dimanche 3 février 2013

ART & SCIENCE DE LA GÉOMÉTRIE SACRÉE

Chapitre 2
ART & SCIENCE DE LA GÉOMÉTRIE SACRÉE


Le sens de la géométrie

La Peinture cherche avant tout l'"Expression". La "Composition" ne soumet pas les sujets de la toile à une sorte "d'ordre" parfait... La Géométrie Sacrée va concourir au contraire à les déformer pour leur donner un sens !

La grande Odalisque de Ingres est l'exemple choisi de cette pratique : son dos s'est démesurément allongé pour épouser un cercle de la composition. Cette femme incarne la féminité, alors que la logique des proportions la condamnerait à coup sûr ! La Peinture de Ingres ne montre pas seulement l'harmonie et la beauté pour s'en réjouir : elle énonce une conception de la féminité qui cherche à s'ancrer dans une tradition ancestrale, en l'occurrence celle du cercle (de diamètre trois selon la Géométrie Sacrée).

La Peinture du Moyen-âge, tout comme celle de l'Égypte ancienne sont constituées de ces déformations qui épousent habilement les lignes de la Géométrie. Très longtemps, les lecteurs ont cru à une maladresse des artistes (moyen-âge), ou à un excès d'inspiration (Ingres). Nous découvrons leur raffinement et leur force, leur réelle maîtrise de la Géométrie Sacrée.


"La Grande Odalisque", J-D Ingres, 1814

L'intelligence du Sacré

Les artistes ont de tout temps choisi des structures particulières pour construire leur Peinture. Or, et c'est ce que révèle l'étude, depuis le paléolithique (25 000 ans av JC) jusqu'à nos jours, le vocabulaire général est exactement le même dans toute la Peinture !

La Géométrie Sacrée semble née avec l'homme, dans la nuit des temps. Elle a totalement envahi l'art égyptien, occupé les Grecs, sillonné l'Europe entre ses guerres et ses courants religieux, pour enfin se réfugier dans quelques ateliers de Peinture en Italie du nord, à la fin de la Renaissance...

Les Vénus le l'âge de pierre ou l'Odalisque de Ingres usent des mêmes schémas pour se construire.

La Géométrie Sacrée porte en elle une force symbolique qui semble intemporelle et universelle, et seul le degré de son développement distingue les époques. Jamais elle ne s'est contredite dans l'Histoire de l'Art. Tous ces aspects sont exposés sur quatre sites (•—> pour en savoir plus ...).

La Géométrie Sacrée et le Nombre d'Or...


Rectangles d'Or - Vladimirskaya

La Géométrie Sacrée ne se résume pas à faire des multiplications du Nombre d'Or. Il ne suffit pas d'enfermer un objet dans un rectangle doré pour qu'il se change en or...

Le Nombre d'Or est magique, mais comme tout élément de magie, il demande à être pratiqué par des magiciens. Mais en vrai, cet Art n'est pas plus "obsédé" par le Nombre d'Or que le poète ne l'est par la rime. 

La proportion dorée est un outil qui permet à la peinture de raisonner et de bâtir ses rythmes.

Bien d'autres valeurs viennent renforcer son offre dans le processus de construction, tels √3 ou le nombre ∏. 

On ne doit pas écarter le Nombre d'Or de l'ensemble des moyens que la Géométrie met en pratique : tout un système...

À Byzance, haute école de la Géométrie Sacrée, le Nombre d'Or se nourrit des formules que les Grecs ont écrites dans leurs livres, et pas à la seule fin d'une copie magnifiée du réel. L'esthétique des fantasmes tend à rendre le Terrestre présentable, celle de l'Art Sacré mène droit au Céleste.

HISTOIRE DE LA GÉOMÉTRIE SACRÉE DANS LES ARTS, EN BREF...

Le Dogme, l'Inspiration et le Partage...

Le propre de la création est dans la surprise qu'elle provoque. La connaissance de la Géométrie Sacrée ne suffit pas à l'artiste pour produire de la Peinture. Sa maîtrise de la symbolique et des formes sont autant de raisons de créer. Mais, sans Inspiration, le Dogme ne produit que des maisons vides : des œuvres sans âme et sans intérêt...

En cela, on peut remettre en question la légitimité du secret ou prétend se cacher le Savoir de certains "initiés". Seule son inspiration protège l'Artiste, et c'est à elle avant toute Peinture doit sa signature.

D'ailleurs pourquoi l'Art Égyptien, les Vénus paléolithiques et les Tarots de Dürer seraient-ils restés si longtemps insondables ?

Le trésor caché des initiés était-il trop court, ou pas assez curieux ?

Ce précieux Savoir a pour vocation d'être partagé, puisqu'il résume ce que l'humanité a en commun, tout au fond d'elle-même. Il donne à l'Amateur de Peinture les moyens de mieux la comprendre, aux Historiens de meilleurs outils d'étude, et aux Artistes des voies à méditer...

La Géométrie Sacrée constitue les structures d'un Langage à part entière. Apprendre la Géométrie permet de comprendre ce Langage de l'Image, et tout le Sacré que porte la Peinture.

La Peinture avec la Géométrie...

Les anciens pratiquaient la géométrie pour élaborer la Composition de leurs œuvres. La pratique la plus simple quadrille la surface, les plus sophistiquées intègrent des éléments complexes, comme des spirales et certaines figures liées entre elles (mélange de triangles, de rectangles et de cercles).


« La Vierge au Rosaire » de Dürer – 1506

Quand la Géométrie est à la base à la construction d'un tableau, les éléments de ce tableau s'appuient sur des lignes tracées au préalable. Cette contrainte choisie par l'artiste influence considérablement son dessin.

Par exemple, un bras peut s'ouvrir pour épouser un cercle, une épée peut s'allonger jusqu'à pointer l'angle d'un carré. Les bissectrices, les diagonales et autres médiatrices sont autant de cloisons contre lesquelles tout objet de peinture peut s'appuyer, et même jouer !

Les musiciens sont intrigués par la position que Dürer donne aux mains de ces joueurs de luth. Ils ont raison de s'étonner, car elles jouent avec les cordes virtuelles de la Géométrie au lieu de se préoccuper des cordes réelles de leur instrument !

Ces lignes s'estompent au fur et à mesure que le tableau se construit, mais pas la position des mains. Il faut une étude de cette Géométrie pour révéler les cordes de la composition, mais elles sont toujours présentes en tant que traces de l'attention permanente de l'artiste.

On peut peindre sans aucune Géométrie, et valoriser la spontanéité de l'inspiration. En revanche, il paraît très difficile d'aborder les œuvres du passé sans comprendre une Géométrie qui est commune à une majorité d'artistes.

La conception de l'Art Brut cache au minimum une profonde ignorance de ce qui l'a précédé. On ne peut pas prétendre dépasser ce qu'on ne connaît pas : on peut tout juste l'ignorer (le terme d'ignorance a donc ici sa place).

L'existence de la composition...

L'essentiel des parutions sur l'Art de la Géométrie en Peinture se limite à une sorte de "contingence". Elle est le fruit d'une sorte d'obsession : comptabiliser, mesurer les choses, comme pour ne pas les perdre. On s'obstine à quadriller la surface de la toile, et à comparer les dimensions de ses objets. On archive et on classe sans comprendre.

Malheureusement, la Géométrie ne se limite pas à l'unique développement du rectangle ! Un formidable réseau de lignes se cache derrière de nombreux chefs d'œuvres, et cette Géométrie reste pratiquement muette quand on quadrille la toile, si on se contente de mesurer ses sujets. La Composition échappe à toute comptabilité qui se veut cartésienne et ne rend aucun compte de ce qui fait la force des œuvres et leur raison d'être : leur réelle organisation.

Les liens géométriques entre les figures comptent tout autant que les figures de la Géométrie elle-même, comme dans tout groupe humain les relations de personnes sont une part essentielle de la notion d'équipe, de famille, et de culture.

Ce sont ces liens qui portent, qui permettent et qui engendrent même, l'Inspiration de toute œuvre. La Géométrie ne fait que constater ce qu'est la Vie.

Le simplisme symbolique...

Quelques tentatives éparses échappent à cette tendance à "découper les tableaux en carrés", mais elles se révèlent décevantes : un cercle et deux diagonales ne peuvent pas rendre compte du génie d'un Rublev. Son système géométrique est d'une complexité redoutable...

Il resterait insondable sans l'étude d'autres peintres, notamment Dürer, son héritier.

La Géométrie Comparée établit des points communs entre les structures pour les comprendre...

