jeudi 10 janvier 2013

L’ENSEIGNEMENT DES MAGES DE L’ÉTOILE


L'idée est avancée ici qu'une étude impartiale de l'histoire, de la religion et de la littérature montrera l'existence, remontant aux temps anciens, d'un grand corps de doctrine philosophique, scientifique et éthique, formant, dans ces domaines, la base et l'origine de toutes les conceptions similaires des systèmes modernes.

C'est une doctrine à la fois religieuse et scientifique, affirmant que la religion et la science ne devraient jamais être séparées. Elle présente de sublimes enseignements religieux et idéalistes, mais, en même temps, fait valoir que tout ce qu'elle contient peut être démontré à la raison et qu'il n'y a pas de place pour d'autre autorité que celle-ci. Ainsi est écartée l'hypocrisie qui consiste à affirmer des dogmes en invoquant une autorité dont personne ne peut démontrer qu'elle repose sur la raison.

Ce corps de doctrine archaïque est connu sous le nom de "Religion-Sagesse" (cf : "Sophia Perennis") et a toujours été enseigné par ses adeptes, ou ses initiés, qui la préservent à travers les âges. En se basant sur cette "Religion-Sagesse" et sur d'autres doctrines démontrées, on arrive à la conclusion que l'homme, étant esprit et de nature immortelle, peut perpétuer ce qui constitue le véritable aspect de sa vie et de sa conscience.

Ceci a été réalisé de tout temps par les êtres appartenant à la plus haute élite de la race humaine, membres d'une noble et antique fraternité qui se consacrent au développement de l'homme du point de vue de l'âme, ce qui, pour eux, implique l'ensemble des processus d'évolution sur tous les plans. Les initiés, étant liés par la loi de l'évolution, doivent travailler avec l'humanité, dans la mesure où le permet son développement.

Aussi, d'âge en âge, promulguent-ils inlassablement la même doctrine, qui s'obscurcit périodiquement chez les diverses nations et dans les différentes parties du monde. Telle est la Religion-Sagesse, et ils en sont les gardiens.

À certains moments, ils se présentent aux nations comme de grands Instructeurs, ou comme des "Sauveurs", qui ne font que promulguer à nouveau les anciennes vérités et le système éthique du passé.

Cette Religion-Sagesse affirme que l'humanité est capable d'un perfectionnement illimité, à la fois en qualité et dans l'échelle du temps, ces Sauveurs et Adeptes-initiés étant présentés comme des exemples illustrant cette possibilité.

C'est de cette fraternité d'hommes parfaits, vivants et actifs à l'heure actuelle, que H.P. Blavatsky a déclaré avoir reçu les directives pour présenter, une fois de plus, les idées de jadis...

De ces Sages, elle prétend également avoir reçu un certain nombre de clefs qui permettaient de déchiffrer les doctrines anciennes et modernes, mais qui avaient été perdues au cours des luttes du monde moderne en marche vers la civilisation.

Apparemment, les "Maître Invisibles de la Sagesse" lui communiquèrent aussi certaines doctrines réellement très anciennes mais entièrement nouvelles pour l'époque présente, sous une forme exotérique quelconque ; elle les a fait connaître dans ses écrits, parmi d'autres clés, à ses compagnons et au grand public. 

Ainsi, outre le témoignage de tous les temps, trouvé dans les annales de toutes les nations, nous recevons ici cette affirmation moderne, explicite, que l'ancienne fraternité d'Adeptes - toujours attentifs au bien de l'homme et dépositaires de la connaissance - existe toujours sur cette terre et se préoccupe du développement de la race humaine.

Donc l’antique Sagesse Ultime de la Théosophie allait être retrouvé par H.P. Blavatsky, et elle mit tous ces efforts dans le sens de créer une nouvelle religion universelle, synthèses de toutes les religions et sagesses du monde, mais aussi et surtout basée sur les aveux "des esprits" avec qui elle s’entretenait depuis son plus jeune âge. Mais allez savoir de quelle nature étaient ces "esprits"...  (bienveillants?, malveillants?). Enfin, quoiqu'il en soit, Mme, Blavatsky ne cachera pas sa dévotion envers Lucifer....

