà que de nouveaux tarots font leur apparition, adoptant une nouvelle vision du monde magique, cette fois peuplé de divinités celtiques, de fées, de sorcières, mais aussi, très souvent, faisant une grande place à la magie des élémenteaux, au sacré de la nature, aux cycles de la nature, au cycle lunaire, au totémisme, au chamanisme, à l’animisme, au paganisme et encore parfois à l’herboristerie, à la magie sexuelle et bien évidemment à la sorcellerie vue sous tous ses angles, du plus sérieux au plus caricatural...

L’intérêt pour les tarots faisant référence à la sorcellerie, le paganisme ou la Wicca, a augmenté proportionnellement avec l’intérêt grandissant pour ces domaines qu’on désigne aujourd’hui sous la dénomination de "néo paganisme".

D'abord confinée à un cercle restreint, la Wicca s'est progressivement développée dans les pays anglo-saxons où elle constitue la principale forme dite de néopaganisme.

Diffusée par les milieux féministes américains dans le contexte général de la contreculture des années 1970 elle s'est progressivement transformée et diversifiée, acquérant une dimension écologiste qu'elle n'avait pas au départ. Parallèlement aux structures initiatiques issues de la lignée de Gardner ou d'Alex Sanders, s'est créée une Wicca éclectique dont les membres pratiquent en dehors de toute initiation formelle. Leurs croyances et pratiques divergent considérablement suivant les individus et la frontière entre la Wicca proprement dite et les autres formes de néopaganisme sont souvent floues.

Un peu comme l’illustre les tarots « néo-païens », il s’agit non seulement d’une véritable pratique sérieuse mais aussi s’agit il d’une « mode », d’un « nouveau courant de pensée », et dans l’imagerie des tarots se voulant dans cet esprit, on retrouvera de tout, servit dans tous les styles... On y retrouvera nécessairement cette dimension « écologiste », « naturalistes », « newagiste » et le plus souvent on cherchera surtout à réaliser des tarots attrayants par leurs images ou leurs thèmes. On y retrouve souvent les influences du cinéma, de la bande-dessinée et de la littérature fantastique, et parfois des tendances à l’érotisme, ou au néo-gothisme...

Parmi les tarots modernes qui se sont inspiré des thèmes du néo paganisme et de la Wicca ont retrouve, entre autre (pour n’en nommer que quelques uns) :

Le Tarot Wicca (Lady Majo)
Le Tarot de la Magie Cérémonielle (The Tarot of Ceremonial Magick)
Le Tarot de l’Initiation
Le Tarot de la Réincarnation
Le Tarot des Ombres Nordiques (The Tarot of Nothern Shadows)
Le Tarot de Jolanda (AGM)
Le Tarot Magic Manga (AGM)
Le Tarot d’Hellen (AGM)
Le Tarot du Maître (AGM)
Le Tarot Universel des Déesses
Le Tarot de la Pleine Lune
Le Tarot des Cycles Lunaires (Triskell)
Le Tarot de l’Érotisme Initiatique (Triskell)
Le Tarot des Rituels (Triskell)
Le Tarot de Londa
Le Tarot Fenestra
Le Tarot du Nouvel Âge
Le Tarot des Animaux Pouvoirs (Power Animal Tarot)
Le Tarot de la Licorne
The Witches Tarot (Cannon Reed)
The Tarot of the Witches (Fergus Hall)
The Wicca Celta Tarot  (Kisma K. Stepanich)
The Faery Wicca Tarot   (Kisma K. Stepanich)The Archeon Tarot
Tarot of the Old Path  (AGM)
The Barbara Walker Tarot
The Ludy Lescot Tarot
The Goddess Tarot (Tarot des Déesses)
The Aquarian Tarot
The The Haindl Tarot
The Ansata Tarot
The Whimsical tarot
The Vision tarot
The Deva Tarot (Piatnik)
The Gendron Tarot
Tarot of the Spirit de Pamela Eakins
The Yeager Tarot
The Morgan Greer Tarot
The Celestial Tarot
The Forest Folklore Tarot
The Deviant Moon (US Games)
The Gilded Tarot
The Karma Tarot
The Gill Tarot


Bien évidemment l’éditeur Lo Scarabéo a multiplié les tarots faisant référence au paganisme, à la sorcellerie, à la Wicca et à tout ce qui s’y rapporte... Voici quelques-uns des tarots publiés par Lo Scarabéo : 

Tarot Païen (ou Tarot Wicca)
Tarot de la Sensualité Wicca
Tarot des Jeunes Sorcières
Tarot de la Magie Sexuelle
Tarot des Chats Païens
Tarot des Druides
Tarot Liber T (Tarot des Étoiles Éternelles)
Tarot des Magiciens
Tarot des Métamorphoses

Tarot du Nécronomicon
Tarot de la Spirale Mystique
Tarot de l’Enchanteresse des Rêves
Tarot Spirit
Tarot des Anges obscurs
Tarot des Saisons
Tarot du Monde Spirituel
Tarot Enchanté
Tarot des Secrets
Tarot des Éléments
Tarot des Contes Obscurs
Tarot de la Contemplation
Le Tarot des Anges de Scarabéo
Tarot de Pauline (Paulina Tarot)
Tarot Luis Royo « The Labyrinth »



Etc...

Le nombre des wiccans est difficile à déterminer... En 1990 l'étude NSRI avait estimé le nombre des wiccans aux États-Unis à 8 000.