Ci-contre la Peinture de Raphaël « St. Michel et Satan », 1518 •>

L'esprit de mesure a néanmoins produit des résultats. Certains rapports harmoniques de la Géométrie ont été repérés. Celui du nombre d'or (autrement appelée section voire proportion dorée), et quelques autres comme les racines du 2 et du 3.

Ces nombres accompagnent le développement de la Géométrie, dont l'essentiel se cache dans la profondeur des structures et des œuvres...

Mais méfions-nous, l'art des proportions est un jeu très dangereux ! Bâtir une œuvre avec l'unique ambition de formater les corps à des canons est une ambition douteuse : cette esthétique-la conduit droit au fascisme !

L’ARBRE DE VIE



L'Arbre de Vie est l’un des symboles les plus connus de la Géométrie Sacrée. La structure de l’Arbre de Vie est liée aux enseignements sacrés de la Kabbale juive, mais on la retrouve dans l’ancienne Égypte et dans certaines traditions extrême-orientales, indiennes, et sud amérindiennes.

Il existe dans l’Arbre de vie une structure, une matrice, qui ordonne et oriente les choses de la vie. En observant ou en méditant sur cet enchevêtrement de relations harmonieuses, l’arbre de vie se présente comme une clé, qui permet, à tous ceux qui savent l’utiliser avec sagesse, d’atteindre les objectifs les plus ambitieux.

Il semblerait que cette matrice renferme tous les secrets du déroulement de toutes choses, à tous les niveaux et dans tous les contextes, une sorte de matrice universelle.

En appliquant toutes sortes de thèmes sur cette structure, on s’aperçoit que le système qui engendre l’évolution pas à pas du sujet étudié, est parfaitement synchrone avec la matrice, elle coule de source, comme une évidence, comme un puzzle où chaque pièce a une place unique.

D’ailleurs son aspect visuel, qui relève de la géométrie sacrée, est une des clés du mystère de sa conception et de sa magie. L’arbre de vie est inscrit dans la fleur de vie, qui elle-même est engendrée par la graine et l’œuf de vie.

L’Abre de Vie est expliqué dans le Sefer Yetzira (« Le livre de la Création »). Le livre explique la création comme processus impliquant les 10 nombres divins (Sephiroths) de Dieu le Créateur et les 22 lettres de l’alphabet Hébreu. Les 10 séphiroths ensemble avec les 22 lettres constituent les « 32 chemins de la sagesse secrète ».

LE NOMBRE D’OR
La pyramide de Kheops serait liée au nombre d’or, les dimensions du Parthénon d’Athènes feraient apparaître le nombre d’or. Les gradins du théâtre d’Épidaure, construit en Grèce à la fin du IVe siècle avant JC, seraient répartis grâce au nombre d’or...

Des grandes cathédrales européennes, jusqu’au Taj Mahâl, immense monument funéraire élevé en Inde, le nombre d’or ordonnerait les proportions de nombreuses constructions. Ce nombre serait également présent dans les œuvres de Léonard de Vinci, Botticelli, Monet, Degas, Cézanne, mais aussi Dali ou Picasso.

Ce nombre magique et omniprésent ne serait pas uniquement caché dans les œuvres architecturales ou artistiques...

On le retrouverait dans la nature elle-même (l’œuvre de Dieu). La « divine proportion » serait celle d’un homme bien proportionné (distance sol/nombril rapportée à la hauteur totale, ou distance sol/nombril rapportée à celle nombril/sommet du crâne). On le retrouverait dans la botanique et la phyllotaxie (étude de la disposition et de l’arrangement des feuilles d’un végétal, et par extension, de tous les arrangements possibles observables chez les végétaux) avec, par exemple, la disposition des spirales dans les fleurs de tournesol ou dans la pomme de pin.

Le nombre d’or est la constante (1+√5)/2, soit environ 1,61803… C’est la racine positive de l’équation du second degré, x² – x – 1 = 0.

Le nombre d’or possède quelques propriétés, conséquences immédiates de sa définition : pour connaître son inverse, il faut lui retrancher 1. Il intervient dans des propriétés du dodécaèdre ou de l’icosaèdre (au même titre que √2 intervient dans le carré, et √3 dans le cube). On le retrouve dans d’autres constructions géométriques (triangle isocèle aux angles de 72°, 72° et 36°, et par conséquent, dans le pentagone régulier, dans les étoiles à 5 branches...).

C’est ainsi que l’on parlera tantôt de nombre d’or, de rectangle d’or, de triangle d’or, de section dorée, de spirale d’or, etc...

Euclide le premier aborde la question du « partage en extrême et moyenne raison » d’un segment AB, c’est-à-dire le point C tel que le rapport de la longueur du segment sur la partie la plus importante soit égal au rapport de cette partie sur la plus petite (AB/AC = AC/CB, voir figure).

Ce rapport est équivalent au nombre d’or, dont la valeur algébrique n’a été calculée que bien plus tard.

La fascination pour le nombre d’or remonte à loin. Le moine franciscain Luca Pacioli lui consacre en 1509 un livre, De "divina proportione".

Les propriétés géométriques y sont étudiées, ainsi que ses relations avec certains polyèdres, dont le dodécaèdre qui représente l’univers chez Platon. Léonard de Vinci illustrera l’ouvrage avec 60 dessins de polyèdres. Ce travail témoigne d’abord d’un intérêt pour la géométrie, dans la lignée d’Euclide et des pythagoriciens.

La règle des bâtisseurs : au moyen âge, les bâtisseurs de cathédrales utilisaient une règle spéciale, dite des « maîtres de l’œuvre ». Articulée ou rigide, elle comportait 5 parties d’inégales longueurs : la paume, la palme, l’empan, le pied et la coudée.

Ces longueurs faisaient référence au corps humain et étaient standardisés, au moins pour les « initiés » : on passe d’une unité à l’autre en multipliant par le nombre d’or… Ainsi une paume plus une palme vaut un empan, une palme plus un empan vaut un pied, un empan plus un pied, une coudée.

Une géométrie qui se retrouve dans les galaxies de notre univers, dans les plantes, les minéraux et les animaux, dans l'ADN et dans des centaines de proportions du corps humain.

Il s'agit d'un nombre qui doit être utilisé en proportion, par exemple en divisant une distance par ce nombre.

Par exemple, votre hauteur divisée par ce nombre donne exactement la hauteur de votre nombril, les phalanges de l'index entre complètement dans ces proportions, Pythagore, Euclide et bien d'autres mathématiciens dont vous apprenez les théorèmes au collège et au lycée étaient plongés dans la géométrie spirituelle, mais les scientifiques occultent bien cette facette car ils n'aiment pas savoir que notre science est basée sur des découvertes de "maîtres spirituels" tout comme on a longtemps caché les pratiques alchimiques de Newton qui est à l' origine de la physique moderne, les templiers aussi utilisaient le nombre d'or, leur ISIX sur leur bouclier représentant 1,6 bref...ça suffit...

« Le Nombre d’Or ou la Science secrète des bâtisseurs » de Thomas Wisniewski est le dernier né de la collection « Les Symboles Maçonniques » paru chez l’Éditeur « Maison de Vie ».

Les Romains, les Grecs, les Juifs et les Égyptiens semblaient tous d’accord : 1,618 était le nombre d’or, le nombre de l’harmonie universelle, le nombre de la création, le nombre de « Dieu », le « Créateur ».

Le nombre utilisé partout dans l’ordre caché de « la Création » et qu’il fallait donc employer dans les édifices dédiés au Créateur afin de s’en rapprocher. Empreint de mystère, objet d’un culte tantôt religieux, tantôt magique, le nombre d’or influence la vision occidentale de l’harmonie.

Chez les Grecs, avec le développement de la géométrie, la secte secrète des pythagoriciens en avait fait un symbole d’harmonie universelle, de vie, d’amour et de beauté.

Au Moyen-âge, les savants, les pères de l’église, les bâtisseurs, les maîtres d’ouvrages ou maîtres d’œuvre, se réclament de la doctrine platonicienne des corps cosmiques, les cinq polyèdres réguliers, et ont fait du nombre d’or, « la divine proportion », un modèle de perfection esthétique et philosophique. »

Le nombre d’Or est appelé « Phi »

Nombre d’or, Divine proportion, Harmonie du cosmos, sont des termes propres à l’initiation des bâtisseurs. Au delà des aspects mathématiques et géométriques, quel est le véritable rôle du Nombre d’Or sur ce chemin de connaissance, toujours tracé dans les Loges de la Franc-maçonnerie initiatique?

Résolument novateur, cet ouvrage met en lumière le caractère « d’outil » du Nombre d’Or et révèle ses liens cachés avec les Trois Grands Piliers, Sagesse, Force et Harmonie.