La Théosophie Antique :

La Théosophie de la Grèce antique, postulait un principe éternel appelé "l'Inconnu", qui ne peut jamais être appréhendé comme un objet de connaissance, si ce n'est à travers les manifestations qui en émanent. D’une certaine manière l’homme se voit confronter au connu, à l’inconnu et à l’inconnaissable.

Ce principe éternel est en toute chose et en tout être- il est toute chose et tout être. Périodiquement - et dans l'éternité des temps - il se manifeste puis se retire de la manifestation. Dans ce flux et ce reflux, l'évolution se poursuit, et elle-même constitue le progrès de la manifestation. L'univers que l'on perçoit est la manifestation de cet Inconnu, aussi bien comme Esprit que comme Matière, l'un et l'autre n'étant, pour les théosophes de l’antiquité, que les deux pôles opposés du principe unique inconnu.

Ils coexistent et ne sont ni ne peuvent être séparés l'un de l'autre, ou, comme le disent les écritures hindoues, il n'existe aucune particule de matière sans esprit, ni aucune particule d'esprit sans matière. En se manifestant, l'Esprit-Matière se différencie selon une échelle descendante, sur sept plans, de densité croissante, jusqu'à celui que perçoivent nos sens, la substance y étant toujours essentiellement la même mais ne différant qu'en degré d'un plan à l'autre.

Ainsi compris, l'univers entier est vivant, aucun de ses atomes ne pouvant d'aucune façon être considéré comme mort. Il est également conscient et intelligent, sa conscience et son intelligence étant présentes sur tous les plans, bien qu'obscurcies au niveau le plus bas. Sur le plan qui est le nôtre, l'Esprit vient à se focaliser dans tout être humain qui le lui permet, par un choix délibéré, mais le refus de cette possibilité est la cause de l'ignorance, du péché, de toute misère et de toute souffrance.

Dans tout le cours des temps, certains êtres ont atteint cet état élevé et sont devenus, par leur développement, semblables à des Dieux ; ils participent activement à l'œuvre de la Nature et continuent, de siècle en siècle, d'élargir le champ de leur conscience et d'étendre la portée de leur maîtrise dans le gouvernement de la Nature. Telle est la destinée de tous les êtres ; c'est pourquoi la Théosophie Antique, qui postule au départ la perfectibilité de la race humaine, rejette l'idée d'une perversité innée, sans possible régénération, et propose un sens à la vie et un but qui soit en harmonie avec les désirs ardents et la nature réelle de l'âme, et tende, en même temps, à détruire le pessimisme avec le désespoir qui l'accompagne.

Selon la "Vraie Théosophie", le monde est le produit de l'évolution issue du principe éternel ; partant des toutes premières formes de vie les plus inférieures, elle est guidée, au fil de son progrès, par des entités intelligentes pleinement développées, provenant d'autres évolutions plus anciennes. Ce monde inclut aussi les "Ego", ou "esprits individualisés", qui sont la raison d'être de son émanation et y participent activement.

L'homme est nécessairement un être religieux, étant un esprit enfermé dans la matière - laquelle est, pour sa part, spirituelle en essence. Pour entrer en contact avec tous les plans de la Nature que comporte l'évolution, cet homme - qui est esprit - a besoin de véhicules ; et ce sont ces véhicules qui font de lui un être complexe et composite, sujet à l'erreur mais, en même temps, capable de s'élever au-dessus de toutes les illusions et de conquérir le plus haut sommet. Il est une image en miniature de l'univers car, en tant qu'esprit, il se manifeste à lui-même au moyen de sept différenciations. Comme la lumière traversant un prisme...

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