Une étude ARIS, réalisée en 2001, en trouve 134 000 auxquels il faut ajouter une part significative des 140 000 américains se définissant comme païens.

L'enquête du Pew Forum, réalisée en 2008 place à environ 1,2 million le nombre d'Américains pratiquant des religions New Age.

La majorité d'entre eux seraient wiccans ou fortement influencés par la Wicca. Ces chiffres sous-estiment probablement la taille réelle du mouvement, une part significative des wiccans pratiquant en secret par crainte des discriminations. Une évolution similaire se constate dans tous les pays anglo-saxons. Les wiccans éclectiques sont, dans l'ensemble, largement majoritaires même si leur domination est moins prononcée en Grande-Bretagne.

Reconnaissance

La Wicca est reconnue comme une religion aux États-Unis, y compris dans l'armée. Elle l'est également au Canada et au Royaume-Uni.

Nous reviendrons éventuellement plus en détails sur la Wicca et les nombreux courants qui ont découlés d’elle : le gardnérianisme, le xandrianisme ou alexandrianisme (d’Alexander Sanders), la Wicca dianique, la Celtic Wicca, la Wicca Correlliennela (d’Orpheis Caroline High-Correll), Tradition Feri ou « pictish wicca » (de Victor Anderson), la tradition reclaiming, la Lowolwicca (de Léa Kim Stewart), la tradition aradrienne (de Charles Renaud), la Wicca Internationale (Jacques Coutela et « Diane Lucifera »), la Wicca luciférienne (Raven Grimassi), ou encore le Cercle initiatique de la Licorne Wicca occidentale (Yull Rugga), etc... et finalement les wiccans éclectiques...

La Fin de Gardner :

Dans ces ouvrages - et dans plusieurs conversations et interviews - Gardner a maintenu jusqu'à sa mort, en 1964, qu’il n’avait pas « inventé » la wicca, mais qu’il avait été initié dans un petit groupe qui continuait une tradition qui remontait au Moyen Âge et qui se transmettait d'une façon secrète, de père en fils (ou de mère en fille) dans la New Forest. Pour être cohérent avec ses propres thèses, Gardner a cherché à donner l'impression que « la vieille Dorothy », qui aurait été parmi ses initiateurs, était une sorte de sorcière paysanne et affirma qu'elle se nommait Dorothy Clutterbuck. Or si la « vieille Dorothy » existait réellement, elle n’était qu’une dame âgée et théosophiste et en aucun cas Dorothy Clutterbuck. Le chercheur Massimo Introvigne a montré comment l'affirmation de Gardner était une plaisanterie ayant été prise au sérieux car Dorothy Clutterbuck était un personnage très réactionnaire militant au Parti conservateur et dans des cercles liés à l'Église anglicane.

Le fondateur de la Wicca mourut en 1964, à l'âge de 80 ans. À sa mort, le néopaganisme sous toutes ses formes d’expressions, et les groupes wiccans allaient trouver de plus en plus d’adeptes... Se confondant souvent avec des tendances new age, beaucoup d’individus cherchant à se rapprocher des éléments de la nature et de la magie des élémentaux s’intéressent au néo-paganisme, aux pratiques chamaniques ou à la sorcellerie...

Gardner est sans doute le grand initiateur de ce mouvement spirituel moderne, plutôt incongru mais très inspirateur pour ceux qui se sentent plus d’affinités avec la nature et les esprits plutôt qu’avec des pratiques dogmatiques, d’avantage basée sur le mysticisme...


À lire :

« Gerald Gardner et le Culte des Sorcières », sa biographie en français.

« La Wicca », Christian Bouchet, Éditions Pardès, 2004. Seul ouvrage en français étudiant de manière neutre l'histoire et la théologie de la wicca.

« The Triumph of the Moon: A History of Modern Pagan Witchcraft », Ronald Hutton, Oxford University Press, 2000.

Consultez ou téléchargez des livres de Gerald Gardner en version pdf (en cliquant sur les images des livres)

« Le Livre des Ombres » 

« L’Histoire du Célèbre Moulin de Sorcières à Castletown – Île de Mans » 

en "Bonus" :
Interview de Gerald Gardner par Daniel Farson - 1957

et

Les enregistrement Radiophoniques de Gerald Gardner

3 commentaires:

  1. il fut un temps j'étais dans le doute et ne croyais plus au vertus du bien je suis passer de l'autre coté et avait pris gout pour la magie noire une preference pour les sciences ancienne et connaisances de nos aieux et ancien grimoire j y prenais du plaisir car je pensait qu'ils étaient juste qu'ils y ai un retour pour se qui me nuisent et ennemie pour chaque mauvaise action j'ai eu un mauvais retour qui a durer un bout de temps sa m'a fait prendre conscience qu'on y gagne a agir ainsi tout se paie

    pour la wiccan j'ai des doutes et pense que c'est des imposteur il ya tout de méme un bon coté le respect et tolerance

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  2. Merci de citer mon livre.
    Etes-vous intéressé par tonton Gerald et sa Sorcellerie?
    Avez-vous des infos sur les Tarots qu'il aurait utilisé

    Tof

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  3. Lucette, votre orthographe béninois est tout à fait particuliers. Vous parlez beaucoup, autant qu'un grand marabout. Vous ne trompez votre auditoire que le temps d'une lecture...

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