En étudiant les expressions symboliques du Nombre d’Or, comme la pierre cubique, l’étoile ou la spirale, l’auteur nous convie à d’inépuisables découvertes

LE PLATEAU DE GIZEH ET LE NOMBRE D’OR D’YVO JACQUIER
http://www.jacquier.org/IREM/Yvo_Jacquier-Les_pyramides_de_Gizeh-II.pdf

LA "SPIRALE D'OR"


La structure de la Spirale d’Or représente deux formes très connues de la géométrie sacrée : la spirale du nombre d’or (phi) et la spirale de Fibonacci.

Voici un résumé un peu rébarbatif mais sur lequel je ne pouvais pas faire l'impasse.

Phi (nombre d’or) - "La clé de la physique du cosmos" (Platon)

Phi (1,61803399) est une valeur constante qui est encore plus mystérieuse et profonde que pi (3,14159265) dans ce qu’elle implique. Comme pi, phi est un nombre irrationnel qui n’a pas de solution arithmétique. les décimales se poursuivent à l’infini sans se répéter. Ce qui rend ce nombre unique est le fait qu’il soit incorporé dans toutes les structures organiques connues. De la structure osseuse de l’être humain, en passant par la disposition des graines d’un tournesol jusqu’à la spirale d’un coquillage, la proportion phi est présente, sous-jacente à toute structure biologique, semblant être un modèle géométrique de la vie elle-même.

Platon est allé jusqu’à appeler la proportion phi la "clé de la physique du cosmos". Phi est calculé au 1.6180339+…, et alors qu’il ne peut être résolu arithmétiquement, on l’obtient facilement à l’aide d’un compas et d’une règle.

Le nombre d'or a été abordé plus haut dans l'architecture utilisant la géométrie sacrée et le nombre d'or.

La suite de Fibonacci et la spirale d’or

Il existe une suite de nombres, connue sous le nom de suite de Fibonacci, qui a un rapport particulier avec phi, et les pyramides de Gizeh. Cette suite été utilisée pour décrire les caractéristiques de la croissance des plantes. La voici :

1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,144,233, etc. Il faut ajouter les deux derniers nombres de la suite pour obtenir le suivant comme dans : 1+1=2, 1+2=3, 2+3=5, 3+5=8, 5+8=13, etc.

Le rapport entre cette suite et phi tient au fait qu’en divisant un terme de la suite par le suivant, le résultat approche rapidement le nombre transcendantal 1.6180339+...

1/1=1 2\1=2 3\2=1.5 5\3=1.66 13/8=1.625

21/13=1.615 34\21=1.619 55\34=1.617 89\55=1.6181

Plus on avance dans la suite, plus on se rapproche de phi. Bien-sûr, on ne l’atteint jamais avec exactitude, puisque c’est un nombre irrationnel, mais on ne cesse de s’en rapprocher à l’infini.

La suite peut être représentée graphiquement par la forme d’une spirale, qu’on appelle la Spirale de Fibonacci. La spirale est quasiment identique au graphique de la spirale logarithmique de la proportion phi, connue sous le nom de la Spirale d’Or. La différence est que la spirale de Fibonacci est une interprétation en nombres entiers de la Spirale d’Or, arithmétiquement impossible, n'ayant ni début ni fin. La spirale de Fibonacci a un commencement défini.

Symbolisme de la spirale :

De par sa forme elle même, la spirale est symbole de mouvement perpétuel, jamais en arrêt, toujours en chemin. Elle représente toujours le cheminement de la vie, l’étincelle vitale sans cesse en action, l’accomplissement de soi, l’éternité. Différents mots clés peuvent lui être naturellement associés : rotation, ascension, révolution, élévation : elle appelle au travail spirituel, à suivre le mouvement. C’est le symbole de l’évolution par excellence.

Aussi est-il normal de "trouver un lien" entre la spirale et le nombre d'or : «la spirale logarithmique apparaît comme une courbe rigoureusement autonome, qui vient des profondeurs insondables de infiniment petit pour se dérober dans les profondeurs identiquement insondables de infiniment grand ; entre ces deux infinis, une tranche étroitement limitée nous est accessible ; ce sont pour la lumière, les couleurs du spectre solaire ; pour la nature, les possibilités des microscopes et des télescopes ; pour la vie, la brève tranche entre la naissance et la mort »

Le nombre d'or dans la nature...

On rencontre fréquemment la spirale logarithmique dans la disposition des graines, dans les fleurs, dans les coquilles d'escargot et autres.

Dans un ananas ou une pomme de pin, les écailles s'organisent en deux ensembles de spirales. L'un qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, l'autre dans le sens inverse.

Dans la fleur de tournesol, les graines sont aussi réparties en spirales qui rayonnent à partir du centre vers le bord. L'étude détaillée de ces spirales a conduit aux conclusions suivantes :

- les spirales sont logarithmiques

- le nombre des spirales dans le sens des aiguilles d'une montre et celui en sens inverse sont les termes successifs de la suite de Fibonacci.

Sur l'exemple ci-contre nous avons 13 spirales tournant dans le sens des aiguilles d'une montre et 21 spirales tournant dans l'autre sens.

Dans la pomme de pin :
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La pomme de pin montre clairement les spirales de Fibonacci : 8 dans un sens, 13 dans l'autre sens. 8 et 13 sont deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci : 1; 1; 2; 3; 5; 8; 13. Ses écailles sont alignées selon la spirale de Fibonacci : on représente les 4 coins des écailles de la pomme de pin par des points. Lorsqu'on relie ces points, on obtient des spirales qui tournent vers la droite, et d'autres vers la gauche, ce qui donne ceci :

La structure de la Spirale d’Or représente deux formes très connues de la géométrie sacrée : la spirale du nombre d’or (phi) et la spirale de Fibonacci. Elle est la base de la forme d’un crop circle connu sous le nom de "Formation ou Cercle de Hackpen Hill" qui est apparu dans un champ de blé anglais en 1999.

Phi (nombre d’or) - "La clé de la physique du cosmos" (Platon)

Phi est une valeur constante qui est encore plus mystérieuse et profonde que pi dans ce qu’elle implique. Comme pi, phi est un nombre irrationnel qui n’a pas de solution arithmétique. les décimales se poursuivent à l’infini sans se répéter. Ce qui rend ce nombre unique est le fait qu’il soit incorporé dans toutes les structures organiques connues. De la structure osseuse de l’être humain, en passant par la disposition des graines d’un tournesol jusqu’à la spirale d’un coquillage, la proportion phi est présente, sous-jacente à toute structure biologique, semblant être un modèle géométrique de la vie elle-même.

Platon est allé jusqu’à appeler la proportion phi la "clé de la physique du cosmos".

Phi est calculé au 1.6180339+…, et alors qu’il ne peut être résolu arithmétiquement,

on l’obtient facilement à l’aide d’un compas et d’une règle.

D'après les chercheurs l'apparition des spirales est basée sur l'angle d'or égal à 360°/(1+phi)=137,5°. La croissance de la plante forme deux séries de spirales tournant en sens contraire. Le nombre de ces spirales correspond dans chacun des cas à deux termes consécutifs de la suite de FIBONACCI*. Par exemple (13; 21) ou (34;55) ou (55;89) ou (89;144).


Fibonacci

Fibonacci est né à Pise en 1175. Son vrai nom est Léonardo Pisano. Fibonacci est un surnom qui vient de filius Bonacci qui veut dire fils de Bonacci. (Bonacci signifie chanceux , de bonne fortune). Il était l'un des plus grands mathématiciens du moyen-âge.

C'est lui qui a introduit la numération décimale et l'écriture arabe des chiffres en Occident, en ramenant dans son livre Liber abaci, les connaissances acquises en Algérie où travaillait son père. En 1202, il écrit un livre "liber abaci" qui porte sur les méthodes algébriques et des problèmes. Dans cet ouvrage, il émet l'idée que l'arithmétique et la géométrie sont liés; mais aussi il met l'accent sur les neufs symboles indous de la numération ainsi que le signe zéro. Fibonacci fut sans doute le mathématicien le plus habile de toute l'époque médiévale chrétienne.

Le problème de son livre qui a le plus inspiré les mathématiciens est le problème des lapins :

"Combien de couples de lapins obtiendrons-nous à la fin de chaque mois si commençant avec un couple, chaque couple produit chaque mois un nouveau couple, lequel devient productif au second mois de son existence."

Ce problème donne lieu à la suite de FIBONACCI :
1 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 8 ; 13 ; 21 ; 34 ; 55 ; 89 ; 144 ; 233 ; 377 ;....
Chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent : Un = Un-1 + Un-2

LE CAS KEPLER


Kepler est sans conteste le père de la mécanique céleste. Ses célèbres trois lois fondent l’approche moderne du système solaire, ouvrent la voie à Newton et, de ce fait, à la physique contemporaine. Cependant, l’historien des sciences semble souvent embarrassé lorsqu’il lui faut expliquer la genèse de ce travail, car d'étranges Savoirs anciens sous-tendent les découvertes du génie allemand.

Pour l’église, aucun ne doute : le Soleil tourne autour de la terre. La majorité des enseignants admet ce dogme. Galilée, contemporain de Kepler, en fera les frais en 1633 et devra abjurer l’héliocentrisme qu’il défendait. Pourtant, Copernic avait déjà proposé un système héliocentrique révolutionnaire : la terre n’est plus le centre du monde, mais tourne autour du Soleil. L’idée n’est pas neuve. Aristarque de Samos, né vers 310 avant JC, avait en son temps mesuré la distance terre-lune, proposé une méthode d’évaluation de la distance terre-soleil et prôné, déjà, l’héliocentrisme. Mais le système géocentrique de Ptolémée avait gardé la faveur des anciens. Tycho Brahe propose un modèle hybride, géo-héliocentrique, au sein duquel le Soleil et la Lune tournent autour de la Terre, tandis que les autres planètes tournent autour du Soleil.

Dans ce contexte incertain, Kepler opte pour l’héliocentrisme. L’astronome est homme de foi et de tradition. Mais à l’évidence sa liberté de pensée est sans limite. Voilà l’expression d’un modernisme qui peut surprendre... La tante qui avait élevé la mère de Kepler fut brûlée par l’inquisition pour sorcellerie. D’étranges savoirs gnostiques flirtent, dans la pensée de Kepler, avec la science moderne qui y germe : conceptions pythagoriciennes et néo-platoniciennes, gnose antique et astrologie. Oui notre homme est astrologue, praticien et convaincu du bien-fondé de cette discipline, qu’il travaille au même titre que la mécanique céleste, en repensant lorsqu’il le faut ses concepts. Toute sa vie durant, Kepler est en quête de l’harmonie du monde, de la musique des sphères.

Nous sommes le 19 juillet 1595. Un jeune professeur d’astrologie trace sur le zodiaque la succession des conjonctions Jupiter-Saturne. Son nom ? Kepler.

Oui, le père de la science moderne est astrologue, et ses travaux nourriront Newton l’alchimiste et, par voie de conséquence Einstein, juché lui aussi sur l’épaule des géants. Cette vérité sort rarement des coulisses de la discrétion. L’ouvrage de Gérard Simon, « Kepler, Astronome, Astrologue » (1979, Gallimard), nous éclaire.

Nous empruntons nombre de renseignements biographiques à ce professeur de philosophie de l’université de Lille III. Il souligne notamment la très singulière appartenance du père de l’astronomie moderne au monde des néo-platoniciens, gnostiques et magiciens en tout genre.

Revenons au 19 juillet 1595 : Kepler s'illumine ! Il s’en expliquera l’année suivante dans son premier ouvrage, « Mysterium Cosmographicum » (le secret du monde). Les conjonctions Jupiter-Saturne se produisent tous les vingt ans environ, chaque point de conjonction étant approximativement au trigone (120°) du précédent.

De même, Kepler avait nécessairement repéré l’organisation des conjonctions supérieures Soleil-Vénus, qui forment une étoile à cinq branches autour du zodiaque. La figure du Pentagramme implique le Nombre d'Or qui de ce fait, règle les périodes de révolution de Vénus et de la Terre.

LE CAS DÜRER



Le XXème Siècle a institué en Dogme le système perspectif à la lecture des œuvres de Dürer (il en est le pionnier). Florensky, Panofsky et Rauschenbach, pour ne citer qu'eux, ont ainsi poussé une hypothèse non vérifiée jusqu'au concept placébo de "Perspective Inversée".

Or, Dürer avait lui-même répondu par avance à cette monumentale erreur. Il suffit de placer trois de ses gravures l'une sur l'autre. Les lignes de la perspective d'une gravure deviennent celles d'un tout autre système, celui de la Géométrie Sacrée, pour les deux autres images

Chez Dürer comme chez nombre de ses collègues (notamment Botticelli, Vinci, et Raphaël), les deux systèmes cohabitent en parfaite complicité. Le Réalisme de la perspective, et l'Idéalisme de la Géométrie Sacrée se partagent les mêmes espaces de création.

UN ENSEIGNEMENT IGNORÉ...

Une Culture Symbolique s'est développée dans l'Ancien Monde sur une période qui ne couvre pas moins de cinq millénaires. Cette Civilisation de l'Image se distinguait par son homogénéité dans le temps et dans l'espace.

Au final, Albrecht Dürer rassembla ses éléments en un tout cohérent et explicite, sur la surface de trois gravures (dont Melencolia I), parallèlement à celle, plus complexe, d'un jeu de cartes souvent mal interprété : les Tarots de Marseille. Nicolas Conver perpétuait encore ce modèle en 1760, duquel Jean Dodal fut le véritable architecte (composition des illustrations lames) et Pierre Madenié le véritable génie, ayant réussi à combiné avec la plus grande finesse, science et art!

Cette Culture Symbolique, tracée par la Géométrie et, de plus, marquée par les valeurs de l'Astrologie, trouve sa conclusion sous la main d'Albrecht Dürer, qui réalisera la version idéale des Tarots (sorte d'encyclopédie symbolique).

Enfin, Albrecht Dürer se révèle l'auteur de la plus belle version des Tarots de Marseille, qui se perpétue jusqu'en 1760, dans l'atelier du cartier Nicolas Conver.

L’Art de Dürer relie ces leçons de Géométrie au Sacré, qu'elle porte depuis plus de cinq millénaires. Les valeurs rendues lisibles par la révélation des Nombres ne se sont jamais contredites dans leur longue histoire...

Melencolia de Dürer 

À travers un triptyque de gravures dont « Melencolia » est la conclusion, l'artiste offre les preuves de toute une Civilisation de "l'écriture par le dessin". C'est le véritable testament du Moyen-âge. Comme tant d'autres à cette époque, l'Artiste pratique deux systèmes de composition à l'intérieur des mêmes œuvres : le réalisme de la Perspective et l'Idéalisme de la Géométrie Sacrée.

Des leçons de Dürer aux messages de Rublev, cet art que l'on croyait plongé dans un mystère opaque révèle sa sagesse. Nous ne savions pas grand chose de ses secrets, car les Anciens avaient anticipé les bûchers qui les séparaient de nous. Ils ont écrit leur magie sur le bois et la pierre, par des œuvres que l'étude rend aujourd'hui accessible, et leur explication s'appelle "pratique".

LES LABYRINTHES



Le labyrinthe est un instrument de radionique à émission de forme, grandeur nature, où l’opérateur fait partie intégrante de la machine. Il faudra donc juste placer une photo du sujet au centre (peut s'utiliser avec le pendule qui entrera en giration tout seul). Le parcours du labyrinthe lui permet d’augmenter sa concentration et de développer ses pouvoirs psychologiques. Une fois arrivé au centre, il entre en état de conscience modifiée et peut ainsi travailler à distance sans se fatiguer, en puisant directement son énergie dans le flux cosmo-tellurique. L’effet de radionique permet entre autre de guérir à distance, de transmettre des informations (télépathie)..

De par sa symbolique, son emplacement et son rituel de consécration, le labyrinthe est un lieu favorable de communication entre le Ciel, la Terre et les Enfers. Le centre est un point de contact entre les différents plans de la Création. Comme en atteste la tradition orale, les lieux où furent bâtis les labyrinthes étaient déjà des lieux d’apparitions miraculeuses et de contact privilégié avec le Divin.

Le labyrinthe, à la manière d’un circuit oscillant, rééquilibre vibratoirement les cellules du corps en rétablissant leurs fréquence d’origine. Cette méthode rétablit un champs vibratoire harmonieux et supprime les dysfonctionnements énergétiques, cause de bon nombre de maladies.

En arrivant au centre du labyrinthe, le choc vibratoire final permet de libérer des émotions enfouies dans notre for intérieur et ainsi de purifier le corps astral.

Placé sur un point fort cosmo-tellurique, le labyrinthe agit comme une antenne émettrice qui rééquilibre les énergies locales à l’instar des mégalithes du néolithique et en redistribue les bienfaits aux alentours.

SYMBOLIQUE du Labyrinthe :

Point fort tellurique :

Les labyrinthes d’église sont toujours situés sur des points forts du point de vue tellurique. Il s’agit de lieux connus depuis la nuit des temps en raison d’un taux vibratoire élevé. Il s’avère qu’en ces lieux se croisent souvent plusieurs phénomènes telluriques tels que des lignes telluriques, des courants d’eau souterraine, des failles, des courants électro-telluriques, etc...

Géométrie sacrée

Les labyrinthes sont généralement de forme circulaire, bien qu’il en existe aussi de forme carrée ou octogonale.

À chacune de ces formes est associé un symbolisme particulier. La position du labyrinthe par rapport au reste de l’édifice sacré peut être déterminé par un tracé géométrique faisant appel à diverses notions de géométrie sacrée, comme par exemple, la construction dite des trois tables (voir note plus bas).

L’ensemble du labyrinthe est tracé selon une géométrie précise où la symbolique est capitale. Nous retrouvons parfois dans le tracé le nombre d’or ou d’autres nombres irrationnels.

La division en quatre cadrans renvoie à la forme de la croix (croix du Christ ou croix druidique), aux 4 saisons, aux 4 éléments, aux 4 points cardinaux, etc...

Nombres :

La symbolique des nombres est omniprésente dans le dessin d’un labyrinthe. Les références sont parfois la Bible, la kabbale hébraïque et même le Tarot. La valeur numérique de certains éléments permet parfois de faire des découvertes surprenantes.

À Chartres, la longueur du parcours est de 888 pieds romains, or 888 est le nombre du Christ en valeur numérique selon le système classique grec...

Prenons comme autre exemple le nombre d’anneaux concentriques. Un labyrinthe a, en principe, 11 anneaux, mais certains en ont 10 ou 7.

Note rapide : construction dite des 3 tables :

D'après la Tradition, trois tables ont porté le Graal : une table ronde, une table carré et une table rectangulaire..

La Tradition dit aussi : "Toutes trois ont la même surface et leur nombre est 21".

21, soit 2 et 1, c'est à dire un rectangle dont la longueur est le double de la largeur : nous avons donc la table rectangulaire qui est bicarrée et dont la diagonale mesure racine de 5.

Cette valeur de la diagonale est importante dans la construction du nombre d'or. Si, à cette diagonale, on ajoute la largeur du rectangle et qu’on divise cette nouvelle longueur par 2 on obtient une longueur égale à (√ 5 +1)/2.= 1,618, qui est le nombre d’Or, limite de la série de Fibonacci.

Le centre de la table carré est le centre géographique de l'édifice, celui de la table ronde le centre du labyrinthe...

ORIGINES DU "MANDALA"


Le mandala, dont le mot issu du sanscrit signifie cercle, tire son origine des traditions religieuses hindouistes et bouddhistes. Mais dans son évocation profonde, le mandala, reflet de la plénitude du cosmos, demeure un des modèles fondamentaux d’organisation de la vie et apparaît sous les aspects les plus divers depuis l’origine des temps. On en trouve les plus belles formes dans la nature.

Depuis le big bang, il est l’expression de la force créatrice de l’univers, de l’infiniment grand à l’infiniment petit : de la spirale des galaxies aux orbites planétaires de notre système solaire; des sphères célestes que sont le soleil et la lune jusqu’aux mouvements circulaires et spiralés retrouvés dans les cristaux, les flocons de neige, les fleurs ou les atomes.

Très tôt dans l’histoire, l’homme reconnaît l’importance de ce cercle : il est l’expression de l’essence de la vie. L’homme éprouve le besoin d’inclure le cercle dans ses créations.

Ce symbole unificateur attire les humains de tout temps et de toutes cultures et rend compte de leur vision intégrée et sacrée d’eux-mêmes faisant partie du grand Tout, au même titre que toutes les composantes de l’univers, sans hiérarchie.

On sait que les motifs du cercle et de la spirale sont apparus simultanément dans toutes les cultures préhistoriques. Les humains les associent à un mouvement éternel, à un ordre cosmique, à un œuf d’où surgit la vie : ils y reconnaissent les cycles cosmiques du jour et de la nuit, ou des saisons, qui inspirent respect et crainte. Bref, le cercle prend forme dans les représentations en même temps que surgit le sentiment religieux et cosmique.


LA MATRICE UNIVERSELLE


Les champs électromagnétiques sont décrits comme une mer de photons qui imprègne et entoure le corps. Selon de nombreux chercheurs, en particulier l'allemand F.A. Popp, et la chinoise M.W Ho, cette mer constitue un biochamp d'information (voir ADN électromagnétique).

D'autres vont plus loin en disant que ce biochamp est la manifestation locale d'une mer de photons bien plus vaste, ou matrice universelle qui remplit tout l'univers, définie et nommée de différentes façons selon les auteurs.

Pour certains, la matrice universelle est la même chose que l'énergie électromagnétique du vide, animée de fluctuations...

La physique quantique a mis en évidence ces fluctuations dues à des photons qui se créent et se dématérialisent par paires opposées, tout en maintenant l'énergie au même niveau, dont la valeur est calculée à la température zéro, lorsque cessent tous les mouvements thermiques. C'est le champ du point zéro.

Pour d'autres, cette énergie électromagnétique serait la manifestation perceptible des mouvements d'une énergie plus subtile qui unifie le tout. C'est le champ de la cohérence (ou conscience) universelle, ou champ unitaire.

L'existence de cette matrice rend compréhensibles des phénomènes de communication et de mémoire autrement inexplicables. Si une information est transmise à la matrice, elle y est enregistrée et disponible immédiatement partout. Dans la matrice, l'information ne voyage pas, elle n'a pas de vitesse, elle apparait instantanément en un autre endroit, là où elle est demandée et utilisée.

Dans le corps humain, la cellule connait instantanément les états de toutes les autres cellules au moyen de la matrice. Gariaev a montré qu'une molécule d'ADN enlevée de son flacon y laisse son empreinte pendant un mois (voir ADN électromagnétique).

On a souvent rapporté qu'une personne avait été avertie immédiatement de ce que ressentait une autre personne située à grande distance. Une documentation abondante avec des protocoles scientifiques bien identifiés est disponible sur ce sujet. (voir La matrice universelle, article à venir).

Les codes de création et la tradition

Nombreuses sont les traditions, les enseignements religieux ou ésotériques, les mythologies, qui parlent de la réalité de cette matrice et de son rôle fondamental, sous différents noms. Ils affirment que l'univers est rempli d'une substance qui unifie le Tout, une sorte de liant qui se différencie au moment de l'acte de création (prana, chi, éther, shekina, ...).

À partir de cette substance, les dieux ont créé le monde en projetant leurs pensées ou leurs impulsions, sous forme du souffle ou du son (voir article Sons et Formes).

Les instructions transmises concernent les macrocosmes (mondes cosmiques) et les microscomes (êtres vivants).

Ces enseignements disent également que les codes transmettent une géométrie, en rapport avec le son ou la musique (par exemple l'enseignement de Pythagore).

Ces récits nous disent dans leur langage que des instructions codées ont été à l'origine de la formation des corps célestes, de la Terre et des organismes.

Les instructions codées peuvent se manifester sous plusieurs formes, son, géométrie ou autre. Un code est un langage d'instruction sous une forme interprétable par le receveur (voir article Information et codes).

Au niveau de la matrice, il est plausible que les informations ne sont pas inscrites dans un support différencié perceptible à nos sens. Pour être manifestées, elles sont transférées dans un support plus substantiel, et peuvent prendre la forme de photons, de sons, de figures géométriques. Cette multiplicité nous est familière avec nos appareils de télévision, où l'antenne recueille un signal électromagnétique (photons) qui, dans le décodeur, est décrypté en images, donc formes et couleurs, et en son.

Le champ unitaire se déploie sur plusieurs niveaux

Comme dans les sociétés humaines, les instructions codées concernent des aspects plus ou moins fondamentaux, ou plus ou moins particuliers du fonctionnement de l'univers et des êtres. Il existe une hiérarchie comme il peut y en avoir dans un plan d'architecture, où certains choix particuliers ne sont faits que si d'autres choix généraux ont été faits auparavant.

Plus précisément, les traditions nous disent que l'univers est construit selon des niveaux de réalité étagés, ou plans de densité, appelés aussi dimensions. La matrice est multidimensionnelle.

À l'intérieur d'un niveau, on peut s'élever vibratoirement jusqu'à atteindre le niveau supérieur. Comme sur une échelle, il y a les barreaux, mais on peut passer de façon continue d'un barreau à l'autre en suivant les montants.

L'existence de niveaux vibratoires subtils a été abondamment décrite pour le corps humain...

Pour celui ou celle qui cherche à développer son être dans son expression authentique, il devient vite familier que nous sommes constitués non seulement de chair mais également de corps énergétiques. Beaucoup de gens les voient, les palpent ou les sentent.

Ces corps subtils sont parcourus de circuits d'irrigation structurés autour de centres majeurs, les chakras. Ceux-ci sont bien connus dans les diverses traditions mondiales ancestrales et décrits aussi bien en Inde et en Chine qu'en Occident (celtes et chrétiens) sous le nom de roues, sceaux ou demeures (voir article Chakras et corps subtils). Comme la matrice de l'univers, les corps subtils énergétiques s'étagent sur plusieurs niveaux, de densité de plus en plus faible, correspondant à des plans de conscience de plus en plus élevés.

Avec cette vision, bien d'autres perspectives s'ouvrent sur les origines de la vie. Le cosmos n'est pas occupé par un vieux bonhomme dans le ciel qui a eu envie de créer le monde parce qu'il se sentait seul. Le cosmos est structuré par des niveaux vibratoires ou niveaux de conscience. Chaque niveau fonctionne selon ses propres lois, avec ses formes de communication et ses codes, en parfaite adéquation avec les niveaux supérieurs et inférieurs.

Les codes fondamentaux de création de la vie proviennent des niveaux supérieurs, tels des schémas directeurs. Ils descendent progressivement dans les plans inférieurs afin de s'y manifester sous forme de matière ou de chair.

Examinons brièvement quelques aspects de ces codes sonores et géométriques.

Les codes sonores...

Comme les ondes électromagnétiques, les sons sont des vibrations, des ébranlements, qui se propagent (voir article Nature du son). Lorsqu'ils entrent en résonance avec de la matière fluide, ils créent des figures, stationnaires ou évolutives. Comme l'ont montré les recherches de H. Jenny et A. Lauterwasser, elles prennent parfois l'allure de magnifiques figures géométriques.

Dans certains cas, elles ressemblent étonnamment à des plantes et des animaux (voir article Sons et Formes). Comment ne pas penser que des codes vibratoires précis ont la capacité de transporter des plans de construction morphogénétiques?

Photo Lauterwasser
Onde stationnaire à 18 rayons dans un film d'eau stimulé par une fréquence sonore de 35,1 Hz
© A. Lauterwasser, "Images sonores d'eau", Médicis, 2005


fleur
Fleur de nénuphar "Nymphaea cruziana"

Photo Lauterwasser
Onde stationnaire dans un film d'eau. 102,58 Hz
© A. Lauterwasser, "Images sonores d'eau", Médicis, 2005


fleur de tournesol
Fleur de tournesol.

Photo Lauterwasser
Figure de sable sur une plaque ovale stimulée par une fréquence sonore de 1088 Hz.
© A. Lauterwasser, "Images sonores d'eau", Médicis, 2005


carapace de tortue
Carapace de tortue grecque


Photo Cymascope
Film d'eau dans un cymascope
© John Stuart Reid, "Images sonores d'eau"

trilobite
Trilobite, fossile d'un crustacé d'il y a 426 millions d'années

En outre, ces figures changent lorsqu'on augmente la fréquence du son. À basse fréquence, les figures sont simples, parfois quelques cercles concentriques. Plus la fréquence est élevée, plus la forme de base se fragmente en secteurs. N'aurions-nous pas là une démonstration naturelle de la façon dont les organismes se complexifient?

Dans le paradigme ambiant, il est admis que la vie a évolué du simple au complexe par des assemblages successifs (le troisième principe du paradigme ancien). Des atomes se sont assemblés en molécules. Les petites molécules se sont assemblées en grandes molécules. Les grandes molécules se sont assemblées en virus. Et les virus se sont assemblés en cellules. C'est la façon dont les humains élaborent leurs machines, pièce par pièce. Pourtant, ce n'est pas vraiment ce qu'on observe couramment dans les processus de vie: les cellules ne s'assemblent pas, mais se divisent.

Une autre vision possible de la complexification est donc de partir d'une globalité et de procéder par compartimentation. La sectorisation des figures par élévation de la fréquence des sons citée plus haut a conduit Lauterwasser à proposer que la forme initiale simple est la cellule, et qu'elle se compartimente (se sectorise) sous l'effet de l'élévation des vibrations.

Les codes géométriques

Dieu géomètre

La géométrie tient une place importante dans les traditions mystiques et religieuses. On la remarque facilement dans les édifices sacrés (voir Alignements de sites sacrés), inscrite dans les plans des bâtiments, et dans les ornementations. Ce sont des figures simples à haute symétrie comme les cercles, les rosaces, les carrés, les triangles, les spirales. (Voir article à venir sur la Géométrie sacrée)

La géométrie est aussi présente dans les textes mystiques fondateurs. Par exemple, Dieu (ou les dieux) ont construit l'univers au moyen de la géométrie. Dans la tradition hébraïque, cette fonction a été confiée à Métatron, l'ange portant la voix de Dieu. Il est associé au patriarche Hénoch (Énoch), le scribe de Dieu.

Métatron est parfois représenté avec une figure géométrique au-dessus de son crâne, sur le chakra de la couronne. Il s'agit du cube de Métatron qui contient les codes de création de la vie.

Dans le "Cube de Métatron" est inscrite la "Fleur de Vie", symbole du germe de vie. On la trouve inscrite dans la pierre de monuments sacrés. Elle apparaît souvent sous ses variantes de rosaces dans les églises.

De même que le corps humain est irrigué par les méridiens énergétiques, de même la Terre est parcourue de flux vitaux qui dessinent une grille régulière, structurée par les polyèdres de Platon.

Ces polyèdres réguliers inscriptibles dans une sphère sont au nombre de 5: cube, tétraèdre, octaèdre, icosaèdre et dodécaèdre. Ils sont aussi contenus dans le cube de Métatron.

De façon similaire, les corps subtils humains sont sous-tendus par des structures géométriques nombreuses et variées.

La plus connue est l'arbre de Vie, dont les énergies étagées sont en correspondance avec l'évolution spirituelle de la personne. Une autre est le double serpent ou caducée qui part du sacrum et s'épanouit au-dessus du crane, lui aussi en rapport avec l'évolution spirituelle de l'être.

Le caducée
Ces énergies ondulantes sont connues en Inde sous le nom de Ida, Pingala et Sushumna (voir Chakras et corps subtils).

D'autres enseignements décrivent un double tétraèdre qui englobe le corps humain. C'est un corps subtil de lumière qui se construit en rapport avec les deux précédents. Il est connu sous le nom de la Merkabah.

Ces géométries sont inscrites dans les corps supérieurs et se déploient en descendant dans les niveaux de réalité selon une dynamique fractale (voir Images fractales).

Selon Stéphane Cavé et Maria-Gloria Dos Santos, les codes géométriques et sonores constituent un langage universel des modèles divins de création et de communication. Ils comprennent d'innombrables formes, non seulement des figures géométriques, mais aussi des pictogrammes. Ils décrivent des programmes d'avancement de la conscience vers l'évolution supérieure et ils ont une action vibratoire et énergétique sur celui qui les reçoit.

D'après la tradition biblique, des langages de lumière ont été transmis aux humains aux temps d'un âge d'or où ils étaient en harmonie avec les dieux. Puis il y a eu une dérive, une chute. Les codes ont été modifiés et détournés de leur sens d'origine pour servir les conflits, la destruction et la guerre. À la fin du cycle de ce temps, de nouveaux codes de lumière seront réactivés. Or, nous sommes actuellement à la fin de ce cycle.

La vie tend à se déployer dans ses expressions multiples...

Les programmes de vie sont multiples, changeant, et tendent vers l'expression de leurs instructions internes et de leur potentiel. C'est le sens du jeu de la création.

Nous pouvons d'ailleurs ressentir le sens de la création en nous si nous nous interrogeons sur notre existence (voir Sens de la Vie). Nous nous sentons bien si nous avons la possibilité d'exprimer nos qualités, nos capacités, nos talents. Nous cherchons à nous épanouir en manifestant notre plein potentiel, selon notre nature profonde authentique. Lorsque cela nous arrive, nous en éprouvons du bonheur.

Nous pouvons aussi ressentir cette tendance à l'épanouissement dans la nature, lorsque le bourgeon se déploie en fleur ou en feuille, lorsque la graine d'une plante peut vraiment s'exprimer en arbre complet. Dans la cas contraire, nous sentons de la gène en constatant que la plante souffre et qu'elle n'est pas bien. Plus les plantes et les oiseaux expriment leur potentiel, plus nous ressentons l'harmonie et la joie. Un paysage nous inspire et nous élève s'il dégage force et générosité. Nous sommes alors en lien profond avec notre nature authentique et celle de l'univers qui cherchent à se déployer.

Un programme de vie est un potentiel qui demande à être réalisé. La finalité de la vie est l'accomplissement, sans compétition ni sélection. La vie tend à se déployer dans ses multiples formes d'expression pour expérimenter. Elle en tire des enseignements sur sa propre nature, ses potentiels infinis et croit vers les plans supérieurs de conscience.

LA "FLEUR DE VIE"


La Fleur de vie est précisément cette forme qui cache le secret de toute forme de vie sur terre et dans cet univers. En la regardant nous voyons, sans le savoir, une foultitude de formes géométriques dont les 5 solides de Platon. Ils sont tous imbriqués les uns dans les autres. Lorsqu’on les étudie, on réalise que la nature est divisible et holographique.

Ces figures géométriques vont des corps de Platon et d'Archimède à leurs puissantes combinaisons et formes stellaires, reflétant les structures atomiques qui composent toute chose dans l'univers. Elles sont basées sur la Divine Proportion, le Nombre d'Or. Évoquant l'intelligence archétypique de la création...

On la trouve la "Fleur de Vie" dans de nombreux pays et exprimé par les religions principales du monde. En Égypte dans l’ancien Temple d’Abydos dédié à Osiris. En Israël, on la retrouve dans les synagogues anciennes de Galilée et Mesada. On la retrouve encore sur les murs de certains temples, jusqu’à Damas, jusqu’en Inde...

La "Fleur de Vie" comporte les caractéristiques de la création telles qu’elles étaient en émergeant du "Grand Vide". Tout provient de la pensée du Créateur.

Pour beaucoup d’adeptes du mouvement New-Age, La Fleur de Vie est une conception géométrique qui permet d'entrer et sortir du plan de l'existence physique. Une conception né de la théosophie moderne et qui a été surtout mise de l’avant dans les ouvrage de Drunvalo Melchizédek, entre autre : « L’ancien secret de la Fleur de Vie » (aux Éditions Ariane). Disponible ici, en format pdf (pour télécharger les documents cliquez sur les images du livre).

« L’ancien secret de la Fleur de Vie » tome 1:

« L’ancien secret de la Fleur de Vie » tome 2:

Selon les newagistes, la Géométrie Sacrée de cette figure permet de reconnecter, par résonance, nos circuits bio-électromagnétiques, elle rétablie en nous l'intégrité de notre construction énergétique.

Andrew Monkman : « Je crois que l’ancienne Fleurs de Vie complète est un outil inter-dimensionnel, un portail, une porte des étoiles, une fenêtre sur ce que certains appelle les plans inter spatiaux ».

Je ne saurais le confirmer mais ce qui est certain, c’est que la figure géométrique sacrée de la »Fleur de Vie est autant un outil d’émerveillement sans fin qu’un outil d’apprentissage, et sans doute aussi un outil initiatique... Pourquoi pas même thérapeutique... Et je dirais même : absolument magique!

Tout comme le labyrinthe, ce tracé symbolique et magique du retour vers soi, existe depuis la nuit des temps...

La Fleur de vie est le modèle fondamental de la Création... Elle exprime la Vie sous toutes ses formes! Un des secrets fondamentaux et exceptionnels de la figure de la Fleur de Vie est qu’elle peut exprimer toutes les formes géométriques, toutes les compositions chimiques, toutes les formations cristallines ou moléculaires! Et à partir des combinaisons obtenues à partir de cette figure ont peut créer n’importe quelle structure moléculaire. Par exemple « Le Fruit de Vie » qui permet de créer la structure de n’importe quelle cellule vivante présente dans l’univers.

LE "FRUIT DE VIE"


Or, ces 13 cercles de la figure ci-dessus constituent depuis la nuit des temps l'emblème géométrique du Fruit de Vie, qui est le symbole de la source sacrée de tout ce qui existe et le symbole secret contenu dans la géométrie sacrée de la Fleur de Vie que voici :


Le Fruit de Vie (13 cercles rouges) exprimé dans la géométrie de la Fleur de Vie

Le Fruit de Vie contient par conséquent une configuration unique composée de 13 systèmes d'accès au macrocosme (univers) et au microcosme (humain) et c'est par exemple à partir du premier système qu'il est possible de créer n’importe quelle structure moléculaire et la structure de n’importe quelle cellule vivante présente dans l’univers...

En reliant les centres des 13 cercles ensemble, on obtient le motif suivant connu sous le nom de Cube Metatron. À l’intérieur du cube Métatron, on retrouve les 5 formes tridimensionnelles des Solides Platoniques. Ces cinq formes et toutes leurs combinaisons recréent toutes les structures possibles de l’univers, comme la division de la cellule embryonnaire des créatures vivantes...

LE "CUBE METATRON"

Cette géométrie primordiale de la Fleur de Vie resurgit d'ailleurs énigmatiquement dans les carnets de Léonard de Vinci, que le Grand Maitre a ingénieusement associé aux hexagrammes, ceux même qui réapparaissent curieusement dans son tableau mythique de la Mona Lisa : un indice de plus qui va dans le sens de l’ultime géométrie sacrée dissimulée dans l’œuvres des maîtres initiés.


Cette géométrie, encore une fois, contient deux hexagrammes construits par un assemblage de 13 cercles selon le schéma suivant :


Dessins de la Fleur de Vie tirés des carnets de Léonard de Vinci

LA FLEUR DE VIE EST LE GRAND SECRET DE MONA LISA !


LE "METATRON"

Métatron

Dans la mystique juive, le Metatron, ou Métatron, ou encore Atmon, Atropatos, Lad, Sar ha-Kodesh, Sar ha-Olam, Yefehfiah..., est l'ange portant la voix de Dieu, il est à l'origine, le patriarche Hénoch. Il est étroitement relié à Sandalphon (ou Sandalfon), sa "contre-partie féminine", l'ange associé à l'image du fœtus et à la différenciation du sexe de l'embryon. Metatron est identifié sous le nom de Yfin-Yufafin dans la tradition mandéenne.

Metatron est présent dans le livre d'Hénoch et dans Le Livre hébreu d’Hénoch ou Hénoch III, d'après lequel ce serait le plus élevé des anges, et le seul à être constamment dans la présence de Dieu, il donne la lumière divine aux autres. Il est aussi le seul ange à avoir pu voir Dieu. Il est généralement identifié au patriarche Hénoch.

Dans un certain nombre de sources traditionnelles, il est dit que Metatron est en fait le prophète Enoch qui fut emmené au Paradis pour être transformé en un ange de feu avec 36 pairs d'ailes et un nombre incalculable d'yeux...

Il est à noter que le livre d'Hénoch ne fait pas partie du canon juif ni du canon chrétien (que cela soit orthodoxe ou catholique). Il n'est reconnu que par l'Église éthiopienne orthodoxe.

Quant au Livre hébreu d’Hénoch ou Hénoch III, il appartient à la mystique juive.
Ainsi pour la grande majorité des chrétiens et juifs, Métatron n'existe pas.

Par contre, Henoch est mentionné dans un livre unanimement canonique, la Genèse (5, 18-24) qui stipule qu'il fut enlevé par Dieu et de ce fait n'a pas connu la mort. Mais il n'y est nullement fait mention qu'il soit devenu un ange ou a fortiori le plus haut placé de ces entités.


Toutes les traductions de son nom n'ont jamais été satisfaitsantes. La plus rependue est : "Celui qui occupe le trône à coté de celui de Dieu". Son nom pourrait également signifier en latin : "Metator", c'est-à-dire "Le Guide"

Les adeptes du New âge, qui pour plusieurs justement en on fait leur guide privilégié, parlent quant à eux dorénavant de « L’Archange de Metatron », un ange de lumière et d’amour, qui est l’ange rédempteur du nouvel âge! Depuis ces dernières années il est l’ange qui a contacté le plus de médiums adeptes du channeling (mais ça c’est une autre histoire, nous en reparlerons lors de d’autres exposés).

L’ÉTOILE MERKABA


« À l’image des reflets infinis créés par deux miroirs se faisant face, ce système géométrique, tel un fractale, détient la clé de l’évolution consciente. L’unité est le point où le mécanisme de la serrure et la clé s’harmonisent pour ouvrir et révéler ce qui est à l’intérieur.
La géométrie sacrée est le modèle visuel de l’unité à l’intérieur de nous et de sa relation avec notre potentiel illimité, sur le plan individuel, social et universel. » - Juliet Carter

Selon certaines interprétations, la « Mer Ka Ba » est le véhicule de Lumière mentionné dans la Bible dans le livre d’Ezéchiel quand il décrit les «roues dans les roues », qui descendent du ciel.

"MER" se réfère à un type particulier de lumière, un "fluide", une vibration, une onde...

"KA" Et de ce fait le "ka" est double. Et de ce fait, chez les Égyptiens de la haute antiquité, le Ka était le plus souvent associer au double, ce que les thaumaturges modernes surnomment le "doppleganger".

Ce double de nous même, est notre vrai "corps", notre corps éthérique... Il a été créé au moment de la conception. Il est le double éthérique du corps et peut quitter le corps afin de voyager, que ce soit dans les rêves ou la projection astrale...

"BA" signifie le corps et ses multiples circuits... peut vouloir aussi signifier "incarnation", donc "véhicule pour l’esprit"... la "réalité" comme "corps"... 

Le corps sert d’"interface" entre les domaines célestes des fluides » et les domaines éthérique pour enfin donner un souffle à l’âme... (Le "Ba" n’est pas l’âme en tant que tel, comme certains le prétendent). En Égypte, il est traduit par le mot "colombe". Il s’agit d’un véhicule de l’esprit. Dans le contexte de la littérature biblique, la colombe est le signe de l’Esprit Saint...

"MerKaBa" signifie donc : "Lumières astrales" + "Corps éthérique" + "Miracle de l’Incarnation".

Selon les mystique du New Age le Merkaba est un "véhicule" ou ce qu’il surnomme "un vaisseau de lumière personnelle".

Le MerKaBa parvient à créer et à contrôler le temps afin de vous permettre de nous relier à nouveau avec la multiuniversalité de la lumière divine!

Je rajouterais même que, nous ne pouvons plus parler seulement que d’une "Universalité" , mais bel et bien de "multi-universalité quantique", car nous appartenons dès lors que nous que nous pénétrons dans l’univers transmutatoire de le Merkaba, nous n’appartenons plus à un seulement à quelques aspect de la réalité mais tout à coup, à la totalité des facettes de l’univers!

Grâce à ce raccord des seuils de lumière qui s’entrelacent à l’infini les galaxies sont, et les astres et les êtres sont tous inter-connectés... (et peut-être même, des lignes de forces particulières de ce réseaux de segments sont elle les voies par lesquelles nous apprendrons un jour à voyager d’une étoile à l’autre, et franchir des distances impensables en quelques seconde!).

Mais l’idée a déjà fait son chemin et il se donne déjà de nombreux atelier qui enseigne comment se servir de la Mekaba et voyager avec son corps de lumière... Il faut dire que l’exercice est tentant...

Quand je fréquentais le Centre Ayurvédique de Colombie-Britannique, au Canada, les plus proches des maîtres m’ont raconté que les maîtres parvenaient à sortir de leur corps et qu’on pouvait voir leur corps de lumière émerger et lentement s’éloigner du corps physique... Ils m’affirmèrent que le phénomène observé des orbes, était due au maîtres qui voyageait dans leur Merkaba de lumière...

Le mot "MerKaBa" révèle l’expérience du Corps de Lumière qui vient pour permettre à l’homme de s’éveiller et d’intégrer L’"Intelligence Universelle".

La merkaba

Sur le plan physique, il est dit que la figure géométrique de la Merkaba plan harmonise les "chakrum", et aide à nous purifier de nos énergies négatives comme aussi de nos toxines. L’énergie peut être projetée à partir du MerKaBa dans le corps tout entier d’un humain afin de le réparer, de le reconstituer, de le purifier.

Chez les gnostiques, les âmes qui ont atteint les plus hauts niveaux de sensibilisation et une plus grande harmonisation avec le Père (le Créateur) sont en mesure de se propulser à travers les nombreuses dimensions de la lumière au service de nombreux domaines de l’intelligence spécifique désirant connaître le sens et la direction de la Vie. Cette extension à travers les différents royaumes dimensionnés d’intelligences pures et sacrées se fait par le Merkaba.

Cela laisse entendre, le MerKaBa permet à un niveau d’intelligence de se connecter d’une façon directe avec une série d’autres intelligences.

Le Merkaba est aussi vu par les plus sérieux scientifique (qui étudient la quantique) pour être un véhicule de traduction en temps. Et cela laisse imaginer qu’il est peut-être utilisé par des êtres supérieurs afin de travailler en simultané avec plusieurs chronologies linéaires d’intelligences, espèces, passées, présentes et futures. (bienvenu dans « Matrix!)

C’est dans cet esprit que vous pouvez imaginer les implications personnelles pour l’activation de votre Merkaba, si l’envie vous prend de vous connecter avec le reste de la Création!...

Selon les initiés, les véhicules de MerKaBa sont capables d’amener l’évolution de l’homme dans des systèmes de vies supérieures...

Mais avant que l’homme puisse entrer dans le véhicule Merkaba et prendre les dimensions d’autres étoiles, et de d’autres univers, il doit être très bien préparé pour la plus extraordinaire des énergies! Une "énergie" absolument divine émanera aussitôt de ces véhicules Merkaba.

Ce n’est que lorsque la conscience de l’homme est tout à fait préparé qu’elle peut enfin parvenir à comprendre le but du MerKaBa et entreprendre des voyages dans la lumière... Et ici il ne s’agit pas de fuir la réalité pour d’autres mondes, qu’on voudrait plus lumineux, mais bien d’apprendre à être en jouer de cette musique des vibrations, d’apprendre sagement à se syntoniser aux gammes de cette grande symphonie!

Ainsi, ceux qui croient en la volonté du Père et son désir de travailler avec le plan divin de tout ce qui est et de la Fraternité de Lumière, y compris les Maîtres ascensionnés, les anges etc.., pour eux, cette" immense transformation de Conscience" est rendue disponible grâce à l’inestimable pouvoir émetteur et transmetteur de cette figure sacrée...


L’Étoile de la merkaba (Parfois aussi appelé Étoile du Metatron) semble nous inviter à une profonde transfiguration en harmonie et concordance avec l’harmonie de la Création.

Une transfiguration qui risque de s’opérer à tous les niveaux : dans le corps, dans le cœur, dans l’esprit et dans l’âme...Inspirant de nouveau concept, modifiant la conscience, et peut-être même notre ADN!!

Donc vous pouvez comprendre que l’Étoile MerKaBa si elle n’est pas une porte vers l’apothéose qu’elle est du moins une Étoile sur laquelle se fondent beaucoup d’espoir...

En tant que symbole, le MerkaBa représente l’évolution, la prise de conscience, la fois convergente, unique, la suprême théosophie!!

Les kabbalistes quant à eux expliquent que : « Le MerKaBa travaille avec la Lumière éternelle, travaillant avec la Shekinah, l’univers intérieur qui permet de travailler avec la présence prolongée du Père ».

Nous sommes invités par le MerKaBa à entrer dans la présence de myriades d’univers partageant la même présence divine.

Pour ma part, je crois que le MerKaBa est une figure ultime! Une géométrie sacrée qui est la plus éloquente démonstration de "L’Unité du Tout".

Je vous confierez même que je porte une affection particulière pour la géométrie numérale de cette figure. Et j’estime que l’art de consulter les tarots est en parfaite concordances avec cette figure. Surtout la figure du "Fruit de Vie" qui s’insère à la fois dans la "Fleur de Vie", le "Cube Metatron" et l’"Étoile Merkaba"... Donc dette figure composée à partir de 13 points diffus dans l’espace... 

Ce fameux nombre 13... Je vous l’ai dit : Ce chiffre est la clé des tarots! Il est aussi la clé de la divination, car il met en contact avec toutes les zones de l’espace temps (ce qui permet parfois d’avoir des vues sur le futur!). 
Par la figure sacrée de l'"Étoile MerKaBa" il est démontré, sans aucun doute que le nombre "13" est une porte vers d’autres dimensions mais aussi un miroir aux multiples reflets, qui nous renvoient à nous même...

Or la géométrie sacrée de la Merkaba nous invite à opérer une transformation intérieure... Avant de nous inviter au voyage, le MerKaBa nous indique qu’il faut d’abord s’y préparer sagement...

Lorsque vous aurez équilibré votre être, et que vous aurez retiré toutes les particules négatives... Ces détritus qui jusqu’alors vous retenaient prisonnier de vous-même, qui vous maintenaient sous la dictature de votre "ego", et lorsque vous envisagerez l’ampleur des infinies avenues qu’offre "LA MATRICE", alors vous pourrez faire l’expérience de la présence de l’Âme Universelle, et enfin opérer la communion avec les Seigneurs de Lumière du Merkaba.

Lux Aeterna...

4 commentaires:

  1. exceptional page...i had to stumble through google's english translation but I enjoyed it immensely! Thanks!

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  2. Cet article vole le contenu de nombreux sites, dont les miens : www.jacquier.org www.melencoliai.org et www.art-renaissance.net, ce contre mon avis.

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    1. Il ne vous aura pas échappé que ce qui est publié en ligne relève désormais du domaine public ! Dès lors que cet article est accessible en ligne gratuitement, il ne vous prive d'aucun droit d'auteur ....

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